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Livrés à eux-mêmes en plein coeur de paris, des enfants plongent dans la toxicomanie et la violence
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[QUOTE="Babouchemasquee, post: 15042265, member: 365381"] [B]Les structures d'accueil traditionnelles inadaptées[/B] Le chef d’une brigade spécialisée de terrain (BST) parle d’enfants à la fois [I]"très virulents"[/I] - l’un d’entre eux l’a gazé avec une bombe lacrymogène - mais auxquels[I] "on a parfois plus envie de tirer l’oreille que de les présenter à un officier de police judiciaire"[/I]. Vu leur âge, ils ne sont généralement même pas auditionnés. Envoyés en foyer, [I]"ils cassent tout et finissent par ressortir"[/I], poursuit ce policier. Face à cet échec des mises à l’abri habituelles pour les mineurs isolés, la mairie de Paris a mandaté l'association[URL='http://www.horslarue.org/'] Hors la Rue[/URL] pour entrer en contact avec ces jeunes. Un éducateur arabophone a été recruté et un accueil de jour leur est proposé. Ils peuvent s'y restaurer, se laver, se reposer. Mais la drogue ne facilite pas les choses, relève Séverine Canale, responsable de la communication d’Hors la Rue. Pour la nuit, un foyer spécifique d’une dizaine de places a été mis à disposition, permettant de commencer à stabiliser une partie de ces enfants.[I]"Ça marche pour certains, ça ne marche pas pour tous tout le temps. Mais on est en train d'inventer cette solution"[/I], souligne le maire PS du XVIIIe arrondissement, Eric Lejoindre, qui a [I]"bon espoir qu'on arrive à être capable de les maintenir, puis de les sortir de la rue et de leur apporter les soins médicaux dont ils ont besoin"[/I]. [B]Des motivations au départ qui restent floues[/B] Hors la rue a identifié 25 jeunes concernés par cette situation de grande détresse. Ils sont quelques dizaines, selon la mairie du XVIIIe. Mais [I]"on en voit dans d’autres arrondissements"[/I], indique un policier. Pour tenter d’éclaircir leur situation, les autorités ont sollicité mi-mars le consulat du Maroc ainsi que les services sociaux de plusieurs villes espagnoles. L'une des questions qui se pose est de savoir si ces enfants sont sous l’emprise de réseaux criminels. Selon les premières investigations policières, cela ne semble pas être le cas, même s’il reste encore beaucoup de zones d’ombre sur leurs parcours et leurs motivations. [I]“Certains viennent de familles déchirées, donc ils viennent directement de la rue au Maroc. Mais la plupart poursuivent un projet migratoire. Ils ont décidé de migrer vers l’Espagne ou un autre pays européen. Ils cherchent avant tout une meilleure situation économique",[/I] nous explique Catalina Perrazo, conseillère juridique de [URL='https://www.savethechildren.net/']Save The Children[/URL] en Espagne. Sources francetvinfo.fr [/QUOTE]
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