Abdelaziz Berrada va signer pour quatre ans avec le club Al Rayan du Qatar.
L’international marocain a donc quitté l’équipe espagnole de Getafe où il était l’auteur, la saison écoulée, de performances des plus remarquables.
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On se souvient du match aller du championnat espagnol entre Getafe et le Real Madrid.
D’un tir imparable, Berrada a battu le grand Casillas, avant d’être à l’origine du second but de son équipe. Une prestation qui lui a valu les éloges de la presse ibérique, mais aussi celles de l’ancien entraîneur madrilène José Mourinho.
Depuis, que de rumeurs ont circulé : On l’annonçait tantôt au Real tantôt à Chelsea.
Zidane, lui-même, a manifesté un intérêt particulier pour le jeune prodige marocain. Mais une chose est sûre : Berrada était promu à un bel avenir.
Sans doute une nouvelle saison en Liga lui aurait-elle ouvert les portes de la gloire.
Lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations, tandis que les Lions de l’Atlas traînaient les pieds, Berrada était au four et moulin et fut .... l’une des trop rares satisfactions de cette décevante CAN.
Abdelaziz Barrada était devenu un élément incontournable du team national.
L’opinion publique l’apprécie, les spectateurs l’applaudissent chaleureusement et la critique l’épargne au moment où presque tout le monde en prend pour son grade.
Cependant, il avait –l’âge oblige- encore besoin de temps pour mûrir, pour que son talent éclose.
Son transfert au club quatari d’Al Rayan a surpris grand monde.
Au point qu’un commentateur averti a dit : « Berrada s’enterre vivant ».
A juste titre d’ailleurs puisque Berrada en découdra désormais avec des joueurs pour la plupart retraités, venus au Qatar pour une dernière pige en contrepartie de sommes mirobolantes.
Il ne retrouvera pas l’ambiance de la Liga, ni des joueurs de la classe de Messi ou Ronaldo.
A 24 ans, l’international marocain a du chemin devant lui avant d’opter pour une retraite dorée aux pays du Golfe à l’instar de Kharja (32 ans).
Et puis que dire du revirement des responsables de Getafe, qui ne juraient que par son nom ?
Il est vrai que dix (10) millions d’euros, le montant du transfert de Berrada, feraient saliver bien des clubs aux moyens limités.
C’est aussi cela le revers de la médaille du foot-business sous l’ère Blatter, l’homme qui a vidé de son sens le sport le plus populaire au monde.[/b]
Désormais, le foot obéit à la loi du plus fort, du plus offrant. « Tout se vend et tout s’achète »-comme dit le grand Abdelouhab Doukkali dans une remarquable chanson « Souk Al Bacharya ».
Navrant.
Abdelkader El-Aine
menara.ma [/b]
L’international marocain a donc quitté l’équipe espagnole de Getafe où il était l’auteur, la saison écoulée, de performances des plus remarquables.
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On se souvient du match aller du championnat espagnol entre Getafe et le Real Madrid.
D’un tir imparable, Berrada a battu le grand Casillas, avant d’être à l’origine du second but de son équipe. Une prestation qui lui a valu les éloges de la presse ibérique, mais aussi celles de l’ancien entraîneur madrilène José Mourinho.
Depuis, que de rumeurs ont circulé : On l’annonçait tantôt au Real tantôt à Chelsea.
Zidane, lui-même, a manifesté un intérêt particulier pour le jeune prodige marocain. Mais une chose est sûre : Berrada était promu à un bel avenir.
Sans doute une nouvelle saison en Liga lui aurait-elle ouvert les portes de la gloire.
Lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations, tandis que les Lions de l’Atlas traînaient les pieds, Berrada était au four et moulin et fut .... l’une des trop rares satisfactions de cette décevante CAN.
Abdelaziz Barrada était devenu un élément incontournable du team national.
L’opinion publique l’apprécie, les spectateurs l’applaudissent chaleureusement et la critique l’épargne au moment où presque tout le monde en prend pour son grade.
Cependant, il avait –l’âge oblige- encore besoin de temps pour mûrir, pour que son talent éclose.
Son transfert au club quatari d’Al Rayan a surpris grand monde.
Au point qu’un commentateur averti a dit : « Berrada s’enterre vivant ».
A juste titre d’ailleurs puisque Berrada en découdra désormais avec des joueurs pour la plupart retraités, venus au Qatar pour une dernière pige en contrepartie de sommes mirobolantes.
Il ne retrouvera pas l’ambiance de la Liga, ni des joueurs de la classe de Messi ou Ronaldo.
A 24 ans, l’international marocain a du chemin devant lui avant d’opter pour une retraite dorée aux pays du Golfe à l’instar de Kharja (32 ans).
Et puis que dire du revirement des responsables de Getafe, qui ne juraient que par son nom ?
Il est vrai que dix (10) millions d’euros, le montant du transfert de Berrada, feraient saliver bien des clubs aux moyens limités.
C’est aussi cela le revers de la médaille du foot-business sous l’ère Blatter, l’homme qui a vidé de son sens le sport le plus populaire au monde.[/b]
Désormais, le foot obéit à la loi du plus fort, du plus offrant. « Tout se vend et tout s’achète »-comme dit le grand Abdelouhab Doukkali dans une remarquable chanson « Souk Al Bacharya ».
Navrant.
Abdelkader El-Aine
menara.ma [/b]