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L'université mixte kaust, une «bulle occidentale» à djedda
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[QUOTE="compteblad, post: 15138165, member: 167672"] [B]L'opposition des oulémas[/B] Le roi Abdallah, qui nourrissait depuis des années ce projet futuriste, a vu grand. Grâce à une coopération avec les meilleurs centres de recherches américains et des multinationales comme IBM ou Total, il compte hisser son MIT saoudien au niveau des dix meilleures universités au monde d'ici à 2020. L'objectif : préparer l'après-pétrole et transformer la société saoudienne en sortant de l'économie de rente pour rejoindre celle de la connaissance. Une révolution. Mais, deux mois après son inauguration en présence de quinze chefs d'État, cette «bulle occidentale» dans un océan islamiste suscite déjà de nombreuses réserves. «Je ne vois pas bien la logique de ce projet, se demande un banquier à Djedda. Nos autres universités sont incapables de produire des étudiants aptes à intégrer la Kaust, ajoute-t-il. On aurait dû au préalable élever le niveau d'ensemble de notre système éducatif. Je viens de retirer ma fille de 9 ans d'une école publique : en classe, elle passait son temps à réciter le Coran.» Dans les écoles primaires saoudiennes, un tiers de l'enseignement est consacré à la religion. Si l'Arabie veut atteindre son objectif de «saoudiser» d'ici à 2020 les emplois pour le tiers des 18 millions d'habitants qui ont moins de 14 ans, «elle n'a d'autre solution que de transformer radicalement son système éducatif», observe un diplomate occidental. Pour rattraper le retard, le monarque a multiplié les initiatives depuis qu'il a accédé au trône en 2005 : création des «bourses Abdallah» qui ont permis à 62 000 Saoudiens d'aller étudier à l'étranger (dont un quart aux États-Unis), triplement du nombre des universités. En début d'année, il n'a pas hésité à nommer une femme au poste de vice-ministre de l'Éducation. Mais sa réforme est entravée par l'establishment religieux ultraconservateur. Pour nombre d'oulémas, la nouvelle université de Djedda ouvre une brèche dangereuse. «Nous avons fait entrer le démon de la mixité, a averti Cheikh Saad al-Shitri, membre du Haut Conseil des oulémas. Quand les hommes et les femmes se mélangent ainsi, leurs cœurs brûlent.» Début novembre, al-Qaida a dénoncé «cette université qui viole la charia». Pour la première fois, la mouvance terroriste s'en est prise à la personne du roi. Depuis, une frégate patrouille discrètement en mer pour prévenir tout attentat. Et les visites sur le campus sont devenues rarissimes. Même le consul américain à Djedda s'en est vu refuser l'accès. Une crispation qui souligne une fois de plus l'extrême difficulté de changer les mœurs locales. Pourtant, à 84 ans, le monarque saoudien paraît décidé à tirer son pays de l'obscurantisme. Il n'a pas hésité à renvoyer Cheikh Shitri du Haut Conseil des oulémas. Et, pour empêcher que son joyau ne soit démantelé par un successeur moins ouvert que lui, Abdallah a fait dépendre la Kaust, non pas du ministère de l'Enseignement supérieur, un bastion wahhabite, mais d'Aramco, la compagnie pétrolière. Certainement son meilleur passeport pour l'avenir. [/QUOTE]
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