Les officiers de Tsahal affirment que ces meurtres ne sont pas des erreurs isolées, mais s’inscrivent dans une stratégie baptisée « Opération Poisson Salé »
Des soldats Israéliens ont ouvert le feu sur des Palestiniens non armés, qui attendaient une aide humanitaire.
Des soldats de Tsahal ont affirmé à Haaretz, avoir pour ordre, de tirer sur des civils non armés, dans des sites d’aide humanitaire à Gaza, alors qu’auncune menace etait présente. Des centaines de Palestiniens ont été tués
Haaretz a rapporté que des soldats israéliens ont délibérément ouvert le feu sur des Palestiniens non armés, près des centres de distribution d’aide alimentaire à Gaza, gérés par la soi-disant « Organisation humanitaire de Gaza », sur instruction de leurs commandants.
Des civils palestiniens affamés, dont des enfants, cherchaient désespérément de l’aide à Rafah auprès d’un centre d’aide américain (GHF).
Les soldats ont décrit ces zones comme un « champ de la mort », précisant : « Il n’y a ni ennemi ni armes. »
Les officiers de Tsahal affirment que ces meurtres ne sont pas des erreurs isolées, mais s’inscrivent dans une stratégie baptisée « Opération Poisson Salé », la version israélienne de l’opération Feu Rouge, Feu Vert. « On tire, ils s’enfuient, on tire encore », a déclaré un soldat. « C’est notre moyen de communication. »
Des témoignages révèlent que les commandants israéliens ont donné l’ordre aux troupes d’ouvrir le feu sur les civils s’approchant des sites d’aide avant leur ouverture ou après leur fermeture, en utilisant des mitrailleuses, des mortiers et des grenades. Les soldats ont décrit des tirs à balles réelles systématiques, y compris depuis des chars.
Un soldat a déclaré : « Je peux affirmer sans équivoque que les gens n’étaient pas proches des forces armées et ne les mettaient pas en danger. Ils les ont simplement… tués. Ils ont banalisé le meurtre d’innocents. »
Un officier a déclaré qu’ils tiraient « pour signaler à la population qu’il s’agissait d’une zone de combat ». Les soldats faisaient état de victimes chaque jour.
Un autre soldat se souvient avoir reçu l’ordre de tirer un obus sur la foule « pour envoyer un message ».
Les centres d’aide sont gérés par la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis et fondée par Israël avec l’aide de personnalités évangéliques des États-Unis proches de Trump et Netanyahou. Les points de contrôle ne sont ouverts qu’une heure par jour.
Des soldats israéliens ont déclaré que des équipes de démolition étaient souvent présentes sur les sites d’aide humanitaire et que des entrepreneurs privés étaient payés pour raser les maisons à proximité. Un combattant a déclaré : « Des gens sont tués pour que quelqu’un puisse démolir une maison et être payé. »
Des officiers ont déclaré que l’armée supprimait des images des centres d’aide et utilisait la GHF pour maintenir l’illusion d’une aide humanitaire.
Le parquet militaire israélien a ordonné un examen par le Mécanisme d’évaluation et d’établissement des faits de l’état-major afin de déterminer si les fusillades constituent des crimes de guerre.
Un officier supérieur de réserve a déclaré :
« On nous a constamment répété qu’il n’y avait pas de des personnes non impliquées à Gaza, et apparemment, cela s’est infiltré au sein des forces. »
« Ils ont simplement normalisé ce qu’on appelle tuer des innocents.
Depuis le 27 mai, 549 Palestiniens ont été tués et plus de 4 000 blessés près des centres d’aide
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