On a bien compris que tu crains pour ta culture à tord, je dirais...
Concernant la femme en niqab dont tu parles, il faut la comprendre et placer les insultes qu'elle a conféré dans le contexte. Après tout, elle reste humaine !
Voici son témoignage :
"Ce dimanche 31 juillet 2011 vers 18h, mon amie et moi marchions paisiblement en direction de la gare dAulnay-sous-Bois. Arrivées près du parking de la gare, une voiture de police sarrête à notre niveau et le policier me crie: « retires moi ça, cest interdit!!! » je rétorque que parmi mes droits, je peux mhabiller comme je lentends. Il ajoute: « est-ce que vous voulez que je vous contrôle ? « , je réponds que cela ne me dérangeais pas. Chose quil navait sans doute pas apprécié.
Lui et ses deux collègues policiers descendent du véhicule et là commence un dialogue de sourds. Le même policier me rappelle quil est interdit de dissimuler mon visage et je lui réponds que jai le droit de pratiquer ma religion comme je lentends que ce soit dans un espace public comme privé. Une autre voiture arrive et trois policiers dont une femme, en sortent. La femme sapproche de moi en enfilant une paire de gants et mannonce quelle va me palper. A ma grande surprise ils ne mont pas demandé de décliner mon identité, alors je décide dappeler mon avocat. Nulle part dans la circulaire de Guéant, il nest fait allusion à une palpation surtout que jacceptais de décliner mon identité et de procéder à l identification, j étais donc en droit de refuser la palpation.
Étonnés de mon appel à lavocat, les policiers se concertent et passent des appels à leurs supérieurs depuis leurs véhicules. De là, débute une grande divergence entre eux, à savoir
me palper ou non? Je décide daccepter la palpation sous condition déviter mes parties intimes, chose quils ont refusés. Ils décident de membarquer au commissariat de police de Sevran, sans mavoir demandé de décliner mon identité, ni procéder à lidentification. Ils mempoignent pour me mettre les menottes, la suite en image.."