blog de Marie DELARUE 

Le Festival de Cannes s’est achevé ce week-end, ses tralalas et ses froufrous renvoyés en fond de scène par une actualité politique chargée. Reste que stars de la politique ou stars du septième art, c’est toujours du cinéma. Et, là aussi, il y a les premiers et les seconds rôles, les figurants, ceux qui rament et ceux qui se la pètent, ceux qui collent les affiches et ceux qui se poussent du coude pour être sur l’écran ou sur le tapis rouge.
Le Festival a toujours eu ses starlettes. Des « créatures » qui n’ont, sur leur CV, que leurs mensurations avantageuses et l’audace pour en tirer profit. Un envoi du Figaro sur le site de son supplément pour les dames titrait, ce lundi : « Les marches du Festival de Cannes sont connues pour être le summum de la gloire. Pourtant, certaines starlettes, sans aucune actualité cinématographique, s’improvisent en aventurières du glamour perdu sur le tapis rouge. Les photographes s’en donnent évidemment à cœur joie. » Forcément, puisqu’elles sont là pour ça. C’est-à-dire pour offrir « la plupart du temps, des tenues pour le moins tape-à-l’œil », mettant en avant « leurs paillettes à gogo et leurs poses outrancières ».
Emballées au mieux comme des bonbons sous cellophane, au pire juste ficelées comme des rôtis, elles offrent à qui en veut leurs seins ou leurs fesses dénudés, voire les deux. D’où cette question : à l’heure où Mme Schiappa prétend faire de toutes les jeunes femmes des victimes en puissance et coller derrière chaque mâle un détecteur de testostérone, est-ce bien raisonnable de lâcher toutes ces jeunes dindes dans la basse-cour ? Question subsidiaire : pensez-vous que les starlettes en question, croisant sur le tapis rouge un Weinstein, refuseraient de monter dans sa chambre ?
Cela pour dire que nous vivons dans un drôle de monde où les corps sont à la fois l’objet d’un culte malsain et celui d’un drôle de commerce.
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Le Festival de Cannes s’est achevé ce week-end, ses tralalas et ses froufrous renvoyés en fond de scène par une actualité politique chargée. Reste que stars de la politique ou stars du septième art, c’est toujours du cinéma. Et, là aussi, il y a les premiers et les seconds rôles, les figurants, ceux qui rament et ceux qui se la pètent, ceux qui collent les affiches et ceux qui se poussent du coude pour être sur l’écran ou sur le tapis rouge.
Le Festival a toujours eu ses starlettes. Des « créatures » qui n’ont, sur leur CV, que leurs mensurations avantageuses et l’audace pour en tirer profit. Un envoi du Figaro sur le site de son supplément pour les dames titrait, ce lundi : « Les marches du Festival de Cannes sont connues pour être le summum de la gloire. Pourtant, certaines starlettes, sans aucune actualité cinématographique, s’improvisent en aventurières du glamour perdu sur le tapis rouge. Les photographes s’en donnent évidemment à cœur joie. » Forcément, puisqu’elles sont là pour ça. C’est-à-dire pour offrir « la plupart du temps, des tenues pour le moins tape-à-l’œil », mettant en avant « leurs paillettes à gogo et leurs poses outrancières ».
Emballées au mieux comme des bonbons sous cellophane, au pire juste ficelées comme des rôtis, elles offrent à qui en veut leurs seins ou leurs fesses dénudés, voire les deux. D’où cette question : à l’heure où Mme Schiappa prétend faire de toutes les jeunes femmes des victimes en puissance et coller derrière chaque mâle un détecteur de testostérone, est-ce bien raisonnable de lâcher toutes ces jeunes dindes dans la basse-cour ? Question subsidiaire : pensez-vous que les starlettes en question, croisant sur le tapis rouge un Weinstein, refuseraient de monter dans sa chambre ?
Cela pour dire que nous vivons dans un drôle de monde où les corps sont à la fois l’objet d’un culte malsain et celui d’un drôle de commerce.
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