La variation des prix est inférieure à 1% cette année, reflétant une croissance atone.
Un niveau anormalement bas pour un pays comme le Maroc. Il n’est pas sans conséquences sur les agents économiques.
Faut-il injecter des liquidités pour relancer la machine ?
En 2019, l’inflation devrait s’établir à 0,8% contre 1,1% en 2018. A fin août 2019, l’indice des prix à la consommation a quasiment fait du surplace (0,2%) par rapport à la même période en 2018.
En 2020, l’inflation devrait rester limitée à 1%. C’est en dessous de 2%, niveau que les pays développés prennent comme objectif de stabilité des prix. Pour les pays en voie de développement, l’objectif d’inflation doit être bien supérieur.
Ahmed Lahlimi, Haut-commissaire au plan, ne rate aucune occasion pour dénoncer cette situation qu’il trouve anormale.
Lors de la présentation du budget économique exploratoire 2020 en juillet dernier, il avait déclaré : "J’ai fait un benchmark et il n’y a pas un seul pays comparable qui réalise une inflation inférieure à 2%. Ils sont tous à 7 ou 8%. C’est un scandale".
Lahlimi appelle tout le temps à ouvrir le robinet du crédit et à lâcher l’inflation pour relancer la croissance.
Pour l’Etat, des prix qui stagnent sont synonymes de faible évolution des recettes fiscales, notamment celles de la TVA. En parallèle, si efforts de rationalisation des dépenses il y a, ils sont annihilés car une économie de 1.000 quand l’inflation est de 3%, n’a pas la même valeur que quand cette dernière est de 0,5%.
Pour les entreprises, une inflation faible ralentit l’évolution du chiffre d’affaires et rend les patrons peu motivés à investir et à embaucher. Celles qui sont endettées sont encore plus pénalisées, surtout quand le taux d’inflation est inférieur à celui des taux d’intérêts.
Pour les ménages, des prix stables peuvent être bénéfiques en termes de pouvoir d’achat, mais seulement à court terme.
Car cette situation induit à moyen terme de faibles augmentations de salaires et une hausse du chômage (du fait de la croissance atone). Et comme pour les entreprises, une inflation basse est pénalisante pour les ménages endettés.
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Un niveau anormalement bas pour un pays comme le Maroc. Il n’est pas sans conséquences sur les agents économiques.
Faut-il injecter des liquidités pour relancer la machine ?
En 2019, l’inflation devrait s’établir à 0,8% contre 1,1% en 2018. A fin août 2019, l’indice des prix à la consommation a quasiment fait du surplace (0,2%) par rapport à la même période en 2018.
En 2020, l’inflation devrait rester limitée à 1%. C’est en dessous de 2%, niveau que les pays développés prennent comme objectif de stabilité des prix. Pour les pays en voie de développement, l’objectif d’inflation doit être bien supérieur.
Ahmed Lahlimi, Haut-commissaire au plan, ne rate aucune occasion pour dénoncer cette situation qu’il trouve anormale.
Lors de la présentation du budget économique exploratoire 2020 en juillet dernier, il avait déclaré : "J’ai fait un benchmark et il n’y a pas un seul pays comparable qui réalise une inflation inférieure à 2%. Ils sont tous à 7 ou 8%. C’est un scandale".
Lahlimi appelle tout le temps à ouvrir le robinet du crédit et à lâcher l’inflation pour relancer la croissance.
Pour l’Etat, des prix qui stagnent sont synonymes de faible évolution des recettes fiscales, notamment celles de la TVA. En parallèle, si efforts de rationalisation des dépenses il y a, ils sont annihilés car une économie de 1.000 quand l’inflation est de 3%, n’a pas la même valeur que quand cette dernière est de 0,5%.
Pour les entreprises, une inflation faible ralentit l’évolution du chiffre d’affaires et rend les patrons peu motivés à investir et à embaucher. Celles qui sont endettées sont encore plus pénalisées, surtout quand le taux d’inflation est inférieur à celui des taux d’intérêts.
Pour les ménages, des prix stables peuvent être bénéfiques en termes de pouvoir d’achat, mais seulement à court terme.
Car cette situation induit à moyen terme de faibles augmentations de salaires et une hausse du chômage (du fait de la croissance atone). Et comme pour les entreprises, une inflation basse est pénalisante pour les ménages endettés.

L’inflation est trop faible, faut-il oser une baisse du taux directeur ? - Médias24
La variation des prix est inférieure à 1% cette année, reflétant une croissance atone. Un niveau anormalement bas pour un pays comme le Maroc. Il n’est pas sans conséquences sur les agents économiques. Faut-il injecter des liquidités pour relancer la machine ?
