B
belgika
Non connecté
BRUXELLES (België)
Le ministre du Budget de la Fédération Wallonie-Bruxelles André Flahaut (PS), la cheffe de groupe PS à la Chambre Laurette Onkelinx, la députée CD&V Nahima Lanjri... Ce ne sont là que quelques uns des politiques qui ont sollicité l'Office des étrangers par écrit ou par téléphone ces dernières semaines au sujet de l'une ou l'autre demande d'asile, peut-on lire jeudi dans Het Laatste Nieuws.
Le directeur général de l'Office des Etrangers, Freddy Roosemont, se dit profondément agacé par ces entremises. "Certains politiques pensent apparemment que l'apparition de leur nom dans un dossier suffit à faire pencher dans la balance, alors que dans la pratique cela génère un travail supplémentaire et inutile".
Le secrétaire d'Etat en charge de l'Asile et de la Migration Theo Francken (N-VA) se montre encore plus sévère. "Ce genre d'intervention n'est pas loin de l'abus de pouvoir et constitue un grave problème déonotologique, surtout lorsque la demande émane d'un ministre en fonctions", affirme-t-il.
Pour le ministre wallon André Flahaut, le secrétaire d'Etat fait beaucoup de bruit pour peu de choses. "Que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre", répond-il.
(Belga)
Le ministre du Budget de la Fédération Wallonie-Bruxelles André Flahaut (PS), la cheffe de groupe PS à la Chambre Laurette Onkelinx, la députée CD&V Nahima Lanjri... Ce ne sont là que quelques uns des politiques qui ont sollicité l'Office des étrangers par écrit ou par téléphone ces dernières semaines au sujet de l'une ou l'autre demande d'asile, peut-on lire jeudi dans Het Laatste Nieuws.
Le directeur général de l'Office des Etrangers, Freddy Roosemont, se dit profondément agacé par ces entremises. "Certains politiques pensent apparemment que l'apparition de leur nom dans un dossier suffit à faire pencher dans la balance, alors que dans la pratique cela génère un travail supplémentaire et inutile".
Le secrétaire d'Etat en charge de l'Asile et de la Migration Theo Francken (N-VA) se montre encore plus sévère. "Ce genre d'intervention n'est pas loin de l'abus de pouvoir et constitue un grave problème déonotologique, surtout lorsque la demande émane d'un ministre en fonctions", affirme-t-il.
Pour le ministre wallon André Flahaut, le secrétaire d'Etat fait beaucoup de bruit pour peu de choses. "Que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre", répond-il.
(Belga)