L'interview vérité de mehdi benatia à telquel

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Le Truand
  • Date de début Date de début
http://www.telquel-online.com/conte...buffer&utm_medium=twitter&utm_campaign=Buffer

Je vous conseille de lire surtout quand il parle de l'équipe nationale.
Un vrai bonhomme

Le jeune footballeur a rejoint la Roma en juillet dernier. TelQuel lui a rendu visite dans la capitale italienne. Il nous parle de son parcours, de sa nouvelle vie et du désastre de la sélection nationale.
Benatia ? Un grand joueur, on a vite compris à qui on avait affaire… On est très contents de l’avoir chez nous. » Silvano, chauffeur de taxi de son état, est volubile. Il tripote son autoradio : « Ecoute, il y a cinq radios qui ne parlent que de la Roma, 24 heures sur 24, alors quand je parle d’un joueur, je connais mon sujet ». En signant à la Roma, Mehdi Benatia ne s’imaginait sans doute pas dans quel bain de passion il s’apprêtait à plonger. Parce qu’aux cinq radios consacrées au club, il faut ajouter une télévision, un quotidien et une trentaine de sites Internet. Contrairement aux grandes équipes du nord (Juve, Inter ou Milan AC), qui peuvent compter sur une armée de tifosi dans tout le pays, la Roma est le club des Romains. Et si vous parlez de la Lazio à Silvano, il s’énerve : « La Lazio, ça n’existe pas ici, à Rome, c’est le club de la région, ils n’ont même pas le mot Rome dans leur nom, faites-moi confiance, vous ne trouverez aucun supporter en ville ». Soit.
Etonnant, pourtant, que cette ferveur n’ait accouché que de trois titres de champion et d’une seule coupe de l’UEFA, un palmarès plutôt léger. Alors, lorsque la Roma talonne la Juve au classement, après une série historique de dix victoires successives (record absolu du Calcio), c’est toute la ville qui se met à rêver d’un quatrième Scudetto, ou au moins d’une qualification à la glorieuse Ligue des champions. Un début de saison en forme de miracle ? Plutôt le résultat du travail d’un homme, Rudy Garcia, l’entraîneur français arrivé de Lille dans une lourde ambiance de scepticisme. Plus quelques belles surprises : la résurrection de De Rossi, taulier de la maison romaine peu inspiré l’an passé, la nouvelle jeunesse du Brésilien Maicon, 32 ans au compteur, la révélation de Strootman. Et une évidence rappelée : Francesco Totti est l’âme de cette équipe.
Le jeune footballeur a rejoint la Roma en juillet dernier. TelQuel lui a rendu visite dans la capitale italienne. Il nous parle de son parcours, de sa nouvelle vie et du désastre de la sélection nationale.
Benatia ? Un grand joueur, on a vite compris à qui on avait affaire… On est très contents de l’avoir chez nous. » Silvano, chauffeur de taxi de son état, est volubile. Il tripote son autoradio : « Ecoute, il y a cinq radios qui ne parlent que de la Roma, 24 heures sur 24, alors quand je parle d’un joueur, je connais mon sujet ». En signant à la Roma, Mehdi Benatia ne s’imaginait sans doute pas dans quel bain de passion il s’apprêtait à plonger. Parce qu’aux cinq radios consacrées au club, il faut ajouter une télévision, un quotidien et une trentaine de sites Internet. Contrairement aux grandes équipes du nord (Juve, Inter ou Milan AC), qui peuvent compter sur une armée de tifosi dans tout le pays, la Roma est le club des Romains. Et si vous parlez de la Lazio à Silvano, il s’énerve : « La Lazio, ça n’existe pas ici, à Rome, c’est le club de la région, ils n’ont même pas le mot Rome dans leur nom, faites-moi confiance, vous ne trouverez aucun supporter en ville ». Soit.
Etonnant, pourtant, que cette ferveur n’ait accouché que de trois titres de champion et d’une seule coupe de l’UEFA, un palmarès plutôt léger. Alors, lorsque la Roma talonne la Juve au classement, après une série historique de dix victoires successives (record absolu du Calcio), c’est toute la ville qui se met à rêver d’un quatrième Scudetto, ou au moins d’une qualification à la glorieuse Ligue des champions. Un début de saison en forme de miracle ? Plutôt le résultat du travail d’un homme, Rudy Garcia, l’entraîneur français arrivé de Lille dans une lourde ambiance de scepticisme. Plus quelques belles surprises : la résurrection de De Rossi, taulier de la maison romaine peu inspiré l’an passé, la nouvelle jeunesse du Brésilien Maicon, 32 ans au compteur, la révélation de Strootman. Et une évidence rappelée : Francesco Totti est l’âme de cette équipe.
 
Retour
Haut