L’orthographe, nouveau cheval de bataille de l’enseignement supérieur

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
L’orthographe, nouveau cheval de bataille de l’enseignement supérieur

Écoles d’ingénieurs, de management ou universités, elles sont plus de 500 à avoir adhéré au projet Voltaire, un service en ligne d’entraînement à l’orthographe qui compte plus d’1,3 million d’utilisateurs.

Lancé en 2008, le projet Voltaire compte aujourd’hui plus de 500 écoles partenaires. «Il y a un an, on devait en être à environ 300» explique Pascal Hostachy, responsable du projet. Parmi les nouveaux venus: le groupe Sup’de Com, l’université de Poitiers ou encore l’école de commerce IDRAC. Pallier les manquements du système scolaire classique et combler les lacunes en orthographe et grammaire ,c’est donc une recette gagnante pour cette entreprise privée, qui affiche une croissance de plus de 50% par an.

Henri Rivollier, directeur des programmes de l’école de communication Sup’de Com, explique: «On a commencé par un pré-test sur une promotion du campus de Lyon, et cette année nous avons étendu le dispositif à l’ensemble des élèves de nos dix campus». Pourquoi? «Pour de futurs professionnels de la communication, la maîtrise de l’orthographe est indispensable» explique le directeur des programmes.

Et sa maîtrise malheureusement pas automatique pour les élèves de l’enseignement supérieur… «Normalement, le projet Voltaire ne devrait pas exister» lance même Pascal Hostachy. «Mais on a divisé par deux le temps consacré à l’enseignement du français au primaire en vingt-cinq ans» poursuit il. «Les lacunes s’accumulent, le tout est de s’y attaquer» dit il.
1,3 million d’utilisateurs

Le projet Voltaire est donc une solution.
Au programme: des cours de remise à niveau, adaptés aux lacunes de chacun.
«Les cours fonctionnent avec un système d’intelligence artificielle» explique-t-on du côté du projet Voltaire. «Les difficultés de chacun, ainsi que ses capacités d’assimilation sont prises en compte par le logiciel. Quand le projet est lancé dans un groupe d’élèves, cinq minutes après le début, il n’y aura pas deux élèves qui feront la même chose» ajoute Pascal Hostachy pour illustrer son propos.

Les écoles conditionnant l’obtention de leur diplôme à la validation d’un certain niveau en orthographe, comme c’est souvent le cas pour le niveau d’anglais, sont encore rares.
En revanche, presque tous les établissements partenaires font du projet Voltaire un enseignement à part entière, crédité et noté. «Cela motive les élèves» atteste Pascal Hostachy. Sans cela, difficile de les mobiliser. Et pourtant, 90% des jeunes ayant participé au projet s’en disent satisfaits et prêts à le recommander.

«Et si l’orthographe n’était plus vécue comme une corvée, mais comme un atout sur votre CV?» propose audacieusement le projet Voltaire.
Un appel entendu, puisqu’à ce jour, le site enregistre plus d’1,3 million d’utilisateurs. Plus de 10.000 personnes ont également passé la certification Voltaire au cours de la seule année 2013. La plupart l’ont fait via une école ou entreprise, mais les particuliers sont également les bienvenus.

Pour ce faire, il en coûte 60 euros, et l’examen peut être passé dans une centaine de centres agréés. Plusieurs sessions auront lieu courant janvier, mais si vous avez besoin de temps pour réviser, pas de panique: des sessions ont lieu tout au long de l’année…

La rédaction vous conseille

Grammaire et conjugaison, le cauchemar des jeunes Français
La certification Voltaire pour prouver son niveau de français
Une dictée pour réconcilier les ingénieurs avec l’orthographe

http://etudiant.lefigaro.fr/orienta...de-bataille-de-l-enseignement-superieur-3744/


mam
 

marocN95

Associable - Bien mal acquis ne profite jamais
VIB
L’orthographe, nouveau cheval de bataille de l’enseignement supérieur

Écoles d’ingénieurs, de management ou universités, elles sont plus de 500 à avoir adhéré au projet Voltaire, un service en ligne d’entraînement à l’orthographe qui compte plus d’1,3 million d’utilisateurs.

Lancé en 2008, le projet Voltaire compte aujourd’hui plus de 500 écoles partenaires. «Il y a un an, on devait en être à environ 300» explique Pascal Hostachy, responsable du projet. Parmi les nouveaux venus: le groupe Sup’de Com, l’université de Poitiers ou encore l’école de commerce IDRAC. Pallier les manquements du système scolaire classique et combler les lacunes en orthographe et grammaire ,c’est donc une recette gagnante pour cette entreprise privée, qui affiche une croissance de plus de 50% par an.

Henri Rivollier, directeur des programmes de l’école de communication Sup’de Com, explique: «On a commencé par un pré-test sur une promotion du campus de Lyon, et cette année nous avons étendu le dispositif à l’ensemble des élèves de nos dix campus». Pourquoi? «Pour de futurs professionnels de la communication, la maîtrise de l’orthographe est indispensable» explique le directeur des programmes.

Et sa maîtrise malheureusement pas automatique pour les élèves de l’enseignement supérieur… «Normalement, le projet Voltaire ne devrait pas exister» lance même Pascal Hostachy. «Mais on a divisé par deux le temps consacré à l’enseignement du français au primaire en vingt-cinq ans» poursuit il. «Les lacunes s’accumulent, le tout est de s’y attaquer» dit il.
1,3 million d’utilisateurs

Le projet Voltaire est donc une solution.
Au programme: des cours de remise à niveau, adaptés aux lacunes de chacun.
«Les cours fonctionnent avec un système d’intelligence artificielle» explique-t-on du côté du projet Voltaire. «Les difficultés de chacun, ainsi que ses capacités d’assimilation sont prises en compte par le logiciel. Quand le projet est lancé dans un groupe d’élèves, cinq minutes après le début, il n’y aura pas deux élèves qui feront la même chose» ajoute Pascal Hostachy pour illustrer son propos.

Les écoles conditionnant l’obtention de leur diplôme à la validation d’un certain niveau en orthographe, comme c’est souvent le cas pour le niveau d’anglais, sont encore rares.
En revanche, presque tous les établissements partenaires font du projet Voltaire un enseignement à part entière, crédité et noté. «Cela motive les élèves» atteste Pascal Hostachy. Sans cela, difficile de les mobiliser. Et pourtant, 90% des jeunes ayant participé au projet s’en disent satisfaits et prêts à le recommander.

«Et si l’orthographe n’était plus vécue comme une corvée, mais comme un atout sur votre CV?» propose audacieusement le projet Voltaire.
Un appel entendu, puisqu’à ce jour, le site enregistre plus d’1,3 million d’utilisateurs. Plus de 10.000 personnes ont également passé la certification Voltaire au cours de la seule année 2013. La plupart l’ont fait via une école ou entreprise, mais les particuliers sont également les bienvenus.

Pour ce faire, il en coûte 60 euros, et l’examen peut être passé dans une centaine de centres agréés. Plusieurs sessions auront lieu courant janvier, mais si vous avez besoin de temps pour réviser, pas de panique: des sessions ont lieu tout au long de l’année…

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Grammaire et conjugaison, le cauchemar des jeunes Français
La certification Voltaire pour prouver son niveau de français
Une dictée pour réconcilier les ingénieurs avec l’orthographe

http://etudiant.lefigaro.fr/orienta...de-bataille-de-l-enseignement-superieur-3744/


mam
Je salue l'initiative ! :cool: La langue française se perd c'est malheureux mais il y a des moyens d'y remédier et celui là en fait partie ! ^^

EDIT : faute d'orthographe merci @MACHISHORLY !! :D
 
Dernière édition:
Je trouve cette initiative normale car il y a un vrai besoin. Avant ce n'était même pas un critère, c'était plus que ça, sans ça il n'était pas possible d'avoir la moyenne. Aujourd'hui j'ai seulement une professeur qui met l'accent sur l'orthographe (-2 points sur la note), je trouve ça ahurissant surtout que pour les concours les correcteurs ne regardent même plus la copie lorsqu'il y a des fautes d'orthographe.

Mais l'orthographe je pense ça se joue lorsqu'on est tout jeune, par l'école, les professeurs (traumatisée par ma maitresse de CM1- CM2) mais aussi à la maison avec les livres, ne pas demander automatiquement la réponse à quelqu'un mais regarder dans les bescherelles et les dictionnaires.
 
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