L'université d'amiens n'augmentera pas les frais d'inscription pour les étudiants étrangers

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la rose et le réséda
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L'année prochaine, les étudiants étrangers non-européens paieront la même somme que tous les autres étudiants non-boursiers de l'université, contrairement à ce que prévoit le décret gouvernemental publié au Journal officiel le 21 avril.


La nouvelle avait provoqué un tollé dans le monde universitaire. Le 19 novembre 2018, le Premier ministre annonçait une forte hausse des frais de scolarité pour les étudiants étrangers non-européens.

Jusqu'ici, les coûts d'inscription pour ces étudiants ne dépassaient pas les 400 euros pour étudier en master ou en doctorat dans une université publique française.
Dès la rentrée prochaine, ils passeront à 3 770 euros.

Le président de l'Université s'engage
Les associations étudiantes picardes étaient alors monté au créneau, dénonçant alors une mesure discriminatoire et craignant une hausse de la précarité chez ces étudiants.
Ce jeudi 2 mai, le président de l'Université Picardie-Jules Verne a soumis au conseil d'administration une proposition d'exonérer partiellement les étudiants étrangers. Une mesure votée à l'unanimité.

L'année prochaine, les étudiants étrangers non-européens paieront donc la même somme que tous les autres étudiants non-boursiers de l'université.
Une victoire pour la Fédération des Associations Étudiantes Picardes. Son président, Xavier Beulens, salue l'initiative du président de l'université : "Il a toujours été transparent sur son opposition à cette mesure, et sur le fait qu'il tenait au principe d'ouverture de l'enseignement supérieur à tous.

"Principe d'ouverture

Le président de l'UPJV s'était en effet prononcé contre cette augmentation. Dans une lettre publiée sur le site de l'université, il rappelait que "15% des étudiants de l'UPJV sont internationaux", et que l'UPJV "développe une vision humaniste, ancrée dans l'esprit des Lumières, et place l'ouverture sur le monde comme un de ses axes stratégiques."

D'après les estimations de la Faep, l'université enregistrait une baisse d'intentions d’inscription de 5 à 10% à cause de la hausse des frais.



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