La lira turque dégringole

Les pertes de la lira turque, qui durent depuis des mois, prennent désormais des proportions dramatiques. La monnaie du pays a perdu 16% de sa valeur par rapport à l'€uro du jour au lendemain, contre 23% la semaine dernière et à peine moins de 45% sur un an. Dans les dernières heures, jusqu'à Lir. 6,75 pour 196331 un dollar.
 

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Le président turc Recep Tayyip Erdogan a pris la parole pour sa propagande. Il a blâmé l'Occident pour l'effondrement de la lire. Il a parlé d'une "guerre économique" et a élevé l'Occident à l'image d'un ennemi. "Ceux qui ont des dollars, des euros, de l'or sous l'oreiller - vont les changer en livre turque dans nos banques", a déclaré Erdogan. (Il rêve?)
Les marchés financiers n'étaient pas très enthousiastes à ces propos. Pendant le discours d'Erdogan, la lire a encore chuté de 4% par rapport au dollar. Et attisant le feu, le président américain Donald Trump a tweeté, que les États-Unis allaient doubler les droits de douane sur l'acier et de l'aluminium envers la Turquie en raison de la faiblesse des tarifs de change . La bourse turque a dérapé temporairement dans l'après-midi de 13% .

Cette évolution est si féroce qu’elle diffuse maintenant dans toute l’Europe, ce qui rend les investisseurs et les banques centrales nerveux. L'arrière-plan est diversifié mais remonte essentiellement à la politiques plutôt idiosyncratique du président Erdogan. Non seulement il a été impliqué dans des relations de politique étrangère avec l'Union européenne et les États-Unis, mais ses politiques économiques et financières sont plutôt non conventionnelles. En attendant, les doutes sur sa stratégie semblent augmenter rapidement sur les marchés financiers.
 
Aie le début de la fin de l'union sacrée.......la rue va le rappeler très vite à l'ordre.
J’espère qu'il ne va pas faire marche arrière sur 2 ou 3 sujets d'Affaires étrangères.
 
c'est fou via twiter Trump fait couler l’économie d'un pays.

avec une déclaration, il fait perdre 20% à la monnaie turque.

qui aurait pu croire que Twitter serait une arme aussi efficace?

après facebook qui fait élire des présidents, twitter qui fait chuter des monnaies, google qui connait l'homme mieux qu'il ne se connait, on comprend mieux pourquoi la cia a financé les gafa....bien plus puissant que l'arme nucléaire.
 
non non ca n a rien a voir
les pays emergent comme la turquie et le bresil tout ces pays la leur economie
est entrain de s effondrer pourquoi parceque il sont fragile et ils font tourner
la planche a billet qui fait devaluer leur monnaie
faut pas croire on fait la meme chose en europe qu au usa qu au japon mais ca
prends moins de temps
faut savoir que la planete complete utilise ses dernière cartouches c est quoi
c est la planche billet appelé vulgerment quantitavie easing un mot scientiphique
pour dire on coule la planete sous de la fause monnaie
on abaissé les taux d interets au maximum donc reste plus a fabriqué de la fause
monnaie c est ce que tout le monde fait y compris la chine
 
Monsieur Erdogan vient d'affirmer que la Turquie ne risquait rien car elle a Allah. ahah

Pour plus de sécurité il a néanmoins demandé aux possesseurs de devises fortes de les échanger contre des lira.
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
Si les turcs font le contraire, qu'ils convertissent leurs économies en devise étrangères fortes pour sauver leurs économies, Erdogan sera à sec, il pourra toujours fabriquer des billets de Monopoly mais ça ne lui servira à rien.
 

Yoel1

VIB
Les pertes de la lira turque, qui durent depuis des mois, prennent désormais des proportions dramatiques. La monnaie du pays a perdu 16% de sa valeur par rapport à l'€uro du jour au lendemain, contre 23% la semaine dernière et à peine moins de 45% sur un an. Dans les dernières heures, jusqu'à Lir. 6,75 pour 196331 un dollar.
petit article
Trump-Erdogan, le combat de coqs

La livre turque chute de manière spectaculaire, les bourses européennes marquent le coup et des esprits chagrins prédisent déjà une prochaine crise financière. C’est la conséquence du bras de fer engagé entre Recep Erdogan et Donald Trump. Le premier retient un pasteur évangéliste américain dont le second exige la libération immédiate. Voilà le prétexte de la brouille qui tourne à l’affaire d’État. Dans le combat d’ego, pas vraiment d’égal à égal, l’oncle Sam tape fort et taxe lourdement l’acier ottoman. Cette mauvaise manière enfonce un peu plus une économie déjà mal en point. Et dire que les deux pays se posent en alliés fidèles au sein de l’OTAN ! Le néosultan, tactique habituelle, rameute aussitôt ses troupes et pointe un complot de l’étranger. Pour redresser sa monnaie, il invite les bons citoyens à échanger « l’or caché sous les matelas » contre des devises nationales. La sienne, de devise, vaut son pesant de cacahuètes : « Ils ont les dollars, mais nous avons Allah ! ». Un compatriote ironique lui a déjà répondu sur internet : « Je vais donc demander à Dieu de payer mon loyer ».
LA SUITE
https://www.ledauphine.com/politique/2018/08/12/trump-erdogan-le-combat-de-coqs-xuqh
 
Si les turcs font le contraire, qu'ils convertissent leurs économies en devise étrangères fortes pour sauver leurs économies, Erdogan sera à sec, il pourra toujours fabriquer des billets de Monopoly mais ça ne lui servira à rien.

Les réserves de devises détenues par des particuliers c'est une goutte d'eau dans l'océan qui ne résorbera pas le désastre commercial.
Et puis les détenteurs de € et $ attendent que ça baisse encore avant de se décider.
 
Cette fois ce ne seront pas les militaires qui réussiront à renverser le président Erdogan. Ce ne sera pas le mouvement du prédicateur Gülen, et encore moins l'opposition incompétente turque.
En fin de compte, c’est l’économie qui pourrait faire tomber le président tout puissant turc: la monnaie nationale en chute libre, l’inflation galopante, la vague de faillites et les licenciements massifs qui ont suivi les troubles.
Voilà comment l'histoire pourrait se dérouler, et c'est comme ça que l'ère Erdogan pourrait se terminer.
 
L’hémorragie semble etre stoppé, le Turcs remonte sans doute grace à plusieurs facteurs :
-Le peuple Turc n'a pas paniqué pour prendre d’assaut les banque
-le Qatar qui à promis d'investir 15 milliard d'euro
-Les promesse fait par la banque central Turcs

Si les US ne rajoute pas d'autre sanctions la Turquie eéchaperra bien à cette crise sans trop de dégât.

Il semble que seul la vieillesse pourra vaincre Erdogan, finalement.

ps : Le peuple Turc peut également remercier le Qatar et le Pakistan pour leur soutien.
 

Yoel1

VIB
L’hémorragie semble etre stoppé, le Turcs remonte sans doute grace à plusieurs facteurs :
-Le peuple Turc n'a pas paniqué pour prendre d’assaut les banque
-le Qatar qui à promis d'investir 15 milliard d'euro
-Les promesse fait par la banque central Turcs

Si les US ne rajoute pas d'autre sanctions la Turquie eéchaperra bien à cette crise sans trop de dégât.

Il semble que seul la vieillesse pourra vaincre Erdogan, finalement.

ps : Le peuple Turc peut également remercier le Qatar et le Pakistan pour leur soutien.

Je te trouves très optimiste ..... c'est pas les 15 milliards du Quatar qui vont redresser la barre .... de en plus la Turquie leur sera redevable et puis d'un point vue géostratégique , c'est pas vraiment le meilleur choix en se moment :prudent:
 
Je te trouves très optimiste ..... c'est pas les 15 milliards du Quatar qui vont redresser la barre .... de en plus la Turquie leur sera redevable et puis d'un point vue géostratégique , c'est pas vraiment le meilleur choix en se moment :prudent:

La Turquie avait déjà choisi le Quatar bien avant contre l'Arabie Saoudite et compagnie. C'est le Quatar qui paye sa dette....
Puis bien sur que le Qatar ne suffit pas seul, mais plusieurs raison (notamment que le peuple Turc n'a pas envahi les banque pour retirer l'argent) qui explique pourquoi le Dollars chute depuis (bien qu'elle ne prendra certainement pas sa valeur avant la crise diplomatique avec les US).

A mon d'avoir de nouvelle sanctions US, cela ne va pas ce transformer en crise économique.
 
Amère ironie pour le président turc Erdogan: Au moment même de son plus grand succès électoral, il est plus que jamais en situation d'échec.
Il y a deux mois à peine, son triomphe semblait total lorsqu'il a remporté les élections pour une présidence absolue. Quinze ans après son accession au pouvoir, Erdogan croyait avoir acquis une position inattaquable.
Non seulement le parlement, l'armée et le système judiciaire sont sous son contrôle, et les médias ont dû chanter ses louanges ou disparaitre.
Malheureusement même les gouvernements européens n'osent guère se manifester, car ils comptent sur la Turquie comme rempart contre les flux de réfugiés de Syrie, d'Iraq, d'Afghanistan et j'en oublie.
 
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