Un nouveau rapport de la rapporteuse spéciale de l’ONU Francesca Albanese dévoile le nom des entités qui tirent profit du génocide perpétré par Israël à Gaza.
La Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Francesca Albanese, a publié le 30 juin un rapport fondateur intitulé «De l’économie de l’occupation à l’économie du génocide».
Ce rapport se concentre sur les entités économiques qui tirent profit du génocide actuel à Gaza.
Bien que le rapport lui-même cite de nombreux noms, allant des États aux entreprises, en passant par les banques et les universités, Albanese conclut que «les entités mentionnées dans le présent rapport ne constituent qu’une fraction d’une structure beaucoup plus profonde d’implication des structures marchandes, qui facilitent les violations et les crimes commis dans les territoires palestiniens occupés parce qu’ils en tirent profit».
Ce rapport fait suite à deux autres rapports importants publiés par Albanese l’année dernière : «Anatomie d’un génocide» en mars 2024 et «Le génocide comme méthode coloniale d’effacement» en octobre 2024. Dans ce dernier, Albanese a montré comment Israël étend son génocide de Gaza à la Cisjordanie.
Selon elle, il existe trois éléments principaux dans la prise de contrôle colonialiste d’Israël : le déplacement, le remplacement et l’effacement. Le génocide est la forme la plus extrême d’effacement, mais il répond à une logique d’élimination plus large qui s’inscrit dans le cadre d’un plan plus vaste d’«effacement colonial».
Compte tenu de son mandat sur les territoires occupés depuis 1967, c’est là qu’Albanese concentre son analyse. L’occupation israélienne depuis 1967 a bénéficié d’un large soutien économique, en particulier de la part du monde des affaires, et ces acteurs ont pour la plupart continué à apporter leur soutien alors qu’Israël passait à la phase suivante de l’effacement colonial : le génocide.
Ce rapport vise à montrer comment des entreprises ont permis le déplacement, le remplacement et l’effacement de la vie palestinienne, en exposant «l’intégration des économies de l’occupation coloniale et du génocide». Le rapport se termine par un appel à l’action émouvant. Selon les termes d’Albanese, «les activités commerciales qui permettent et tirent profit de l’anéantissement de la vie de personnes innocentes doivent cesser. Les entreprises doivent refuser de se faire complices de violations des droits humains et de crimes internationaux, faute de quoi elles auront à rendre des comptes».
La Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Francesca Albanese, a publié le 30 juin un rapport fondateur intitulé «De l’économie de l’occupation à l’économie du génocide».
Ce rapport se concentre sur les entités économiques qui tirent profit du génocide actuel à Gaza.
Bien que le rapport lui-même cite de nombreux noms, allant des États aux entreprises, en passant par les banques et les universités, Albanese conclut que «les entités mentionnées dans le présent rapport ne constituent qu’une fraction d’une structure beaucoup plus profonde d’implication des structures marchandes, qui facilitent les violations et les crimes commis dans les territoires palestiniens occupés parce qu’ils en tirent profit».
Ce rapport fait suite à deux autres rapports importants publiés par Albanese l’année dernière : «Anatomie d’un génocide» en mars 2024 et «Le génocide comme méthode coloniale d’effacement» en octobre 2024. Dans ce dernier, Albanese a montré comment Israël étend son génocide de Gaza à la Cisjordanie.
Selon elle, il existe trois éléments principaux dans la prise de contrôle colonialiste d’Israël : le déplacement, le remplacement et l’effacement. Le génocide est la forme la plus extrême d’effacement, mais il répond à une logique d’élimination plus large qui s’inscrit dans le cadre d’un plan plus vaste d’«effacement colonial».
Compte tenu de son mandat sur les territoires occupés depuis 1967, c’est là qu’Albanese concentre son analyse. L’occupation israélienne depuis 1967 a bénéficié d’un large soutien économique, en particulier de la part du monde des affaires, et ces acteurs ont pour la plupart continué à apporter leur soutien alors qu’Israël passait à la phase suivante de l’effacement colonial : le génocide.
Ce rapport vise à montrer comment des entreprises ont permis le déplacement, le remplacement et l’effacement de la vie palestinienne, en exposant «l’intégration des économies de l’occupation coloniale et du génocide». Le rapport se termine par un appel à l’action émouvant. Selon les termes d’Albanese, «les activités commerciales qui permettent et tirent profit de l’anéantissement de la vie de personnes innocentes doivent cesser. Les entreprises doivent refuser de se faire complices de violations des droits humains et de crimes internationaux, faute de quoi elles auront à rendre des comptes».