Sauf que ces individus qui s'adonnent à ce genre de chose, même si en secret et à la vue de personne, vont tout de même influencer les autres dans leurs dialogues ou "non-dialogue"(faire de la prévention par exemple..) avec les autres.
Par exemple, une femme aux multiples partenaires va sans problème encourager les autres femmes à en faire autant.
Car cela augmentera sa valeur aux yeux des hommes. Si toutes les femmes s'abaissent à son niveau elle n'est plus à exclure.
(Les hommes préfèrent les femmes sans expériences)
C'est la même chose dans les autres domaines.
On ne peut pas réduire l'impacte d'actions sans vertues.
Si les actions vertueuses entrainent necessairement des retombées positives sur l'individu et ses proches. Alors les actions vicieuses entrainent forcément des retombées négatives sur l'individu et ses proches. Même si accomplies en secret.
C'est pas faux, mais un législateur dans une société composée d'humains imparfaits ne peut pas réprimer pénalement tout ce qui est immoral. Pour quatre raisons :
a) Parce que ça supposerait des moyens de surveillance et de contrôle hors de notre portée;
b) Parce qu'on n'a pas envie de vivre dans un monde orwellien;
c) Parce que ce serait pas normal d'infliger des peines à la majorité de la population (car les gens de façon générale ont occasionnellement des faiblesses).
d) Parce que sur certains sujets, il y a un désaccord apparemment insurmontable entre personnes raisonnables et de bonne foi, et il ne convient pas de faire prévaloir une position arbitrairement et sans équilibrer. C'est le cas de problèmes comme la sexualité, l'avortement, l'euthanasie, la laïcité, les politiques économiques, et quelques autres. Même parmi les fidèles d'une même religion ou tradition, il y a pas toujours unanimité sur des positions morales.
Normalement, les lois doivent pouvoir être respectées par la majorité des gens sans un effort déraisonnable.
Cela n'exclut pas la nécessité d'une éducation morale et d'incitations à la vertu, mais autrement que par les menaces constantes d'une répression.