L'ouragan dorian ravage les bahamas, les habitants, terrifiés, filment les dégâts

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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CATASTROPHE - L'ouragan Dorian de catégorie 5 s'abat depuis dimanche sur le nord-ouest des Bahamas au niveau des îles Abacos. Le cyclone, qui s'accompagne de pluies torrentielles et de vents soutenus à 295 km/h avec des rafales pouvant dépasser 350 km/h, a causé des dégâts matériels considérables.

Il détruit tout sur son passage et ne laisse que désolation derrière lui. L'ouragan Dorian faisait toujours rage lundi 2 septembre sur les Bahamas avec des pluies torrentielles et des rafales de vents frôlant les 300 km/h, un niveau "sans équivalent" dans l'histoire de cet archipel des Caraïbes. Le cyclone poursuivait sa trajectoire incertaine vers les États-Unis, où les autorités locales ont ordonné l'évacuation préventive de centaines de milliers de personnes dans les régions côtières. L'ouragan de catégorie 5, qualifié de "catastrophique" par le Centre national des ouragans américain (NHC), a touché terre dimanche 1er septembre à Elbow Cay, sur les îles Abacos dans le nord-ouest des Bahamas, archipel de récifs coralliens.

"Nous sommes face à un ouragan (...) comme nous n'en avons jamais vu dans l'histoire des Bahamas", a déclaré Hubert Minnis, le Premier ministre de ce pays, composé de quelque 700 îlots et accueillant de nombreuses stations balnéaires, situé entre la Floride, Cuba et Haïti. "C'est probablement le jour le plus triste de ma vie", a-t-il ajouté, en larmes. Des vidéos publiées sur le site du journal Tribune 242 des Bahamas montraient des vagues gigantesques atteignant les toits de maisons en bois, des bateaux chavirés flottant dans une eau boueuse au milieu de branches d'arbres, de planches et d'autres débris.

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Drianke

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Ouragan Dorian : 2 500 personnes encore portées disparues aux Bahamas, touchées aussi par une marée noire

L’ouragan s’est acharné sur l’archipel, au-dessus duquel il est longtemps resté quasi immobile, faisant tomber jusqu’à 76 cm de pluie. La principale ville des îles Abacos a été détruite à 60 %.

Plus d’une semaine après le passage dévastateur de l’ouragan Dorian, qui a fait au moins 50 morts, 2 500 personnes sont encore portées disparues aux Bahamas, ont annoncé, mercredi 11 septembre, les services d’urgences de l’archipel.

« A l’heure actuelle, environ 2 500 personnes sont inscrites sur le registre gouvernemental des personnes portées disparues », a déclaré Carl Smith, représentant de l’Agence bahamienne des situations d’urgence (NEMA), précisant que cette liste n’avait « pas encore été comparée aux registres du gouvernement sur les personnes placées dans des refuges ou qui ont été évacuées ».

Aide internationale
L’ouragan Dorian s’est acharné sur l’archipel, au-dessus duquel il est longtemps resté quasi immobile, faisant tomber jusqu’à 76 cm de pluie. Marsh Harbour, la principale ville des îles Abacos, a été détruit à 60 %, selon le premier ministre, Hubert Minnis. L’aéroport était sous l’eau et la piste était inondée, toute la zone ressemblant à un lac. Selon les Nations unies, au moins 70 000 personnes ont besoin d’une « assistance immédiate » aux Bahamas, soit l’équivalent de la population des îles Abacos et Grand Bahama, les plus durement touchées.

La France a annoncé le déploiement, dans le cadre d’une mission européenne, de plusieurs dizaines de soldats afin de participer aux secours. Et le président américain, Donald Trump, a promis l’aide des Etats-Unis, dont les gardes-côtes sont déjà à l’œuvre aux Bahamas.
De la catégorie 5 – la plus élevée sur l’échelle de Saffir-Simpson –, l’ouragan a été plusieurs fois rétrogradé en catégorie 2, puis remonté en catégorie 3, avec des vents à 185 km/h, jeudi 5 septembre. Rétrogradé en catégorie 2, l’ouragan Dorian a ensuite frôlé la côte est des Etats-Unis, avant de s’abattre dans la nuit de samedi 7 à dimanche 8 septembre sur l’est du Canada avec des vents violents, des pluies torrentielles et des vagues de près de 20 m.

Marée noire
Pour les Bahamiens, au cataclysme climatique s’est ajouté une catastrophe environnementale, quand les vents violents se sont abattus sur le dépôt pétrolier de la société norvégienne Equinor, situé à 6 km à l’est du village de High Rock, sur l’île de Grand Bahama. Celle-ci est confrontée à une marée noire qui complique davantage les efforts de reconstruction : l’odeur du pétrole empeste l’air, les champs sont maculés d’une boue noire.
Une partie des toits en aluminium de cinq des dix cuves du terminal se sont envolés et deux de ces cuves ont été transpercées, laissant s’échapper le pétrole, a indiqué Erik Haaland, un porte-parole d’Equinor. Le groupe pétrolier a assuré dans un communiqué qu’il « nettoiera la marée noire ». Des employés sécurisent la zone « mais la situation est complexe et difficile, les dégâts sur l’infrastructure ralentissant les secours », a-t-il souligné. Deux navires transportant du matériel de dépollution sont en route depuis la Louisiane a ajouté la compagnie.


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