L'immunothérapie

Les chercheurs en oncologie développent actuellement des alternatives à la chimiothérapie. L'idée est de rappeler aux cellules de défense qu'elles doivent lutter contre les tumeurs cancéreuses.

De quoi alimenter les discussions à la conférence de l’Asco, la Société américaine d'oncologie clinique, le premier rendez-vous mondial en cancérologie, qui a débuté vendredi 1er juin à Chicago (Etats-Unis).


La première méthode, en pleine expansion, consiste à empêcher les cellules cancéreuses de faire croire aux lymphocytes, les cellules de défense, qu’ils sont alliés. Les lymphocytes sont équipés d’un système d’amarrage appelé PD-1. Théoriquement, il enclenche la destruction des cellules auxquelles il s’accroche. Mais les tumeurs ont développé une sorte de contre-feu, qu’on appelle un ligand, PDL-1. Telle une perche, elle va venir intercepter le système d’amarrage et le rendre inactif.

Une réponse positive chez un tiers de patients
Ces traitements ont littéralement fait fondre les masses cancéreuses, tumeur originale et métastases, permettant des rémissions de plusieurs années là où l’espérance de vie se comptait parfois en mois.
D’autres cancers sont ciblés, comme le cancer de la vessie ou des cancers de l’estomac et de l’œsophage. Mais les plus grandes avancées se font actuellement dans certaines formes de cancer du poumon, des formes avancées, inopérables et pour lesquelles les traitements par chimiothérapie sont peu ou plus efficaces.
Il faut cependant être prudent. On ne parle pas de guérison et environ le tiers des malades traités a une réponse positive. Les effets secondaires peuvent aussi être très sévères, voire fatals.

Des machines à tuer les tumeurs
patient.
En laboratoire, on met ces globules blancs en contact avec un virus. Le virus va déposer dans les cellules un gène qui va permettre aux lymphocytes de fabriquer une "arme" qui reconnaît spécifiquement les cellules de la tumeur. Après quelques semaines de culture, des centaines de millions de lymphocytes modifiés et ainsi équipés vont être retransfusés au patient. Les cibles sont désignées, l’attaque peut commencer.

Des méthodes au coût faramineux
Le gros problème avec ces deux méthodes, c’est leur coût, colossal. Pour les anti-PD-1 et anti-PDL-1, on doit compter 100 000 à 150 000 euros par an pendant trois ans pour un tiers seulement de réponses positives.
Deux produits sont déjà sur le marché américain, dont l’un a bénéficié d’une "fleur" de son fabricant, qui a ramené le prix de 600 000 à 450 000 dollars ! Soit tout de même près de 385 000 euros. Ces prix ne seront sûrement pas de mise en Europe, mais les traitements seront sûrement très chers, avec une efficacité limitée au tiers des bénéficiaires. Il est évident que la négociation entre les pouvoirs publics et l'industrie pharmaceutique sera décisive pour pouvoir offrir un traitement de qualité accessible au plus grand nombre.

https://mobile.francetvinfo.fr/sant...ndre-a-tuer-les-cancers-tout-seul_2782271.amp
 
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Les chercheurs en oncologie développent actuellement des alternatives à la chimiothérapie. L'idée est de rappeler aux cellules de défense qu'elles doivent lutter contre les tumeurs cancéreuses.

De quoi alimenter les discussions à la conférence de l’Asco, la Société américaine d'oncologie clinique, le premier rendez-vous mondial en cancérologie, qui a débuté vendredi 1er juin à Chicago (Etats-Unis).


La première méthode, en pleine expansion, consiste à empêcher les cellules cancéreuses de faire croire aux lymphocytes, les cellules de défense, qu’ils sont alliés. Les lymphocytes sont équipés d’un système d’amarrage appelé PD-1. Théoriquement, il enclenche la destruction des cellules auxquelles il s’accroche. Mais les tumeurs ont développé une sorte de contre-feu, qu’on appelle un ligand, PDL-1. Telle une perche, elle va venir intercepter le système d’amarrage et le rendre inactif.

Une réponse positive chez un tiers de patients
Ces traitements ont littéralement fait fondre les masses cancéreuses, tumeur originale et métastases, permettant des rémissions de plusieurs années là où l’espérance de vie se comptait parfois en mois.
D’autres cancers sont ciblés, comme le cancer de la vessie ou des cancers de l’estomac et de l’œsophage. Mais les plus grandes avancées se font actuellement dans certaines formes de cancer du poumon, des formes avancées, inopérables et pour lesquelles les traitements par chimiothérapie sont peu ou plus efficaces.
Il faut cependant être prudent. On ne parle pas de guérison et environ le tiers des malades traités a une réponse positive. Les effets secondaires peuvent aussi être très sévères, voire fatals.

Des machines à tuer les tumeurs
patient.
En laboratoire, on met ces globules blancs en contact avec un virus. Le virus va déposer dans les cellules un gène qui va permettre aux lymphocytes de fabriquer une "arme" qui reconnaît spécifiquement les cellules de la tumeur. Après quelques semaines de culture, des centaines de millions de lymphocytes modifiés et ainsi équipés vont être retransfusés au patient. Les cibles sont désignées, l’attaque peut commencer.

Des méthodes au coût faramineux
Le gros problème avec ces deux méthodes, c’est leur coût, colossal. Pour les anti-PD-1 et anti-PDL-1, on doit compter 100 000 à 150 000 euros par an pendant trois ans pour un tiers seulement de réponses positives.
Deux produits sont déjà sur le marché américain, dont l’un a bénéficié d’une "fleur" de son fabricant, qui a ramené le prix de 600 000 à 450 000 dollars ! Soit tout de même près de 385 000 euros. Ces prix ne seront sûrement pas de mise en Europe, mais les traitements seront sûrement très chers, avec une efficacité limitée au tiers des bénéficiaires. Il est évident que la négociation entre les pouvoirs publics et l'industrie pharmaceutique sera décisive pour pouvoir offrir un traitement de qualité accessible au plus grand nombre.

mobile.francetvinfo.fr/sante/cancer/limmunotherapie-ou-comment-notre-systeme-de-defense-peut-apprendre-a-tuer-les-cancers-tout-seul_2782271.amp
Salam zeytouna,
Très prometteur......pour en savoir plus:
https://www.cancer.be/le-cancer/tra...ie-antitumorale-comment-apprendre-au-cancer-d
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
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