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La Fondation des services funéraires de la ville de Paris a procédé à une comparaison des émissions de gaz à effet de serre entre incinération et inhumation. Où il s’avère que l’incinération est bien meilleure pour l’environnement.
FUNÉRAILLES. Une fois mort, l’homme n’en a pas fini avec ses émissions de CO2 ! Qu’on enterre le corps ou qu’on l’incinère, des gaz à effet de serre sont émis. Mais quelle est –de ce seul point de vue- la meilleure solution pour le climat? La Fondation des services funéraires de la ville de Paris a voulu en avoir le cœur net et mandaté pour ce faire deux organismes spécialisés dans les analyses de cycle de vie, Durapole et Verteego.
C’est que l’affaire n’est pas simple tant l’organisation des funérailles offre de possibilités. « Le périmètre de notre étude englobe la prise en charge d’un corps jusqu’à son altération », précise Thomas Toutain-Meunier, délégué général de Durapole. Soit, pour l’inhumation la fin d’une concession de 30 ans, car il faut bien faire entrer dans le bilan, l’entretien de la tombe et de l’espace vert que représente le cimetière, soit des émissions de véhicules municipaux !
Un enterrement pèse 3,6 incinérations
Résultat : l’inhumation équivaut à 3,6 crémations et dans certains cas, on peut atteindre 5 crémations. En moyenne, un enterrement émet 833 kilos de CO2 ce qui équivaut à 11% des émissions de CO2 d’un Français moyen sur un an, ou 84% d’un aller-retour Paris-New York, ou encore 4023 kilomètres en voiture.
Ce bilan comprend le cercueil de sa fabrication à sa destination finale, le transport du défunt après sa mise en bière jusqu’au cimetière, la gestion du cimetière et la fin de concession (ossuaire, crémation ou pulvérisation des restes). Le choix de la sépulture représente à lui seul 88% des impacts d’une inhumation. Et il y a beaucoup de différences entre un enterrement en pleine terre sans monument (182 kilos de CO2) et la fabrication d’un caveau qui peut atteindre 1252 kilos.
Un caveau est fabriqué à partir de ciment très émissif en gaz à effet de serre et surtout est surmonté d’un monument en granit. Cette pierre est produite en France en Bretagne et dans le Tarn, mais elle est rarement façonnée dans l’Hexagone. Il faut en effet savoir que 4 monuments sur 5 sont importés, principalement de Chine. Ainsi, le bilan transport est-il désastreux : l’impact est au moins trois fois plus important qu’un monument poli en France.
La Fondation des services funéraires de la ville de Paris a procédé à une comparaison des émissions de gaz à effet de serre entre incinération et inhumation. Où il s’avère que l’incinération est bien meilleure pour l’environnement.
FUNÉRAILLES. Une fois mort, l’homme n’en a pas fini avec ses émissions de CO2 ! Qu’on enterre le corps ou qu’on l’incinère, des gaz à effet de serre sont émis. Mais quelle est –de ce seul point de vue- la meilleure solution pour le climat? La Fondation des services funéraires de la ville de Paris a voulu en avoir le cœur net et mandaté pour ce faire deux organismes spécialisés dans les analyses de cycle de vie, Durapole et Verteego.
C’est que l’affaire n’est pas simple tant l’organisation des funérailles offre de possibilités. « Le périmètre de notre étude englobe la prise en charge d’un corps jusqu’à son altération », précise Thomas Toutain-Meunier, délégué général de Durapole. Soit, pour l’inhumation la fin d’une concession de 30 ans, car il faut bien faire entrer dans le bilan, l’entretien de la tombe et de l’espace vert que représente le cimetière, soit des émissions de véhicules municipaux !
Un enterrement pèse 3,6 incinérations
Résultat : l’inhumation équivaut à 3,6 crémations et dans certains cas, on peut atteindre 5 crémations. En moyenne, un enterrement émet 833 kilos de CO2 ce qui équivaut à 11% des émissions de CO2 d’un Français moyen sur un an, ou 84% d’un aller-retour Paris-New York, ou encore 4023 kilomètres en voiture.
Ce bilan comprend le cercueil de sa fabrication à sa destination finale, le transport du défunt après sa mise en bière jusqu’au cimetière, la gestion du cimetière et la fin de concession (ossuaire, crémation ou pulvérisation des restes). Le choix de la sépulture représente à lui seul 88% des impacts d’une inhumation. Et il y a beaucoup de différences entre un enterrement en pleine terre sans monument (182 kilos de CO2) et la fabrication d’un caveau qui peut atteindre 1252 kilos.
Un caveau est fabriqué à partir de ciment très émissif en gaz à effet de serre et surtout est surmonté d’un monument en granit. Cette pierre est produite en France en Bretagne et dans le Tarn, mais elle est rarement façonnée dans l’Hexagone. Il faut en effet savoir que 4 monuments sur 5 sont importés, principalement de Chine. Ainsi, le bilan transport est-il désastreux : l’impact est au moins trois fois plus important qu’un monument poli en France.