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Il y a 1 heure
BRUXELLES (AFP) L'Union européenne devrait s'engager lundi à accorder un "statut avancé" au Maroc, qui réclame depuis plusieurs années un approfondissement de ses relations avec les Européens, a-t-on appris vendredi de sources européennes.
Les relations entre l'Europe et le Maroc sont aujourd'hui régies par un accord d'association signé en 1996 et en vigueur depuis 2000. Accord similaire à tous ceux qui existent entre l'UE et les pays dits de la "politique de voisinage", c'est-à-dire les voisins immédiats qui n'ont pas été choisis pour entamer un processus d'adhésion au bloc européen.
"Une feuille de route ambitieuse pour les années à venir sera signée, en marge du Conseil européen pour les affaires générales et les relations extérieures au Luxembourg, en présence des chefs de diplomatie du Maroc et de France Taïeb Fassi Fihri et France Bernard Kouchner", a déclaré vendredi à l'AFP une source proche du gouvernement marocain.
Le Maroc réclame depuis 2004 de bénéficier d'un "statut avancé" de coopération.
Lors de son dernier rapport sur la politique de voisinage, la Commission avait jugé que quatre pays méritaient de renforcer leurs liens avec l'UE: l'Ukraine, Israël, le Maroc et la Moldavie - à laquelle l'UE devrait également promettre lundi un accord renforcé.
Après des mois de négociations avec Rabat, les Européens devraient accepter sa requête de "statut avancé", selon un projet de texte devant être adopté lundi par les ministres des Affaires étrangères à Luxembourg.
Ce statut "devra se traduire par un raffermissement de la coopération politique entre le Maroc et l'UE en vue d'une plus grande prise en compte de leurs priorités stratégiques respectives, par une intégration progressive du Maroc dans le marché intérieur de l'UE", indique ce texte.
Sur le plan politique, cela devrait passer par l'organisation de sommets UE-Maroc et la mise en place d'un accord cadre pour la participation du Maroc aux opérations européennes de gestion de crise.
Sur le plan économique, ce statut incluerait la "mise en place d'un espace économique commun" s'inspirant des règles qui régissent l'Espace économique européen (l'UE, plus Suisse, Norvège, Islande et Liechtenstein). Le Maroc pourrait participer à un certain nombre d'agences européennes, comme Eurojust, Europol, l'Agence européenne de la sécurité aérienne ou l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies.
Pour parvenir à ce "statut avancé", l'UE pourrait accroître son aide au Maroc, déjà premier bénéficiaire des fonds européens destinés aux pays de la politique de voisinage (654 millions d'euros pour 2007-2010).
BRUXELLES (AFP) L'Union européenne devrait s'engager lundi à accorder un "statut avancé" au Maroc, qui réclame depuis plusieurs années un approfondissement de ses relations avec les Européens, a-t-on appris vendredi de sources européennes.
Les relations entre l'Europe et le Maroc sont aujourd'hui régies par un accord d'association signé en 1996 et en vigueur depuis 2000. Accord similaire à tous ceux qui existent entre l'UE et les pays dits de la "politique de voisinage", c'est-à-dire les voisins immédiats qui n'ont pas été choisis pour entamer un processus d'adhésion au bloc européen.
"Une feuille de route ambitieuse pour les années à venir sera signée, en marge du Conseil européen pour les affaires générales et les relations extérieures au Luxembourg, en présence des chefs de diplomatie du Maroc et de France Taïeb Fassi Fihri et France Bernard Kouchner", a déclaré vendredi à l'AFP une source proche du gouvernement marocain.
Le Maroc réclame depuis 2004 de bénéficier d'un "statut avancé" de coopération.
Lors de son dernier rapport sur la politique de voisinage, la Commission avait jugé que quatre pays méritaient de renforcer leurs liens avec l'UE: l'Ukraine, Israël, le Maroc et la Moldavie - à laquelle l'UE devrait également promettre lundi un accord renforcé.
Après des mois de négociations avec Rabat, les Européens devraient accepter sa requête de "statut avancé", selon un projet de texte devant être adopté lundi par les ministres des Affaires étrangères à Luxembourg.
Ce statut "devra se traduire par un raffermissement de la coopération politique entre le Maroc et l'UE en vue d'une plus grande prise en compte de leurs priorités stratégiques respectives, par une intégration progressive du Maroc dans le marché intérieur de l'UE", indique ce texte.
Sur le plan politique, cela devrait passer par l'organisation de sommets UE-Maroc et la mise en place d'un accord cadre pour la participation du Maroc aux opérations européennes de gestion de crise.
Sur le plan économique, ce statut incluerait la "mise en place d'un espace économique commun" s'inspirant des règles qui régissent l'Espace économique européen (l'UE, plus Suisse, Norvège, Islande et Liechtenstein). Le Maroc pourrait participer à un certain nombre d'agences européennes, comme Eurojust, Europol, l'Agence européenne de la sécurité aérienne ou l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies.
Pour parvenir à ce "statut avancé", l'UE pourrait accroître son aide au Maroc, déjà premier bénéficiaire des fonds européens destinés aux pays de la politique de voisinage (654 millions d'euros pour 2007-2010).