L'union européenne veut taxer davantage les géants du web

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Par Guillaume Poingt agence Reuters Publié le 10/09/2017 à 18:02

Après la polémique sur Airbnb en France en août, les ministres des Finances européens veulent poursuivre la lutte contre l'optimisation fiscale en obligeant les géants américains du web à payer leurs impôts dûs en Europe.

L'Europe passe à l'offensive pour lutter contre l'optimisation fiscale. Les ministres des Finances français, allemand, italien et espagnol vont proposer la mise en place - au niveau européen - d'un système de taxation afin de contraindre les géants américains du web (Google, Apple , Facebook ou encore Amazon) à payer leurs impôts dus en Europe.

Bruno Le Maire, Wolfgang Schäuble, Pier-Carlo Padoan et Luis de Guindos ont fait part de cette initiative dans une déclaration conjointe adressée à la présidence estonienne de l'Union européenne et à la Commission vendredi.

Dans la lettre d'accompagnement de leur déclaration, ils rappellent que l'économie numérique est un dossier prioritaire et que la question fiscale en est un élément-clé.

«Nous n'accepterons plus que ces sociétés fassent des affaires en Europe tout en payant des impôts minimes à nos trésors publics», écrivent-ils, cités par l'agence Reuters. «C'est une question d'efficacité économique, d'équité fiscale et de souveraineté», poursuivent-ils. Ils estiment que le projet de directive européenne visant à instaurer une «Assiette commune consolidée pour l'impôt sur les sociétés» (ACCIS) et une réflexion engagée sur le sujet au niveau du G20 sont utiles mais doivent être complétés.
L'ACCIS est un ensemble unique de règles permettant de déterminer le résultat imposable d'une société au sein de l'Union européenne.
Plus précisément, les quatre ministres demandent à la Commission européenne d'étudier l'idée d'une «taxe d'égalisation»: l'assiette serait le chiffre d'affaires généré en Europe par ces groupes et non plus les profits.
Les montants prélevés devraient refléter la réalité des activités de ces groupes dans l'Union et être comparables à ce qu'ils devraient normalement payer en termes d'impôt sur les sociétés dans les pays où ils opèrent, soulignent-ils. Les ministres jugent un tel système compatible avec la législation de l'Union européenne.
Des montages fiscaux légaux
«L'idée n'est pas de les surtaxer mais de mettre en place une taxe juste et équitable», dit-on au ministère français des Finances, cité par Reuters. La France est à la pointe de la bataille pour obtenir que les «Gafa» payent des impôts en rapport avec leurs activités dans l'Union européenne. Début août, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, avait indiqué faire de l'harmonisation fiscale européenne «une priorité».

La méthode utilisée par ces géants du numérique - qui n'est toutefois pas illégale - est bien connue. Ils ne facturent pas directement leurs ventes dans l'Hexagone et profitent des différents niveaux de fiscalité au sein de l'Union européenne.
Objectif: réduire l'impôt dont ils doivent s'acquitter. Les opérations européennes des géants du web sont en effet imposables uniquement dans le pays où est implantée la filiale du groupe.
Ainsi, Airbnb, Facebook ou encore Google utilisent leur filiale irlandaise pour optimiser le montant de leur impôt et renforcer leur compétitivité.
En domiciliant leur filiale en Irlande, les entreprises profitent d'un impôt sur les sociétés fixé à seulement 12,5%, alors qu'il est de 33% en France.
Airbnb paie autant d'impôts en France qu'une PME

.../...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Suite et fin

Début août, une polémique liée à l'optimisation fiscale avait éclaté en France.
Le Parisien révélait en effet que le site d'hébergement Airbnb - dont la France constitue le second marché derrière les États-Unis - n'avait payé que 92.944 euros d'impôts en 2016... soit l'équivalent de ce que pourrait payer une PME, alors même que la France avait recensé plus de 400.000 annonces de logements cette année-là.
Bruno Le Maire avait alors affirmé que «ce sont des dizaines de millions de chiffre d'affaires réalisées par ces plateformes du numérique et (seulement) quelques dizaines de milliers d'euros qui sont perçues par le Trésor public français».

«C'est le droit d'Airbnb d'opérer en France.
Mais c'est notre droit aussi d'exiger de la part d'Airbnb et de toutes les plateformes du numérique une juste contribution au Trésor public français», soulignait-il. Une question d'autant plus prégnante que la France veut réduire son déficit public.

Plus récemment, en juillet, le gouvernement français avait subi un revers quand le tribunal administratif de Paris avait jugé que Google n'était pas imposable en France sur 2005-2010 et ne pouvait donc être astreint à un redressement fiscal de 1,115 milliard d'euros. :wazaa:

Dans la foulée, l'Etat français avait décidé de faire appel de cette décision mais s'était également dit prêt à une transaction avec le groupe américain.

http://info.economie.lefigaro.fr/co...ce=AM2&utm_medium=email&utm_campaign=Economie

mam


à quand l'harmonisation ? d'autant que Leeemaire parle de souveraineté.....
faut savoir !!!
 
Suite et fin

Début août, une polémique liée à l'optimisation fiscale avait éclaté en France.
Le Parisien révélait en effet que le site d'hébergement Airbnb - dont la France constitue le second marché derrière les États-Unis - n'avait payé que 92.944 euros d'impôts en 2016... soit l'équivalent de ce que pourrait payer une PME, alors même que la France avait recensé plus de 400.000 annonces de logements cette année-là.
Bruno Le Maire avait alors affirmé que «ce sont des dizaines de millions de chiffre d'affaires réalisées par ces plateformes du numérique et (seulement) quelques dizaines de milliers d'euros qui sont perçues par le Trésor public français».

«C'est le droit d'Airbnb d'opérer en France.
Mais c'est notre droit aussi d'exiger de la part d'Airbnb et de toutes les plateformes du numérique une juste contribution au Trésor public français», soulignait-il. Une question d'autant plus prégnante que la France veut réduire son déficit public.

Plus récemment, en juillet, le gouvernement français avait subi un revers quand le tribunal administratif de Paris avait jugé que Google n'était pas imposable en France sur 2005-2010 et ne pouvait donc être astreint à un redressement fiscal de 1,115 milliard d'euros. :wazaa:

Dans la foulée, l'Etat français avait décidé de faire appel de cette décision mais s'était également dit prêt à une transaction avec le groupe américain.

http://info.economie.lefigaro.fr/co...ce=AM2&utm_medium=email&utm_campaign=Economie

mam


à quand l'harmonisation ? d'autant que Leeemaire parle de souveraineté.....
faut savoir !!!
En Europe chaque pays se spécialise, les sièges de multi-national en Irlande les ouvriers en Pologne roumaine et Slovaquie les chômeurs en France, :p
comme sa tout est bien rangé,
Plus sérieusement en ce qui concerne la compétence fiscale européenne le travail est fait,
la TVA sur le web est redevable selon le lieu de l'acheteur plus selon celui du vendeur,
Pour l'isoc il n'y a pas de solution même dans l'harmonisation des taux, créer une base imposable sur le chiffre d'affaires c'est une usine à gaz,
Comment déterminer le CA d'une société hors Europe si ce n'est en lui demandant poliment de bien vouloir le donner.
A moins de faire une base de données monstrueuse de toutes les transactions financières de tous les Européens que leur banque et où carte soit en Europe ou en dehors
comment dire ce ne serait pas un peu indiscret ?
Par contre déterminer une taxe minime pas nombres de visiteurs d'un site marchand c'est facile à faire on peut même l'avoir pays par pays
Bref vendre l'audience et donc le pouvoir d'achat européen
Plus simple supprimer l'isoc des sociétés web augmenter la TVA, sa revient au même ils devront diminuer leur marge et ça favorisera le commerce de magasin qui crée plus d'emploi
Je ne pense pas que le petit Bruno soit à ce point idiot il faut donc croire que son écran de fumé fiscal sert des intérêts qui comme l'isoc nous échappent
 
Google "échappe "à un redressement fiscal en France pour l'instant . Comment ils ont eu l'argent au départ ?
***
Le géant américain n'aura pas à s'acquitter de 1,115 milliard auprès du fisc français.
Le combat de la France sur la fiscalité des géants du Net est loin d'être gagné. Le tribunal administratif de Paris a finalement tranché en faveur de Google, mercredi, dans la bataille judiciaire qui l'oppose depuis six ans à l'administration fiscale française. Le géant américain échappe ainsi à un redressement d'un montant de 1,115 milliard d'euros. « La société irlandaise Google Ireland Limited (GIL) n'est pas imposable en France sur la période de 2005 à 2010 », a dit le tribunal.
Bercy estimait que la société américaine avait déclaré en Irlande des prestations publicitaires réalisées en France. Et qu'elle aurait donc dû payer, pendant cinq ans, des impôts sur les sociétés.
En réalité, le jugement n'est pas une surprise. En juin, le rapporteur public du tribunal administratif de Paris était déjà allé dans le sens de la firme de Mountain View, considérant que Google France ne disposait pas d'un « établissement stable » dans le pays, « tant au regard de la retenue à la source, que de l'impôt sur les sociétés ou de la T V A ». Un point suivi par la juridiction. Le tribunal a par ailleurs jugé que la filiale française de Google ne disposait pas d'une « structure apte, du point de vue de l'équipement humain et technique, à réaliser des prestations de manière autonome », ce qui l'exonère de la TVA.
Une autre enquête en cours
Google a indiqué l'an dernier avoir payé 6,7 millions d'euros en France au titre de l'impôt sur les sociétés en 2015, soit 30 % de plus que l'année précédente. Le groupe, dont la filiale irlandaise est responsable des activités européennes, fait valoir depuis plusieurs années qu'il ne peut pas déterminer la valeur ajoutée produite par ses équipes dans l'Hexagone. Or, la notion d'établissement stable requiert des « opérations formant un cycle commercial complet ». A l'image d'autres géants de la tech, Google explique que ses activités commerciales sont liées à des technologies mises au point par des ingénieurs situés un peu partout dans le monde, et notamment aux Etats-Unis. Et qu'elles ne découlent d'équipes commerciales que très partiellement implantées en France, quand d'autres se trouvent ailleurs en Europe, à commencer par l'Irlande, où Google a son siège européen.
Bercy a désormais la possibilité de faire appel. Une autre enquête est en cours contre Google, ouverte cette fois-ci par le parquet national financier pour fraude fiscale aggravée et blanchiment en bande organisée de fraude fiscale aggravée.
En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/tech-medias...cal-en-france-2101811.php#j2GzFwoDBPGmYyJv.99

Les corrupteurs et les corrompus n'échapperont pas tout le temps .
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]
Dans la lettre d'accompagnement de leur déclaration, ils rappellent que l'économie numérique est un dossier prioritaire et que la question fiscale en est un élément-clé.
[…]
Quelle économie ? Qui paie pour quoi ?

Il faut fournir des services gratuits et en plus payer des taxes pour fournir des services gratuits :claque:

Par contre, s’il veulent aussi demander aux internautes de payer les services qu’ils utilisent, là ce sera cohérent, mais évidement il n’y ont pas pensé :rolleyes:
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Par Guillaume Poingt agence Reuters Publié le 10/09/2017 à 18:02

Après la polémique sur Airbnb en France en août, les ministres des Finances européens veulent poursuivre la lutte contre l'optimisation fiscale en obligeant les géants américains du web à payer leurs impôts dûs en Europe.

L'Europe passe à l'offensive pour lutter contre l'optimisation fiscale. Les ministres des Finances français, allemand, italien et espagnol vont proposer la mise en place - au niveau européen - d'un système de taxation afin de contraindre les géants américains du web (Google, Apple , Facebook ou encore Amazon) à payer leurs impôts dus en Europe.

Bruno Le Maire, Wolfgang Schäuble, Pier-Carlo Padoan et Luis de Guindos ont fait part de cette initiative dans une déclaration conjointe adressée à la présidence estonienne de l'Union européenne et à la Commission vendredi.

Dans la lettre d'accompagnement de leur déclaration, ils rappellent que l'économie numérique est un dossier prioritaire et que la question fiscale en est un élément-clé.

«Nous n'accepterons plus que ces sociétés fassent des affaires en Europe tout en payant des impôts minimes à nos trésors publics», écrivent-ils, cités par l'agence Reuters. «C'est une question d'efficacité économique, d'équité fiscale et de souveraineté», poursuivent-ils. Ils estiment que le projet de directive européenne visant à instaurer une «Assiette commune consolidée pour l'impôt sur les sociétés» (ACCIS) et une réflexion engagée sur le sujet au niveau du G20 sont utiles mais doivent être complétés.
L'ACCIS est un ensemble unique de règles permettant de déterminer le résultat imposable d'une société au sein de l'Union européenne.
Plus précisément, les quatre ministres demandent à la Commission européenne d'étudier l'idée d'une «taxe d'égalisation»: l'assiette serait le chiffre d'affaires généré en Europe par ces groupes et non plus les profits.
Les montants prélevés devraient refléter la réalité des activités de ces groupes dans l'Union et être comparables à ce qu'ils devraient normalement payer en termes d'impôt sur les sociétés dans les pays où ils opèrent, soulignent-ils. Les ministres jugent un tel système compatible avec la législation de l'Union européenne.
Des montages fiscaux légaux
«L'idée n'est pas de les surtaxer mais de mettre en place une taxe juste et équitable», dit-on au ministère français des Finances, cité par Reuters. La France est à la pointe de la bataille pour obtenir que les «Gafa» payent des impôts en rapport avec leurs activités dans l'Union européenne. Début août, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, avait indiqué faire de l'harmonisation fiscale européenne «une priorité».

La méthode utilisée par ces géants du numérique - qui n'est toutefois pas illégale - est bien connue. Ils ne facturent pas directement leurs ventes dans l'Hexagone et profitent des différents niveaux de fiscalité au sein de l'Union européenne.
Objectif: réduire l'impôt dont ils doivent s'acquitter. Les opérations européennes des géants du web sont en effet imposables uniquement dans le pays où est implantée la filiale du groupe.
Ainsi, Airbnb, Facebook ou encore Google utilisent leur filiale irlandaise pour optimiser le montant de leur impôt et renforcer leur compétitivité.
En domiciliant leur filiale en Irlande, les entreprises profitent d'un impôt sur les sociétés fixé à seulement 12,5%, alors qu'il est de 33% en France.
Airbnb paie autant d'impôts en France qu'une PME

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Avant il faut condamner ceux qui ont voté des lois (domiciliation, etc.) qui permettent de telles dérives.
Une société doit payer ces taxes où elle gagne son argent. Point barre :fou:
 
Google , amazon , facebook , youtube Et quelques autres sont en train de faire un monopole sans pareil dans l'histoire , ces geants americain ,doivent étre lourdement sanctioné avec impots et des jugement , les fonds récolté doivent benefècier a des startup du monde entier , pour diversifier un peu l'economie virtuel
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Google , amazon , facebook , youtube Et quelques autres sont en train de faire un monopole sans pareil dans l'histoire , ces geants americain ,doivent étre lourdement sanctioné avec impots et des jugement , les fonds récolté doivent benefècier a des startup du monde entier , pour diversifier un peu l'economie virtuel
Salam abaraka,
Les gens ne sont pas conscient du monstre (G00gle) qu'on est en train de nourrir .. et je ne parle pas ici d’impôt, je veux parler de son moteur de recherche qui prend de plus en plus d'importance dans nos vies.
 
Salam abaraka,
Les gens ne sont pas conscient du monstre (G00gle) qu'on est en train de nourrir .. et je ne parle pas ici d’impôt, je veux parler de son moteur de recherche qui prend de plus en plus d'importance dans nos vies.
Article qui pointe le danger de l'angle culturel:

http://tempsreel.nouvelobs.com/le-d...le-et-facebook-main-basse-sur-la-culture.html

un example vivant est ce site bladi qu'etait trés animé avant , maintenant , les gens sont dans leurs compte facebook et ne bougent que vers un video youtube , comme bladi des millions de sites ferme tous les jours pour manque d'interet , un site comme bladi avec des centaine de milliers de page ne recoit plus que mille ou deux mille visieurs par jour
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Article qui pointe le danger de l'angle culturel:

http://tempsreel.nouvelobs.com/le-d...le-et-facebook-main-basse-sur-la-culture.html

un example vivant est ce site bladi qu'etait trés animé avant , maintenant , les gens sont dans leurs compte facebook et ne bougent que vers un video youtube , comme bladi des millions de sites ferme tous les jours pour manque d'interet , un site comme bladi avec des centaine de milliers de page ne recoit plus que mille ou deux mille visieurs par jour
à la différence de Facebook, sur Bladi (forum) on est confronté à des avis différents. Ce qui n'est pas le cas sur facedeb00k, ou chacun peut exercer sa propre censure.
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Je ne pense pas que Google soit un danger. Par contre, Facebook, oui... a cause de l'effet filter bubble inherent a son fonctionnement. Ca menace meme les democraties a long terme.
 
c à d ???

mam
Bon Mam comme toi je n'avais rien compris au concept pour moi nouveau dont parle Farid (merci à lui)
j'ai donc demandé à mon ami google qui m'a dit que Wikipédia savait :
En bref la bulle de filtre fait référence à la personnalisation du contenu délivré à l’internaute via les données collectées sur lui traiter par les algorithmes,
ceci l’enfermerait donc dans une bulle de données jugé pertinente pour lui mais éliminant dé facto d'autres informations plus variées,
ce pourrait être dangereux dans le manque de diversité d'informations
si tu as par exemple une opinion politique bien tranchée le contenu délivré ira dans ton sens et ne te fera pas découvrir de controverse
Plus d'infos:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulle_de_filtres
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Aucune de ces entreprises n'est une domination inevitable. Du jour au lendemain, les preferences des internautes peuvent changer. Au lieu de Google, ils pourraient preferer un meilleur moteur de recherches. Au lieu de Facebook, ca pourrait etre la prochaine mode. Au lieu d'Amazon, le prochain retailer avec le meme ou meilleur super-service pourrait les remplacer. Et Apple a depasse son zenith depuis le deces de Steve Jobs.

Les veritables dominances de l'internet, ca vient d'ailleurs: les (quasi-) monopolistes qui controlent le systeme de distribution, i.e. les cables et les frequences. Des companies qui sont des subsidiaires de Big Entertainment et qui font tout pour saboter la neutralite du reseau pour prioriser leurs contenus au depend de tous les autres contenus.

C'ast ca le veritable danger
 
Aucune de ces entreprises n'est une domination inevitable. Du jour au lendemain, les preferences des internautes peuvent changer. Au lieu de Google, ils pourraient preferer un meilleur moteur de recherches. Au lieu de Facebook, ca pourrait etre la prochaine mode. Au lieu d'Amazon, le prochain retailer avec le meme ou meilleur super-service pourrait les remplacer. Et Apple a depasse son zenith depuis le deces de Steve Jobs.

Les veritables dominances de l'internet, ca vient d'ailleurs: les (quasi-) monopolistes qui controlent le systeme de distribution, i.e. les cables et les frequences. Des companies qui sont des subsidiaires de Big Entertainment et qui font tout pour saboter la neutralite du reseau pour prioriser leurs contenus au depend de tous les autres contenus.

C'ast ca le veritable danger
c'est devenu impossible pour nouveau venue de détroner ces 4, facebook a détroné myspace , mais ceux la on pris tellement d'avance , et acummuler des richesses que tous nouveau venue est immediatement acheté et ajouté a l'arsenal , facebook a acheté instagram et snapshot....
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
c'est devenu impossible pour nouveau venue de détroner ces 4, facebook a détroné myspace , mais ceux la on pris tellement d'avance , et acummuler des richesses que tous nouveau venue est immediatement acheté et ajouté a l'arsenal , facebook a acheté instagram et snapshot....

So what? Yahoo! etait un geant aussi auparavent. Nokia aussi. Et ou sont-ils aujourd'hui?
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Bon Mam comme toi je n'avais rien compris au concept pour moi nouveau dont parle Farid (merci à lui)
j'ai donc demandé à mon ami google qui m'a dit que Wikipédia savait :
En bref la bulle de filtre fait référence à la personnalisation du contenu délivré à l’internaute via les données collectées sur lui traiter par les algorithmes,
ceci l’enfermerait donc dans une bulle de données jugé pertinente pour lui mais éliminant dé facto d'autres informations plus variées,
ce pourrait être dangereux dans le manque de diversité d'informations
si tu as par exemple une opinion politique bien tranchée le contenu délivré ira dans ton sens et ne te fera pas découvrir de controverse
Plus d'infos:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulle_de_filtres

un peu comme , dans des médias d'opposition divergente
le nombre de victimes à l'ile de St Martin après le passage de l'ouragan ?
si c'est ça, OK j'ai compris

merci beaucoup

mam
 
un peu comme , dans des médias d'opposition divergente
le nombre de victimes à l'ile de St Martin après le passage de l'ouragan ?
si c'est ça, OK j'ai compris

merci beaucoup

mam
Oui voilà, cette bulle existe, j'ai pu en faire l'expérience sur Youtube,
En cherchant et regardant des spectacles de Dieudoné Youtube m'a proposé des vidéos de Soral que je ne connaissais pas
puis de toute l’extrême droite à la droite extrême pour enfin m'envoyer des publicités pour des cours d’hébreu,
Ça n'est pas un souci à condition que comme pour tous outils nous apprenions à nos enfants leur utilisation,
il suffit de se déconnecter de son compte google d’effacer les cookies et tout redevient neutre,
On peut donc se créer plusieurs profil selon ses intérêts un neutre un pour le jardinage ..... et faire de ce mode de fonctionnement un outil pratique,
bien loin des aspects catastrophiques dont on parle qui ne sont réels que pour les "web analphabètes"
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Oui, on peut (et on doit) taxer les GAFA ! Voici comment

Ce samedi 16 septembre, les ministres des Finances européens débattent en Estonie d’un problème à plusieurs dizaines de milliards de dollars : la fiscalité des GAFA.

Alors que les Google, Apple, Facebook et autres Amazon pèsent un poids croissant dans nos vies quotidiennes et l’économie de nos pays, ils échappent presque totalement à l’impôt sur les sociétés.

Pourtant, il n’est pas sorcier de résoudre cette question, affirme Vincent Renoux. Avocat fiscaliste, conseiller de grands groupes français et internationaux, il a écrit pour la fondation Digital New Deal une note très argumentée sur le sujet (à télécharger ici)
https://www.thedigitalnewdeal.org/fiscalite-reelle-pour-un-monde-virtuel/
. Avec des propositions concrètes, et même dans sa version longue un projet de loi !

Récapitulons.

Le problème

Les géants américains du numérique tirent avantage de la nature immatérielle de leur activité et de la disparité des règles fiscales entre pays pour optimiser de manière très agressive leur fiscalité en Europe. Pour Vincent Renoux, fiscaliste chez Stehlin&Associés :

"Notre fiscalité n’est pas faite pour traiter du digital : elle est désuette et inadaptée à la nouvelle économie"

Surréaliste : la pierre angulaire fiscale, la notion "d’établissement stable" remonte à… la Société des Nations en 1928 !

La note de travail de la Présidence estonienne, sur laquelle planchent les ministres européens ce samedi, souligne elle aussi "les challenges que la numérisation de l’économie mondiale pose aux règles fiscales existantes."

http://actualites.nouvelobs.com/eco...ia-_-edito&from=wm#xtor=EREC-10-[WM]-20170916

mam
 
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