Menu
Accueil
Forums
Liste des forums
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Liste des forums
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Actualités françaises
Livrés à eux-mêmes en plein coeur de paris, des enfants plongent dans la toxicomanie et la violence
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="Drianke, post: 16274070, member: 174325"] [B]Le fichier biométrique dans le viseur des associations[/B] Ce que Violaine Husson constate avant tout, c’est cette suspicion généralisée à l’égard des enfants étrangers «justement parce qu’ils sont étrangers». Les autorités font donc peu cas de ces jeunes arrivants, soupçonnés de mentir sur leur âge pour bénéficier d’une protection. La responsable associative dénonce des éléments spécifiques à la situation des enfants étrangers, «intégrés pour la première fois dans un texte législatif sur l’asile et l’immigration, alors qu’en France, le système de la protection de l’enfance ne fait pas de distinction entre les enfants français et les enfants étrangers». [I]«On se retrouve avec des protections à plusieurs vitesses entre les enfants français et les enfants étrangers. L’arrivée des enfants étrangers en France, qui a été un peu plus importante ces dernières années, a mis en lumière les dysfonctionnements de l’aide sociale à l’enfance.» Violaine Husson [/I] Violaine Husson s’inquiète par ailleurs des conséquences du fichier biométrique créé par la loi asile et immigration, qui rassemble les empreintes digitales et les données de tous les jeunes étrangers évalués mineurs à leur arrivée en France, pour faciliter leur prise en charge selon les pouvoirs publics. «Ce fichier biométrique remet en cause l’intérêt supérieur de l’enfant et la protection de la vie privée puisqu’un certain nombre de personnes qui ne relèvent pas de la protection de l’enfance ont accès à ces données», précise-t-elle. Depuis le déploiement de ce dispositif sur tout le territoire national, Violaine Husson observe une baisse du nombre de mineurs qui sollicitent une aide et, par conséquent, un renforcement de leur invisibilité et de leur précarité. Car leurs premiers interlocuteurs sont désormais les commissariats ou les préfectures, «pour vérifier et croiser les données et leurs empreintes digitales dans différents fichiers», alors que ce devrait être les services de l’aide sociale à l’enfance, répartis dans les 101 départements français. Plus inquiétant encore, dans le cas où les données des mineurs sont recensées dans d’autres fichiers, une mesure d’éloignement peut être prise «alors même que le jeune n’a pas eu la possibilité de saisir le juge des enfants». «Des enfants peuvent donc être expulsés sans qu’aucune autorité judiciaire n’ait examiné leur situation», fustige encore la responsable des questions Genre et Protections à la Cimade. Le Conseil constitutionnel examinera mardi 9 juillet la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) posée par les 22 organisations de la Cimade au sujet de l’article 51 de la loi asile et immigration relatif au fichier biométrique des mineurs non accompagnés. «Nous attendons qu’il reconnaisse l’atteinte injustifiée et disproportionnée que porte cet article à l’exigence constitutionnelle de protection de l’intérêt supérieur de l’enfant et au droit au respect de la vie privée et dénonçons l’impact dramatique de ce fichier sur la protection de ces enfants vulnérables», réclame l’association [U]dans un communiqué publié hier[/U]. à suivre [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Actualités françaises
Livrés à eux-mêmes en plein coeur de paris, des enfants plongent dans la toxicomanie et la violence
Haut