Livrés à eux-mêmes en plein coeur de paris, des enfants plongent dans la toxicomanie et la violence

Ce sont des scènes dignes des favelas brésiliennes. Depuis quelques semaines, dans le quartier de la Goutte-d’Or, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, des enfants d'une dizaine d’années sont livrés à eux-mêmes. Parfois violents, ils sniffent de la colle, le jour comme la nuit. Rétifs aux dispositifs de prise en charge traditionnels, ces enfants toxicomanes venus du Maroc laissent riverains et autorités désemparés. Qui sont-ils ? Comment sont-ils arrivés-là ? Franceinfo est allé à leur rencontre.

Il est 18h30. Le square Alain Bashung vient de fermer. Furtivement, une silhouette en doudoune grise franchit la grille et s’installe au fond du parc. À intervalles réguliers, on voit devant son visage un sac en plastique orange qui se gonfle et se dégonfle. De temps en temps, le garçon sort de sa poche un tube de colle forte, en garnit les parois du sachet et replonge le nez dedans.

Il est agité mais veut bien échanger quelques mots. Il dit avoir 11 ans, même s’il en fait un peu plus. Il parle essentiellement arabe, dit être arrivé en France il y a cinq mois, être venu pour le travail. S’il sniffe de la colle, c’est parce qu’il a beaucoup de problèmes, explique-t-il. On n’en saura pas plus. Son œil devient vitreux. Il court dans un sens, puis dans l’autre, tente de nous chiper nos clés de voiture avant de chanter dans le micro.

Un parcours chaotique
Des enfants ou jeunes adolescents vivant dans la rue, on en croise d’autres dans le quartier. Youssef et Hamza ont souvent une cigarette ou un joint à la bouche, des yeux cernés. Ils racontent des parcours similaires. Partis du Maroc, ils ont passé quelques mois ou années en Espagne, puis sont arrivés en France récemment.

Anas n'est ici que depuis quelques jours. Provocateur, il tente de rentrer dans le square au moment où celui-ci ferme. Plus de chaussures et une simple toile en guise de pantalon, il dit sortir de garde à vue pour un vol de téléphone portable. Il en a tiré 300 euros. Il va se racheter des baskets et un pantalon auprès des vendeurs à la sauvette du métro La Chapelle.

Anas a sans doute un peu plus que les 14 ans qu’il annonce. Ses parents sont, dit-il, restés à Fès. Il échange avec eux de temps en temps. Ils l’incitent à revenir mais lui ne le fera que quand il aura "beaucoup d’argent". S’il n’est pas resté à Barcelone, où il a transité plusieurs mois, c’est, dit-il, parce qu’il n’y avait pas de travail. Il semble toutefois déçu par la situation en France.

Isolement, drogue, violence, une spirale infernale
Anas dort dans un squat. Pour d’autres enfants, c’est le square ou alors des Autolibs ou des voitures dont ils forcent les portières. Des dégradations que supportent de moins en moins les riverains. Theodore Ceccone tient la pizzeria Bella Dona. Il voit depuis le début de l’année ces enfants errer par groupe d’une dizaine ou plus, de plus en plus violents. Les scènes qu'ils rapportent sont à peine croyables. "Ils ont entouré deux touristes asiatiques, ils ont commencé à les toucher, à essayer de les voler. Un jour, il y a eu un petit entre eux qui s'est fait égorgé. Heureusement, un monsieur a mis sa main sur la gorge pour arrêter le sang qui giclait et le Samu est intervenu", raconte le patron du restaurant.

Des enfants "shootés, hystériques, fous à lier, le regard vide", poursuit une voisine qui ne rentre plus chez elle à pied le soir. Mohammed, le boucher qui fait face au square, raconte qu'une fois, il a dû mettre à l’abri dans sa boutique une dame âgée qui se faisait malmener.

"Ils disent oui mais après c'est comme si je n'avais rien dit. C'est des bébés pour moi. Ils ont 8 ans, 12 ans. Ça fait trop mal de voir une jeunesse perdue", se désespère Mohammed. Avec d’autres riverains, il vient de co-signer une lettre envoyée il y a quelques jours aux autorités. Ils demandent des mesures "sans délai", "dans l’intérêt de ces enfants" et "du quartier" aussi. Mais les autorités font face à une situation inédite en France, même si déjà repérée en Espagne, Belgique ou Suède. Inédite à la fois par le très jeune âge de ces enfants et aussi par leur toxicomanie.
 
Les structures d'accueil traditionnelles inadaptées
Le chef d’une brigade spécialisée de terrain (BST) parle d’enfants à la fois "très virulents" - l’un d’entre eux l’a gazé avec une bombe lacrymogène - mais auxquels "on a parfois plus envie de tirer l’oreille que de les présenter à un officier de police judiciaire". Vu leur âge, ils ne sont généralement même pas auditionnés. Envoyés en foyer, "ils cassent tout et finissent par ressortir", poursuit ce policier.

Face à cet échec des mises à l’abri habituelles pour les mineurs isolés, la mairie de Paris a mandaté l'association Hors la Rue pour entrer en contact avec ces jeunes. Un éducateur arabophone a été recruté et un accueil de jour leur est proposé. Ils peuvent s'y restaurer, se laver, se reposer. Mais la drogue ne facilite pas les choses, relève Séverine Canale, responsable de la communication d’Hors la Rue.
Pour la nuit, un foyer spécifique d’une dizaine de places a été mis à disposition, permettant de commencer à stabiliser une partie de ces enfants."Ça marche pour certains, ça ne marche pas pour tous tout le temps. Mais on est en train d'inventer cette solution", souligne le maire PS du XVIIIe arrondissement, Eric Lejoindre, qui a "bon espoir qu'on arrive à être capable de les maintenir, puis de les sortir de la rue et de leur apporter les soins médicaux dont ils ont besoin".

Des motivations au départ qui restent floues
Hors la rue a identifié 25 jeunes concernés par cette situation de grande détresse. Ils sont quelques dizaines, selon la mairie du XVIIIe. Mais "on en voit dans d’autres arrondissements", indique un policier. Pour tenter d’éclaircir leur situation, les autorités ont sollicité mi-mars le consulat du Maroc ainsi que les services sociaux de plusieurs villes espagnoles.

L'une des questions qui se pose est de savoir si ces enfants sont sous l’emprise de réseaux criminels. Selon les premières investigations policières, cela ne semble pas être le cas, même s’il reste encore beaucoup de zones d’ombre sur leurs parcours et leurs motivations. “Certains viennent de familles déchirées, donc ils viennent directement de la rue au Maroc. Mais la plupart poursuivent un projet migratoire. Ils ont décidé de migrer vers l’Espagne ou un autre pays européen. Ils cherchent avant tout une meilleure situation économique", nous explique Catalina Perrazo, conseillère juridique de Save The Children en Espagne.

Sources francetvinfo.fr
 
Le souci c'est qu'aucune structure n'existe en France pour ce genre de "cas".

En Espagne il existe des foyers pour ces mineures arrivés illégalement.Ìls sont pris en charge, vont à l'école, on leur offre un foyer pour pouvoir s'intégrer.
Et ça marche très bien.
 

Curios

VIB
Bladinaute averti
Le souci c'est qu'aucune structure n'existe en France pour ce genre de "cas".

En Espagne il existe des foyers pour ces mineures arrivés illégalement.Ìls sont pris en charge, vont à l'école, on leur offre un foyer pour pouvoir s'intégrer.
Et ça marche très bien.
ben si c'est dit dans l'article,mais ils cassent tout et en plus ils ne veulent pas y aller en foyer où ils pourraient être pris en charge,préférant voler et agresser,phénomène connu en Allemagne.

Arrivée du Maroc d’enfants isolés et toxicomanes : un phénomène inédit à Paris
Ces migrants mineurs passés par l’Espagne REFUSENT toute prise en charge et errent dans le quartier de Barbès.

Ce soir-là, ils sont une quinzaine à arpenter ce petit bout de macadam, entre le square Alain-Bashung et la rue de la Goutte-d’Or, dans le 18e arrondissement de Paris. Le plus jeune n’a pas l’air d’avoir plus de 10 ans, le plus âgé, à peine 15. Bonnets ou casquettes vissés sur la tête, ils vont et viennent en petits groupes, passent d’un trottoir à l’autre, rebroussent chemin… Des allers-retours incessants, sans but, ponctués par un triste rituel : de temps à autre, ils plongent leur visage dans un sac en plastique et inspirent de la colle à pleins poumons.

Cela fait deux mois que ces adolescents sont arrivés du Maroc. Deux mois qu’ils errent ainsi dans le quartier de Barbès, seuls, refusant toute prise en charge par les pouvoirs publics. Difficile d’évaluer leur nombre : la Ville de Paris en a identifié vingt-quatre, âgés de 9 à 16 ans. Ils pourraient être une centaine, selon l’Office français de l’immigration et de l’intégration. « Des mineurs isolés aussi jeunes, toxicomanes et REFRACTAIRES à toute aide, c’est du jamais-vu à Paris », explique-t-on à la mairie. Le phénomène a pris les autorités de court. Et met les nerfs des riverains à rude épreuve.



Planté devant l’entrée d’une laverie automatique de la rue de Jessaint, Ouakka, 79 ans, ouvre l’œil. Sa mission ? Empêcher ces enfants de pénétrer dans l’établissement. « Ils fument, ils crachent, ils boivent, ils se droguent, ils insultent et vandalisent », souffle-t-il. Cherchant refuge pour la nuit, certains ont forcé la porte à plusieurs reprises pour camper sur les machines à laver. D’autres ont squatté des Autolib’. « Défoncés à la colle, ils sont hyper agressifs », raconte Théodore Ceccon, 37 ans, gérant du restaurant italien d’en face, La Bella Donna. « On les a vus se battre au cutter, agresser une jeune fille de 14 ans pour lui voler son sac, cambrioler le studio du boucher, défoncer la porte d’une école… »

Tous passés par l’Espagne
« On ne peut pas envoyer des enfants de 9 ans en prison !, rappelle-t-on à la Ville de Paris. Tous les services de la ville ont été missionnés pour trouver une solution. » L’association Hors la rue (spécialisée dans le soutien aux mineurs étrangers) est la seule à être parvenue à établir un contact. Mais les premières tentatives d’hébergement se sont soldées par un échec : ils se sont enfuis au milieu de la nuit. « A priori, ce sont des enfants des rues, explique...


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/artic...a-paris_5093968_3224.html#TheUzy7jZ0K40APY.99
 
oui j'ai très bien lu l'article...
merci.

Et tu peux aussi citer ça :

"Les structures d'accueil traditionnelles inadaptées
Le chef d’une brigade spécialisée de terrain (BST) parle d’enfants à la fois "très virulents" - l’un d’entre eux l’a gazé avec une bombe lacrymogène - mais auxquels "on a parfois plus envie de tirer l’oreille que de les présenter à un officier de police judiciaire". Vu leur âge, ils ne sont généralement même pas auditionnés. Envoyés en foyer, "ils cassent tout et finissent par ressortir", poursuit ce policier.

Face à cet échec des mises à l’abri habituelles pour les mineurs isolés, la mairie de Paris a mandaté l'association Hors la Rue pour entrer en contact avec ces jeunes. Un éducateur arabophone a été recruté et un accueil de jour leur est proposé. Ils peuvent s'y restaurer, se laver, se reposer. Mais la drogue ne facilite pas les choses, relève Séverine Canale, responsable de la communication d’Hors la Rue.
Pour la nuit, un foyer spécifique d’une dizaine de places a été mis à disposition, permettant de commencer à stabiliser une partie de ces enfants."Ça marche pour certains, ça ne marche pas pour tous tout le temps. Mais on est en train d'inventer cette solution", souligne le maire PS du XVIIIe arrondissement, Eric Lejoindre, qui a "bon espoir qu'on arrive à être capable de les maintenir, puis de les sortir de la rue et de leur apporter les soins médicaux dont ils ont besoin"."

Donc face à des jeunes complétement défoncé à la colle 24H/24 comment tu veux qu'il tiennent en place ?

Tu as connu des drogués ?


ben si c'est dit dans l'article,mais ils cassent tout et en plus ils ne veulent pas y aller en foyer où ils pourraient être pris en charge,préférant voler et agresser,phénomène connu en Allemagne.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/artic...a-paris_5093968_3224.html#TheUzy7jZ0K40APY.99
 
A

AncienMembre

Non connecté
Quelle tristesse !
Comment cela peut il arriver à Paris ?
Ça me rappelle les documentaires sur les enfants des rues de Russie et d'Indes.
 
Quelle tristesse !
Comment cela peut il arriver à Paris ?
Ça me rappelle les documentaires sur les enfants des rues de Russie et d'Indes.


Parce que à la base ils arrivent en Espagne... mais la situation économique là bas est au plus bas.
Donc ils viennent en France dans l'espoir d'avoir un avenir.

Mais cette bande est complétement paumé, ils se droguent.
Et on sait tous très bien les effets néfastes de cette m*rde.
 

Espiegle69

Evil Halouf
Il y a une solution, ça s'appelle un charter direction le Maroc. Ces gamins sont foutus, ils n'ont aucun avenir en France qui n'est pas responsable du surplus démographique d'une société qui ferait bien d'investir dans des plannings familiaux pour les familles pauvres.
 
Il y a une solution, ça s'appelle un charter direction le Maroc. Ces gamins sont foutus, ils n'ont aucun avenir en France qui n'est pas responsable du surplus démographique d'une société qui ferait bien d'investir dans des plannings familiaux pour les familles pauvres.
D'un côté tu as raison ce sont des enfants avec des parents vivants! Iles devraient être rapatriés et le Maroc devrait s'en occuper au lieu d'investir dans des trucs de m erde pour attirer les touristes! :fou: Ça fout la rage que toi halouf que t'es tu es l'occasion de pouvoir dire tout ça !
 

Espiegle69

Evil Halouf
D'un côté tu as raison ce sont des enfants avec des parents vivants! Iles devraient être rapatriés et le Maroc devrait s'en occuper au lieu d'investir dans des trucs de m erde pour attirer les touristes! :fou: Ça fout la rage que toi halouf que t'es tu es l'occasion de pouvoir dire tout ça !

Dire quoi ? Que des enfants marocains qui trainent dans les rues de Paris soient de la responsabilité du Maroc ? En quoi la France est responsable ? C'est malheureux pour ces gamins mais ils n'ont aucun avenir ici, dans un pays qui est en crise économique depuis une génération et dont une partie non-négligeable de la population vis sous le seuil de pauvreté. Ces enfants sont une pub vivante pour le Front National et la France n'a pas besoin de ça en ce moment.

Tu le dis toi-même, le Maroc a délibérément choisis de donner la priorité à d'autres projets, à partir de là, la France n'est pas responsable de l'échec du gouvernement marocain envers ces enfants.
 
C'est compliqué comme situation.

D'un côté, je me dis que ce sont des enfants, mais la drogue et la loi de la rue leur enlèvent toute innocence.
Ce n'est pas si simple que de trouver une structure qui pourrait les réintégrer à une vie normale.

De l'autre côté, je me demande comment des parents ont pu laisser de si jeunes enfants venir jouer les nomades à l'étranger. Comment de si jeunes enfants se disent qu'en France ils pourront se faire de l'argent?
Il y a bien une responsabilité sociale du "Maroc", et certainement parentale.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Dire quoi ? Que des enfants marocains qui trainent dans les rues de Paris soient de la responsabilité du Maroc ? En quoi la France est responsable ? C'est malheureux pour ces gamins mais ils n'ont aucun avenir ici, dans un pays qui est en crise économique depuis une génération et dont une partie non-négligeable de la population vis sous le seuil de pauvreté. Ces enfants sont une pub vivante pour le Front National et la France n'a pas besoin de ça en ce moment.

Tu le dis toi-même, le Maroc a délibérément choisis de donner la priorité à d'autres projets, à partir de là, la France n'est pas responsable de l'échec du gouvernement marocain envers ces enfants.

<L’épisode a pris de court les autorités. "On n'a jamais vu une telle situation", résume amèrement la mairie de Paris. Chaque soir, une quinzaine de jeunes adolescents se retrouvent livrés à eux-mêmes dans les rues du XVIIIème arrondissement de Paris. Seuls ou en petits groupes, ils errent entre les squares et les commerces, dorment dans les Autolib' et se droguent à la colle. Désemparés face à un tel constat, la ville de Paris et les associations de terrain tentent aujourd'hui de prendre en charge ces enfants de la rue.

D'où viennent ces enfants ?
Âgés de 9 à 16 ans, ils seraient originaires du "nord du Maroc", précise l’association de soutien aux mineurs étrangers, Hors la rue, qui depuis près de deux mois, tente d’établir une relation avec eux, en mobilisant des éducateurs sur le terrain.

“On ne connaît pas exactement leur parcours individuel, mais on sait que tous sont passés par l’Espagne”.
Selon "Le Monde", l'enclave espagnole Melilla située au nord du Maroc verrait ainsi des centaines de mineurs isolés, cherchant à franchir le détroit de Gibraltar, cachés dans des camions, à bord des ferrys. Des cas similaires avaient déjà été également repérés en Belgique ou en Suède. La situation reste aujourd’hui inédite en France.

Pourquoi sont-ils à la rue ?
Si des éducateurs se rendent régulièrement sur le terrain, le contact avec ces mineurs souffrant de problèmes de toxicomanie, reste difficile. Premier obstacle : la langue française qu'ils ne maîtrisent pas. Et, naturellement, beaucoup se montrent méfiants.

"On essaie d’en savoir plus sur eux, mais établir une relation de confiance avec ce type de populations peut prendre du temps"
La plupart venant de "familles déchirées" poursuivent un "projet migratoire" en cherchant "avant tout une meilleure situation économique", comme l’explique Catalina Perrazo, conseillère juridique de l’association Save The Children en Espagne auprès de Franceinfo.

Quelles réponses de la part des autorités ?
Les premières tentatives d'hébergement mises en place au début d'année se sont heurtées aux refus des adolescents. "Ce sont des jeunes qui ont vécu dans la rue depuis leur plus jeune âge. Ils ne voulaient pas se retrouver dans un tel espace cadré". La mairie a alors redoublé d'efforts en montant "un dispositif ad hoc” spécialement conçu pour eux et reposant sur un accueil de jour et de nuit dans des centres. Des maraudes sont également effectuées chaque semaine sur le terrain.

"La situation reste compliquée mais des éléments laissent à penser que nous sommes sur la bonne voie", souligne la ville, ajoutant que "certains commencent même à formuler des souhaits de scolarisation".


En parallèle, les autorités ont récemment contacté le consulat du Maroc pour tenter de mieux cerner "le profil de ces enfants" et essayer "d’établir un contact avec leur famille". > nouvelobs

mam
 
Le souci c'est qu'aucune structure n'existe en France pour ce genre de "cas".

En Espagne il existe des foyers pour ces mineures arrivés illégalement.Ìls sont pris en charge, vont à l'école, on leur offre un foyer pour pouvoir s'intégrer.
Et ça marche très bien.

Le souci aussi c'est qu'ils n'ont pas été pris en charge au Maroc alors que c'est bien là-bas qu'ils ont commencé à avoir un parcours de vie chaotique...
Donc je trouve que c'est une bonne initiative d'avoir fait appel au consulat marocain et à des éducateurs arabophones.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
extrait

<Au Maroc, un phénomène "très présent"
Consciente de l'aspect inédit de la situation, la mairie de Paris a pris contact avec le consulat du Maroc et des associations locales.

"Ici, à Tanger, le phénomène est très présent. On trouve ces gamins dans de nombreux quartiers.

Désocialisés, parfois orphelins, ils se regroupent souvent en bande, sniffent de la colle, vivent de la mendicité ou de petits larcins", témoigne auprès de L'Express Matthias, un Français installé dans cette ville du Nord du Maroc. "Ils doivent reproduire exactement la même chose en France."

LIRE AUSSI >> Mineurs isolés étrangers: "Après sept mois à la maison, ils se sont apaisés"

Les autorités espèrent apprendre si ces jeunes ont laissé une famille derrière eux.

"La section des mineurs du parquet de Paris travaille quant à elle sur l'aspect réseau pour savoir si ces enfants arrivent ensemble par simple opportunité ou si leur venue a été organisée", explique Colombe Brossel. D'après les dires des enfants, ce ne serait pas le cas...

Mais, "s'ils dépendent d'un réseau, ils n'en parleront pas avant longtemps, pas avant de se sentir en très grande sécurité", souligne auprès du Monde Guillaume Lardanchet, directeur de Hors la rue.

Un accueil de jour ouvert prochainement

Toujours est-il que le temps presse pour les protéger des mauvaises rencontres.

"Certains commencent à vendre des cigarettes de contrebande pour le compte d'adultes", s'inquiète l'adjointe chargée de la Sécurité et de la politique de la Ville et de l'Intégration. Actuellement, le centre d'accueil de l'association Hors la rue est ouvert... pour les moins rétifs.
"C'est un lieu de pause où le jeune va être protégé de la rue, avoir accès à un déjeuner, pouvoir se doucher et laver son linge", explique Séverine Canale à L'Express.

Si l'engouement reste encore faible, la mairie de Paris annonce néanmoins l'ouverture d'un accueil de jour supplémentaire "dans les prochains jours". Colombe Brossel insiste: "C'est imminent, on doit les mettre à l'abri". >

http://www.lexpress.fr/actualite/so...ifeurs-de-colle-arrives-du-maroc_1892516.html

mam
 
Il y a aussi de plus en plus de jeunes adultes typés maghrébins qui mendient plus ou moins agressivement à Geneve.
je sais qu'ils sont marocains pour la plupart car ils me parlent en arabe.
Ca craint
 
Quelle honte pour le Maroc, il aura fallu que les autorités françaises les interpelle pour regarder enfin le problème...
et dire qu'au Maroc les gens sont contraint de supporter ce spectacle toute l'année.
 
ce serait bien qu'un jour le roi mette le paquet en pognon pour créer des structures adaptées, et pas des mouroirs à la "midnight express" où l'on apprend que des conneries, du genre sniffer de la colle, picoler, tapiner ou autre...
maintenant ça déborde tellement qu'on exporte la misère, déjà qu'on avait les premieres places en export des tapins de luxe ou pas, investissant les Champs, les chichas, les bois, les boulevards, maintenant c'est les gamins, jusqu’où ça va descendre ???
 
Le souci c'est qu'aucune structure n'existe en France pour ce genre de "cas".

En Espagne il existe des foyers pour ces mineures arrivés illégalement.Ìls sont pris en charge, vont à l'école, on leur offre un foyer pour pouvoir s'intégrer.
Et ça marche très bien.

Non,...ça ne marche pas bien. À paris c'est une petite dizaine (et c'est déjà la psychose) en Espagne c'est des milliers de "chemkaras" qui errent dans les grandes villes et terrorisent les riverains, et ça depuis deux décennies.

Ils refusent toute sorte d'aide (pourtant il y'a des dizaines de centres pour mineurs non accompagnés construits spécialement pour eux), et s'adonnent à la petite délinquance et parfois à des délits plus graves (homicides, viols, etc...).

La majorité sont expulsés quand ils arrivent à l’âge de la majorité. Ce sont des enfants qui ont eu la vie très dure au Maroc, et leur réintégration dans la société est presque impossible après toute une vie d'errance, violences, et abus de drogues et de substances chimiques. C'est au Maroc d'éviter ce phénomène, en créant un réseau de foyers pour mineurs (avec l'aide de l'UE par exemple,...accord win-win car en plus de l'Espagne, d'autres pays comme la Suède et l'Allemagne souffrent de ce phénomène) et en prenant en charge les enfants abandonnés ou de familles déstructurées.

Quand ils arrivent en Europe, le mal est déjà fait après des années d'errance dans les rues des villes Marocaines.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Ils sont arrivés par le biais de passeurs? comme ont dit!
Les parents ont payé pour les envoyé en France ou pas.
J'ai pas compris le sujet. Pardon

c'est ce qu'on essaie de savoir
apparemment ils ont été jetés à la rue depuis longtemps -ils racontent qu'ils n'ont pas de famille

ils seraient une petite cinquantaine à Paris

mam

 

Oui, chouha.
Ils sont arrivés par le biais de passeurs? comme ont dit!
Les parents ont payé pour les envoyé en France ou pas.
J'ai pas compris le sujet. Pardon

Non, y'a ni passeurs, ni parents ni réseaux derrière. C'est des enfants de la rue comme dans le film Ali Zaoua. Au Maroc il y'en a des dizaines de milliers (une étude parle de 100.000 enfants errants). Beaucoup arrivent en Europe cachés sous des camions. La majorité ont des troubles addictifs, des problèmes mentaux et un comportement antisocial et délinquant.

C'est une tragédie social au Maroc, des enfants de 5-7-10 ans qui vivent dans la rue et subissent toute sortes de violences physiques et sexuelles,...mais les autorités préfèrent regarder ailleurs, c'est juste "wlad l'7ram" (en réalité, ce n'est pas juste des enfants illégitimes abandonnés, mais aussi des orphelins et des enfants qui ont fui un milieu familial déstructuré et violent),...et pendant ce temps des milliards gaspillés dans Mawazine, la coupe du monde des clubs, festivals et congrès internationaux, et Chti7 w rdi7 w goul l3am zine. La misère, on préfère l'exporter vers l’Europe (et d'ailleurs, l'ambassade du royaume magique fera tout pour éviter leur rapatriement ).
 
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