"l'incroyable histoire du mensonge qui a permis la guerre en irak!"

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https://www.nouvelobs.com/l-enquete...-mensonge-qui-a-permis-la-guerre-en-irak.html

C'est le plus grand mensonge de l'histoire de l'espionnage - le plus meurtrier aussi. Une mystification imaginée par un quidam qui a servi de prétexte principal à l'invasion de l'Irak, il y a dix ans. Cette extraordinaire affaire est apparue au grand jour le 5 février 2003, à l'ONU.
Ce soir-là, dans un discours resté célèbre, le secrétaire d'Etat américain, Colin Powell, lançait au monde : "Il ne peut faire aucun doute que Saddam Hussein a des armes biologiques" et "qu'il a la capacité d'en produire rapidement d'autres" en nombre suffisant pour "tuer des centaines de milliers de personnes". Comment ? Grâce à des "laboratoires mobiles" clandestins qui fabriquent des agents atroces tels la "peste, la gangrène gazeuse, le bacille du charbon ou le virus de la variole". Sûr de son fait, le puissant Américain ajoute : "Nous avons une description de première main" de ces installations de la mort. Du moins, le croit-il.
Colin Powell lors de son célèbre discours à l'ONU, le 5 février 2003, présente "les preuves" sur les armes de destruction massive. (Sipa)
La source de cette information effrayante, pièce maîtresse du procès de l'administration Bush contre Saddam Hussein, est, assure Powell aux Nations unies, un "transfuge [qui] vit à l'heure actuelle dans un autre pays, dans la certitude que Saddam Hussein le tuera s'il le retrouve". Il s'agit d'"un témoin direct, un ingénieur chimiste irakien qui a supervisé l'un de ces laboratoires", "un homme qui était présent lors des cycles de production d'agents biologiques". La bonne blague...

Son nom de code "Curveball"
Qui est exactement cet informateur si important ? En février 2003, seule une poignée de personnes une dizaine tout au plus - connaît sa véritable identité, son parcours et son lieu de résidence. Même Colin Powell n'est pas dans la confidence. On ne lui a fourni que son nom de code, "Curveball", et celui de son service traitant, le BND allemand. "A l'époque, je n'avais pas besoin d'en savoir plus, dit aujourd'hui l'ancien secrétaire d'Etat au "Nouvel Observateur". Je pensais qu'évidemment la CIA l'avait interrogé et avait vérifié toutes ses allégations." Quelle erreur !
Dix ans plus tard, on connaît l'identité de cet Irakien qui a fourni le prétexte idéal à ces néo-conservateurs américains obsédés par Saddam Hussein : il s'appelle Rafid al-Janabi. Aux dernières nouvelles, il vit dans un petit appartement avec sa femme et ses deux fils, près de Karlsruhe, en Allemagne. "Le Nouvel Observateur" a reconstitué son histoire hors du commun grâce aux témoignages de plusieurs responsables américains de l'époque, aux rapports de commissions du Congrès sur l'affaire et aux rares interviews que Rafid al-Janabi a accordées ces derniers mois dans quelques médias allemands et anglo-saxons (il n'a jamais répondu à nos multiples demandes d'entretien).
Rafid al-Janabi (Capture d'écran BBC)
Rafid débarque à l'aéroport de Munich en novembre 1999, trois ans avant le discours de Powell. Sorti d'Irak grâce à un passeur, ce solide gaillard a 31 ans et un faux passeport acheté, assure-t-il, à Rabat, au Maroc, l'une des étapes de son long périple vers l'Europe. Arrêté par la police allemande, il est immédiatement envoyé dans un centre d'hébergement pour demandeurs d'asile à Zirndorf, près de Nuremberg.
Le jeune homme devient l'un des 60 000 Irakiens anonymes qui, en Bavière, attendent un titre de séjour permanent. Il comprend vite qu'il a peu de chances (une sur cinq exactement) d'en obtenir un, et encore, pas avant plusieurs années. Entre-temps, il devra végéter dans ce centre surpeuplé. A moins qu'il ne parvienne à sortir du lot.
 

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Premières révélations du petit chimiste
Comme chaque demandeur d'asile, Rafid doit, dès son arrivée, raconter sa vie à un fonctionnaire du centre. "Je suis ingénieur chimiste, diplômé de l'université de Bagdad, dit-il. Je travaillais dans une usine de semences agricoles à Djerf al-Nadaf à 70 kilomètres de Bagdad." A première vue, donc, un jeune Irakien comme tant d'autres, qui étouffait dans un pays écrasé par la dictature et les sanctions internationales. Au bout de quelques jours, il exige de voir un supérieur. Il a des révélations à faire. En réalité, déclare-t-il, les semences ne sont qu'une couverture, le site de Djerf al-Nadaf dépend non du ministère de l'Agriculture, mais de celui de la Défense. L'usine fait partie d'un vaste programme clandestin d'armes biologiques dont il connaît, confie-t-il, tous les détails. Il est prêt à les livrer.
A Zirndorf, c'est le branle-bas de combat. On contacte les services de renseignement, au plus haut niveau. Rafid n'est plus interrogé par un fonctionnaire lambda, mais par un certain Dr Paul, qui se présente comme inspecteur de l'ONU, spécialisé en armes de destruction massive. En fait, c'est le chef de la division contre-prolifération du BND - une huile de l'espionnage.
Un officier "tombé amoureux de sa source"
Au début, cet officier expérimenté est très dubitatif, mais, au bout de quelques jours, il se laisse amadouer par Rafid. Au point de ne plus se méfier, de "tomber amoureux de sa source", comme on dit dans le jargon du renseignement. Le jeune Irakien, qui parle avec enthousiasme, en agitant les bras et en fumant cigarette sur cigarette, est si convaincant ! D'autant plus convaincant que les Occidentaux ne reçoivent plus d'informations sur l'Irak depuis que Saddam Hussein a expulsé les inspecteurs de l'ONU un an auparavant.
A son officier traitant, Rafid assure qu'il est sorti major de sa promotion à l'université de Bagdad en 1994 et que, de ce fait, il a été secrètement embauché, dès la fin de ses études, par la commission de l'industrie militaire, le saint des saints du pouvoir, dirigé par un gendre de Saddam Hussein. "J'ai d'abord travaillé au centre Al-Hakam", dit-il en passant. Al-Hakam ! Le nom fait sursauter Dr Paul. C'est là qu'une équipe des Nations unies chargée de traquer les armes interdites en Irak, l'Unscom, a découvert, quelques années plus tôt, des restes de poulets tués par l'injection de toxines.
Le site était le principal centre clandestin de fabrication d'armes biologiques. Il a été détruit par l'Unscom en 1996. "A Al-Hakam, je me suis occupé pendant deux ans de l'achat des pièces de rechange, assure Rafd. Je peux décrire l'endroit et citer les noms des responsables." On vérifie. Tout concorde.
Le BND envoie un résumé des interrogatoires de la source miracle à son partenaire américain habituel, le service de renseignement de l'US Army, la DIA, qui a une importante base à Munich depuis les années 1950. Là, tout au long de la guerre froide, on a pris l'habitude d'attribuer aux informateurs sur les armes soviétiques un nom de code se terminant par "ball". Comme le pli est pris, Rafid devient donc à la DIA "Curveball" - un surnom que les autres services adopteront sans trouver gênant qu'en argot anglais curveball signifie... "destiné à tromper".
Bel appartement, Mercedes et gardes du corps
Du jour au lendemain, le petit chimiste change radicalement de statut. Fini Zirndorf, le centre d'hébergement surpeuplé. On lui fournit un bel appartement meublé, une télévision câblée, une assurance-maladie, une Mercedes (son rêve !), des gardes du corps et une carte de réfugié politique. Mieux : cinq officiers du BND à la retraite sont chargés de lui rendre la vie le plus agréable possible. Ils lui font visiter la ville et découvrir tous ses plaisirs, ils l'invitent dans les meilleurs restaurants, les boîtes de nuit les plus huppées. Seuls les transfuges de la plus haute importance ont droit à un tel traitement de faveur, à tant de "baby-sitters", comme on dit au BND. Selon le journaliste Bob Drogin, le tout coûtera au service allemand plus de 1 million d'euros en 2000 !
En échange, "Curveball" parle. Beaucoup. Il dit que le projet de laboratoires mobiles est né en 1995. Quand il a compris que l'Unscom allait découvrir le centre d'Al-Hakam, raconte-t-il à Dr Paul, le gendre de Saddam Hussein a décidé de poursuivre le programme biologique dans des unités non repérables par l'Unscom : des camions réfrigérés qui circuleront en ville.
 

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Anthrax, botuline peste... tout y est
Où a lieu l'assemblage de ces effrayants camions labos ? Justement dans la prétendue usine de semences, à Djerf al-Nadaf, dit Rafid. Comment le sait-il ? Parce que c'était lui le responsable du projet, pardi ! Les tests, précise-t-il, ont duré deux ans et les premiers labos sont devenus opérationnels en 1997. Il assure en avoir vu fonctionner sept, qui produisaient des agents létaux tels l'anthrax, la botuline ou la peste.
Il affirme qu'outre Djerf al-Nadaf Saddam Hussein a ordonné la création de six autres sites clandestins de fabrication d'installations mobiles. Le jeune chimiste fournit un détail clé, qui achève de convaincre Dr Paul : avant que les inspecteurs de l'ONU ne soient expulsés d'Irak, les camions de la mort roulaient seulement le vendredi, jour de prière, quand l'Unscom tournait au ralenti.
Première incohérence, "Curveball" s'énerve
Rafid parle, parle... Il parle trop. Au bout de plusieurs mois d'interrogatoire, il confie que le patron de Djerf al-Nadaf, un certain Basil Latif, a un fils et que celui-ci est l'acheteur principal des produits destinés à la fabrication des agents toxiques. Mais Rafid ignore que ce Latif vit désormais à Dubai, où, en octobre 2000, des officiers du BND et du MI6 britannique vont l'interroger. Non seulement Latif dément que le centre qu'il dirigeait produisait des armes biologiques, mais les espions découvrent que son fils unique n'a que 16 ans. Confronté à cette incohérence, "Curveball" s'énerve, jure comme un charretier et refuse de répondre. Dr Paul a compris : sa source bien-aimée lui a probablement menti. En tout cas, il n'est pas fable.
Le BND rompt tout contact avec Rafid pendant dix-huit mois. L'informateur vedette devient un modeste travailleur immigré comme les autres. Il trouve un job chez Burger King à Karlsruhe. En mars 2002, il se marie avec une jeune Marocaine, qui est très vite enceinte. L'affaire "Curveball" devrait s'arrêter là. Seulement voilà, depuis la rupture entre Rafid et le service secret allemand, il y a eu le 11-Septembre et la prise du pouvoir à Washington par les néo-conservateurs. Et ceux-là entendent se servir de son témoignage, quelle que soit sa valeur.
Questionné de nouveau, Rafid change de version
En mai 2002, la CIA demande au BND de reprendre contact avec le jeune Irakien. Elle a reçu copie de la centaine d'interrogatoires de "Curveball" ; elle veut en savoir davantage. Questionné de nouveau, Rafid change de version. Il dit qu'en fait il n'était pas le chef du projet des labos mobiles, seulement un assistant. Il n'a pas vu la production d'agents biologiques, il a quitté Djerf al-Nadaf avant. Puis il s'énerve et ne répond plus au téléphone. La CIA est mise au courant de ce comportement erratique.
Pourtant, quelques semaines plus tard, en octobre 2002, dans un rapport au Congrès très médiatisé, l'agence affirme avec la "plus haute confiance" que l'Irak dispose d'unités mobiles de production d'armes biologiques. Devant une commission parlementaire, le patron de la CIA, George Tenet, précise que son service tient cela d'un "transfuge crédible".
Nommé à la tête de la CIA par Bill Clinton en 1997, George Tenet a démissionné en juillet 2004. (Sipa)
A l'intérieur de l'agence, des voix s'élèvent contre cette utilisation abusive de "Curveball". Le chef de la division Europe, Tyler Drumheller, veut en avoir le cœur net. Il déjeune avec le chef de l'antenne du BND à Washington. Il lui demande que la source soit interrogée par des officiers de la CIA. A quoi bon, c'est un affabulateur, lui répond son interlocuteur. De toute façon, il refuse d'être questionné par des Américains ou des Israéliens. Donc c'est non. L'Allemand précise que son service a proposé à "Curveball", devenu dépressif, d'aller se faire oublier en Turquie, mais l'Irakien a refusé.
 

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La Maison Blanche veut croire que, malgré tout, "Curveball" a dit la vérité...
L'affaire semble entendue. Pourtant, au bureau de la CIA chargé du dossier des armes de destruction massive, on veut croire que, malgré tout, "Curveball" a dit la vérité. Comment aurait-il pu connaître tant de détails ? George Tenet n'a pas le choix : le 18 décembre 2002, il écrit à son homologue allemand, August Hanning. Il lui demande officiellement si la CIA peut utiliser les informations de sa source. Il le prie également d'accepter que "Curveball" soit interrogé par un agent américain. Le patron du BND répond deux jours plus tard. Pour l'interrogatoire, c'est toujours non. Mais pour utiliser ce qu'il dit, c'est oui, à condition de ne pas mentionner le nom du service traitant et en n'oubliant pas que les dires de cette source n'ont pas été "confirmés".
Malgré ces mises en garde, la Maison-Blanche tient à utiliser les allégations de "Curveball" dans le discours sur l'état de l'Union que George Bush doit prononcer le 28 janvier 2003. "W" veut mobiliser les ardeurs guerrières du Congrès et de l'opinion. Washington demande le point de vue du chef de l'antenne de la CIA à Berlin. Celui-ci répond le 27 que "l'utilisation de cette source [serait] très problématique".
Pourtant, le président des Etats-Unis conservera le passage sur les laboratoires mobiles dans son discours. De même que Colin Powell, à l'ONU, quelques jours plus tard. "Tenet ne nous a pas dit qu'il y avait tant de réserves sur "Curveball", explique aujourd'hui le colonel Wilkerson, qui a aidé le secrétaire d'Etat à rédiger son discours. En fait, il était sûr qu'après la guerre l'armée américaine allait trouver des armes de destruction en Irak et que, du coup, ces histoires de source pas fable seraient oubliées."
Après le renversement de Saddam Hussein, le Pentagone a envoyé un équipe chargée de découvrir les armes de destruction massive en Irak. Ils n'ont trouvé aucune preuve... 100.000 civils tués en dix ans de guerre. (Sipa)
Quelques mois après l'invasion de l'Irak, quand il est devenu évident que Saddam Hussein n'avait pas de telles armes, un groupe d'agents de la CIA a entrepris de comprendre l'affaire "Curveball". Ils ont interrogé une soixantaine de personnes qui avaient connu Rafid de près ou de loin. Ils ont découvert que le jeune chimiste n'était pas sorti major de sa promotion mais dernier ; qu'il avait bien travaillé quelques mois à Djerf al-Nadaf mais en tant qu'assistant et non chef de projet ; et surtout que ce site n'était qu'une usine de semences agricoles et rien d'autre. De son plus proche ami d'enfance, ils ont appris aussi que Rafid était un "menteur congénital".
Enfin, il leur a été révélé qu'après Djerf al-Nadaf la source vedette du BND avait travaillé dans une maison de production de films dont il s'était fait licencier pour vol et que, par la suite, il était devenu chauffeur de taxi à Bagdad.
Sa source : un gros rapport des inspecteurs de l'ONU
Comment a-t-il pu berner si longtemps le BND et la CIA ? Comment a-t-il inventé et rendu crédible son histoire de laboratoires mobiles ? Une commission du Congrès a cherché à savoir si, comme d'autres transfuges, Rafid avait été briefé puis envoyé en Europe par Ahmed Chalabi, le chef d'un parti d'opposants à Saddam Hussein qui a réussi à intoxiquer une partie de la presse et des services américains. Bien que l'un de ses frères ait fait partie de ce groupe, il semble que Rafid lui-même n'ait eu aucun contact avec Chalabi et ses sbires.
Les spécialistes pensent plutôt qu'il a agi seul, qu'avant de quitter l'Irak le jeune chimiste devenu chauffeur de taxi a lu sur internet le très gros rapport que les inspecteurs de l'ONU avaient publié après leur expulsion du pays. C'est là qu'il a pu mémoriser les noms des responsables du programme biologique avant son démantèlement et la description précise du site d'Al-Hakam. C'est là aussi qu'il a appris que les inspecteurs de l'ONU avaient mis la main sur une note écrite au début des années 1990, dans laquelle l'un des ingénieurs du programme biologique proposait à ses chefs de créer des laboratoires mobiles, plus faciles à cacher. Rafd ignorait que cette idée, jugée "trop compliquée", n'avait pas été retenue.
 

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Un "menteur" rémunéré par l'Etat
Malgré ces découvertes embarrassantes, ou peut-être à cause d'elles, le BND accorde en 2004 à "Curveball" un salaire mensuel de 3 000 euros. C'est une compagnie bidon montée à Munich par le service secret qui le rémunère en tant que "spécialiste en marketing". En échange, il lui est interdit de parler à la presse. Pourtant son nom est révélé pour la première fois en 2007 par la chaîne américaine CBS. Le public allemand apprend alors que Raifid, qualifié de "menteur" par la CIA en mai 2004, est rémunéré par l'Etat.
Le scandale est tel que Rafid perd son salaire. Il tente alors sa chance en Irak et se présente aux élections législatives de mars 2010, où il ne recueille que 17 000 voix. Il revient, penaud, dans son pays d'adoption, dont il a acquis la nationalité, et accorde sa première interview en février 2011, au quotidien britannique "The Guardian". Il y reconnaît avoir menti sur cette histoire de labos mobiles. "J'ai eu la chance, dit-il, d'avoir inventé quelque chose qui a fait tomber Saddam." Depuis, lors de ses rares apparitions publiques, il se plaint de vivre du minimum social et, surtout, que le BND ne lui paie plus ses notes de téléphone.
Article publié dans 'le Nouvel Observateur" du 7 mars.
 

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voilà le fameux cuverball, le gros boeuf assoiffé d'argent, qui est indirectement responsable de la mort de centaines de milliers d'enfants iraquien....

Les néo colons veulent faire la même chose en Syrie aujourd'hui

 

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@Southpaw tu vas la mettre en prison? :D




END WAR: Madeleine Albright Says Deaths Of 500,000 Iraqi Children Is Worth It; UN Sanction Genocide

Effects of Iraq Sanctions by Anup Shah October 02, 2005 When asked on US television if she [Madeline Albright, US Secretary of State] thought that the death of half a million Iraqi children [from sanctions in Iraq] was a price worth paying, Albright replied: "This is a very hard choice, but we think the price is worth it." — John Pilger...March 4, 2000 1. Amy Goodman: ... many say that, although president Bush led this invasion, that president Clinton laid the groundwork with the sanctions and with the previous bombing of Iraq. You were president Clinton's U.S. Ambassador to the United Nations.... the U.N. sanctions, for example ... led to the deaths of more than a half a million children, not to mention more than a million Iraqis. 2. Governor Richardson: Well, I stand behind the sanctions. I believe that they successfully contained Saddam Hussein. I believe that the sanctions were an instrument of our policy. [Emphasis Added] 3. Amy Goodman: To ask a question that was asked of U.S. Ambassador to the U.N. Madeleine Albright, do you think the price was worth it, 500,000 children dead? 4. Governor Richardson: Well, I believe our policy was correct, yes — Governor Richardson Calls for an Exit Strategy in Iraq and Stands by the Clinton-Era Sanctions, Democracy Now, September 22, 2005 Changing role of sanctions? When Iraq invaded Kuwait, economic sanctions were applied, until March 1991, to pressure them to leave. After that, the sanctions took on a new purpose: to get Iraq to comply with the cease fire terms embodied in the UN Resolution 687, which included the elimination of its weapons of mass destruction and recognizing the sovereignty of Kuwait. However, at various stages throughout the sanctions, it was often said by U.S. officials that the sanctions would not be lifted until the Saddam Hussein regime had gone. For years, people from grassroots activists to top United Nations officials had strongly opposed the sanctions because of their effects on ordinary Iraqi citizens, but to no avail. On May 22, 2003, the United Nations (U.N) Security Council voted to lift the sanctions, Saddam's regime having been toppled. The vote was 14 to 1 (Syria refusing to vote). But the passing of this resolution was also controversial: * In the past, the U.S. and U.K., primarily, had been most vocal in maintaining sanctions, though now, they were the main drivers to lift them, showing the political power the two nations have in the international arena. * While the political issues in this resolution were hardly presented in the British media, for example, some 150 peace organizations and Non Governmental Organizations (NGOs) from around the world protested the resolution for virtually legitimizing the U.S.-led invasion of Iraq and endorsing the foreign occupation of a U.N. member state. * As the previous link details, the resolution was passed by what the 150 groups described as bribes and threats by the U.S. on other members of the Council. * It also provides political legitimacy to U.S. rule (for now) in Iraq. * One additional effect is that it "did not specify the role of the International Atomic Energy Agency (IAEA) in declaring Iraq free of weapons of mass destruction; it did not end the U.N. arms embargo against the country and it did not clarify the U.N.'s role in a future Iraq." While the sanctions appear to be lifted then, the future of Iraq is still under a lot of questions. But the history of the sanctions regime and its toll on the Iraqi people have been very devastating which is what the rest of this page looks at. Since the 1991 Gulf War, a combination of the effects of war, sanctions, deteriorating health care provisions, contaminated water, military actions, etc. have contributed to a humanitarian disaster in Iraq, further exacerbated by military strikes, such as those in 1998. Even the Secretary General of the UN, Koffi Annan had politely expressed his disappointment. (CLICK LINK FOR LIST) The sanctions had also been pointed out as being illegal. The previous link is to a paper presented to the International Law Association, in February 2000. It concluded that "The blockade/sanctions regime is by its nature inherently illegal under the Geneva Protocol, for three reasons. First, it targets civilians in breach of Articles 48 and 51(2). Secondly, it constitutes indiscriminate attack, in breach of Article 51(3). Thirdly and most flagrantly, it employs starvation as a method of warfare, in breach of Article 54."
 

Marieprotege

Quatre-saisons
https://www.nouvelobs.com/l-enquete...-mensonge-qui-a-permis-la-guerre-en-irak.html

C'est le plus grand mensonge de l'histoire de l'espionnage - le plus meurtrier aussi. Une mystification imaginée par un quidam qui a servi de prétexte principal à l'invasion de l'Irak, il y a dix ans. Cette extraordinaire affaire est apparue au grand jour le 5 février 2003, à l'ONU.
Ce soir-là, dans un discours resté célèbre, le secrétaire d'Etat américain, Colin Powell, lançait au monde : "Il ne peut faire aucun doute que Saddam Hussein a des armes biologiques" et "qu'il a la capacité d'en produire rapidement d'autres" en nombre suffisant pour "tuer des centaines de milliers de personnes". Comment ? Grâce à des "laboratoires mobiles" clandestins qui fabriquent des agents atroces tels la "peste, la gangrène gazeuse, le bacille du charbon ou le virus de la variole". Sûr de son fait, le puissant Américain ajoute : "Nous avons une description de première main" de ces installations de la mort. Du moins, le croit-il.
Colin Powell lors de son célèbre discours à l'ONU, le 5 février 2003, présente "les preuves" sur les armes de destruction massive. (Sipa)
La source de cette information effrayante, pièce maîtresse du procès de l'administration Bush contre Saddam Hussein, est, assure Powell aux Nations unies, un "transfuge [qui] vit à l'heure actuelle dans un autre pays, dans la certitude que Saddam Hussein le tuera s'il le retrouve". Il s'agit d'"un témoin direct, un ingénieur chimiste irakien qui a supervisé l'un de ces laboratoires", "un homme qui était présent lors des cycles de production d'agents biologiques". La bonne blague...

Son nom de code "Curveball"

Qui est exactement cet informateur si important ? En février 2003, seule une poignée de personnes une dizaine tout au plus - connaît sa véritable identité, son parcours et son lieu de résidence. Même Colin Powell n'est pas dans la confidence. On ne lui a fourni que son nom de code, "Curveball", et celui de son service traitant, le BND allemand. "A l'époque, je n'avais pas besoin d'en savoir plus, dit aujourd'hui l'ancien secrétaire d'Etat au "Nouvel Observateur". Je pensais qu'évidemment la CIA l'avait interrogé et avait vérifié toutes ses allégations." Quelle erreur !
Dix ans plus tard, on connaît l'identité de cet Irakien qui a fourni le prétexte idéal à ces néo-conservateurs américains obsédés par Saddam Hussein : il s'appelle Rafid al-Janabi. Aux dernières nouvelles, il vit dans un petit appartement avec sa femme et ses deux fils, près de Karlsruhe, en Allemagne. "Le Nouvel Observateur" a reconstitué son histoire hors du commun grâce aux témoignages de plusieurs responsables américains de l'époque, aux rapports de commissions du Congrès sur l'affaire et aux rares interviews que Rafid al-Janabi a accordées ces derniers mois dans quelques médias allemands et anglo-saxons (il n'a jamais répondu à nos multiples demandes d'entretien).
Rafid al-Janabi (Capture d'écran BBC)
Rafid débarque à l'aéroport de Munich en novembre 1999, trois ans avant le discours de Powell. Sorti d'Irak grâce à un passeur, ce solide gaillard a 31 ans et un faux passeport acheté, assure-t-il, à Rabat, au Maroc, l'une des étapes de son long périple vers l'Europe. Arrêté par la police allemande, il est immédiatement envoyé dans un centre d'hébergement pour demandeurs d'asile à Zirndorf, près de Nuremberg.
Le jeune homme devient l'un des 60 000 Irakiens anonymes qui, en Bavière, attendent un titre de séjour permanent. Il comprend vite qu'il a peu de chances (une sur cinq exactement) d'en obtenir un, et encore, pas avant plusieurs années. Entre-temps, il devra végéter dans ce centre surpeuplé. A moins qu'il ne parvienne à sortir du lot.
On le savait !
 
voilà le fameux cuverball, le gros boeuf assoiffé d'argent, qui est indirectement responsable de la mort de centaines de milliers d'enfants iraquien....

Les néo colons veulent faire la même chose en Syrie aujourd'hui


Son histoire loufoque a surtout été un prétexte. La CIA aurait de toute façon trouvé autre chose.

La Syrie c’est différent, si ce n’et que Bachar est le nouveau Saddam au. Yeux des USA et de la France.

J’ai pas souvenir qu’on ait sorti de telles foutaises.
 

nordia

🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦
Quand on criaient au complot tout le monde se moquer exemple les attentats du 11 septembre qui est une grosse arnaque le printemps arabe aussi etc.....
 
Un sombre mytho à réussi un mener en bateau des services secrets. Ils étaient tellement avide de trouver des preuves qu’ils ont tout gober!

Ps: et c’est une marocaine qui a décrocher le gros lot mdrr
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
Il a largement détrôné comme escroc le français qui a réussi à faire croire qu'il avait été un important résistant pendant l'occupation allemande en France et même le type qui a fait croire qu'il était juif pour travailler au sentier.

 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
Quand on criaient au complot tout le monde se moquer exemple les attentats du 11 septembre qui est une grosse arnaque le printemps arabe aussi etc.....
C'est ça qui est énervant, c'est que tout le monde savait que c'était une grosse mascarade cette déclaration de guerre
Combien de victimes gratuites pour s'accaparer des richesses naturelles des pays de la région? Combien de victimes à venir?
Ahe pardon on leur offre une carte de séjour en France.... venez venez, déracinez-vous, quittez-tout, laissez-nous gérer tout ça...
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
je pense qu on exagère en donnant tant d importance a ce type
avec lui ou sans lui les dés étaient deja jetées.
donnez trop d'importance à ce type c'est comme donner trop d'importance à bachar, à saddam, à sarkozy, à kim, à netankharou... on continue? lequel a le plus de litre de sang versé entre les mains?

Donnez de l'importance mais pas à n'importe qui c'est ça?
Y a t il une échelle dans la barbarie? Y'en a t il est qui soit mieux que les autres?
arrêtez...
 

Pentarebus

inventeur du Pentarebus
VIB
donnez trop d'importance à ce type c'est comme donner trop d'importance à bachar, à saddam, à sarkozy, à kim, à netankharou... on continue? lequel a le plus de litre de sang versé entre les mains?

Donnez de l'importance mais pas à n'importe qui c'est ça?
Y a t il une échelle dans la barbarie? Y'en a t il est qui soit mieux que les autres?
arrêtez...
celui qui tire les ficelles...
 

nordia

🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦
Les ADM en Irak, tout le monde savait que c’etait du vent. Par contre, le 11/09, c’était une illusion d’optique?

Non un vrai complot comment convaincre l'opinion américaine d'en en finir avec l’Irak....
 
A

AncienMembre

Non connecté
Ils ont renouvelé les mensonges et la désinformation pour la Libye (super doc hier soir sur la 5) .... ont essayé avec la Syrie... mais ça n'a pas pris.
 

nordia

🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦
De tout façon le monde marche grâce au complot depuis le début de la civilisation il est naïve de croire le contraire
 
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