L'USFP se rappelle soudain qu'il est un parti socialiste et retourne à l'opposition !

ould khadija

fédalien
Contributeur
USFP ne participera pas au gouvernement de Benkirane, chef du gouvernement désigné à l’issue des dernières législatives. Réuni en session extraordinaire dimanche matin au siège du parti avec le Bureau politique, le Conseil national du parti de la Rose en a décidé ainsi. Verdict sans grande surprise.

[....]

Dès l’ouverture des travaux du Conseil, le Premier secrétaire, Abdelouahed Radi, a annoncé que le Bureau politique a débattu de la question de la participation et a conclu de ne pas faire partie de la prochaine majorité gouvernementale.

Un retour à l’opposition que le Conseil national a adopté à l’unanimité....

Anbelwahed Radi, premier secrétaire du parti justifie le retour de l'USFP à l'opposition

L’allocution prononcée par le Premier secrétaire du Parti était étayée par des arguments clairs, nets et convaincants faisant de ce nouveau cap pris par le parti de la Rose, une suite logique des choses.

« L’USFP doit respecter la volonté des électeurs qui ont choisi qui doit gouverner le pays. C’est une occasion pour notre parti de se démarquer et faire les choix qui s’imposent. La clarté, la transparence et la clairvoyance doivent être de mise», a précisé Abdelouahed Radi.

Et d’ajouter que la confusion qui règne dans le paysage politique dois s’éclipser. Pour lui, tenter de banaliser tous les projets de société en les mettant sur la même case est une erreur à combattre sur la scène politique. « Nous sommes devant une alternance sortie des urnes où la gauche quitte le pouvoir pour laisser la droite gouverner le pays», a expliqué le leader de l’USFP.

Abdelouahed Radi a souligné que le passage à l’opposition n’a pas un caractère formel mais un principe qui touche le fond des valeurs et l’identité de l’Union socialiste des forces populaires.

« Nous appartenons à une famille socialiste universelle qui prône l’humanisme, la démocratie. Elle a sa propre philosophie, une morale politique et un référentiel. Notre parti a donc une identité socialiste et démocratique qui doit être protégée. Si nous perdons notre identité, nous perdrons notre âme», a déclaré Abdelouahed Radi sous les ovations de la salle.

Il a expliqué qu’une telle perte conduirait inéluctablement à la perte de la crédibilité et par conséquent la confiance du peuple.

Et d’ajouter que le parti de Ben Barka ne peut avoir des desseins arrivistes et opportunistes.

« Dans la conjoncture actuelle, l’opposition est un devoir et une mission pour l’USFP. Aujourd’hui, le parti a besoin de toutes ses militantes et militants et de toutes ses compétences pour se reconstruire et se redonner un nouvel élan pour aller de l’avant. Pour ce faire, il a besoin de plus de discipline et davantage de proximité envers les Forces populaires pour son renforcement»
a indiqué le leader socialiste qui n’a pas manqué de préciser que l’USFP ne peut être un parti qui sert à compléter une majorité.

«Participer à un gouvernement passe forcément par les urnes » a-t-il conclu sous les applaudissements à tout rompre de militantes et militants réjouis de cette décision allant dans le sens d’un nouvel élan.


Source :
http://www.libe.ma/Abdelouahed-Radi...-USFP-a-l-opposition-Nous-pouvons_a23349.html
 
USFP ne participera pas au gouvernement de Benkirane, chef du gouvernement désigné à l’issue des dernières législatives. Réuni en session extraordinaire dimanche matin au siège du parti avec le Bureau politique, le Conseil national du parti de la Rose en a décidé ainsi. Verdict sans grande surprise.

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Un retour à l’opposition que le Conseil national a adopté à l’unanimité....

Anbelwahed Radi, premier secrétaire du parti justifie le retour de l'USFP à l'opposition

L’allocution prononcée par le Premier secrétaire du Parti était étayée par des arguments clairs, nets et convaincants faisant de ce nouveau cap pris par le parti de la Rose, une suite logique des choses.

« L’USFP doit respecter la volonté des électeurs qui ont choisi qui doit gouverner le pays. C’est une occasion pour notre parti de se démarquer et faire les choix qui s’imposent. La clarté, la transparence et la clairvoyance doivent être de mise», a précisé Abdelouahed Radi.

Et d’ajouter que la confusion qui règne dans le paysage politique dois s’éclipser. Pour lui, tenter de banaliser tous les projets de société en les mettant sur la même case est une erreur à combattre sur la scène politique. « Nous sommes devant une alternance sortie des urnes où la gauche quitte le pouvoir pour laisser la droite gouverner le pays», a expliqué le leader de l’USFP.

Abdelouahed Radi a souligné que le passage à l’opposition n’a pas un caractère formel mais un principe qui touche le fond des valeurs et l’identité de l’Union socialiste des forces populaires.

« Nous appartenons à une famille socialiste universelle qui prône l’humanisme, la démocratie. Elle a sa propre philosophie, une morale politique et un référentiel. Notre parti a donc une identité socialiste et démocratique qui doit être protégée. Si nous perdons notre identité, nous perdrons notre âme», a déclaré Abdelouahed Radi sous les ovations de la salle.

Il a expliqué qu’une telle perte conduirait inéluctablement à la perte de la crédibilité et par conséquent la confiance du peuple.

Et d’ajouter que le parti de Ben Barka ne peut avoir des desseins arrivistes et opportunistes.

« Dans la conjoncture actuelle, l’opposition est un devoir et une mission pour l’USFP. Aujourd’hui, le parti a besoin de toutes ses militantes et militants et de toutes ses compétences pour se reconstruire et se redonner un nouvel élan pour aller de l’avant. Pour ce faire, il a besoin de plus de discipline et davantage de proximité envers les Forces populaires pour son renforcement»
a indiqué le leader socialiste qui n’a pas manqué de préciser que l’USFP ne peut être un parti qui sert à compléter une majorité.

«Participer à un gouvernement passe forcément par les urnes » a-t-il conclu sous les applaudissements à tout rompre de militantes et militants réjouis de cette décision allant dans le sens d’un nouvel élan.


Source :
http://www.libe.ma/Abdelouahed-Radi...-USFP-a-l-opposition-Nous-pouvons_a23349.html

Les marocains ont déjà testé l'USFP à l'époque de l'yousfi, ils n'ont de l'humanisme que le nom, ils n'ont rien apporté et sur tous les plans (santé, éducation, corruption, etc)
on a voté pour PJD parce que ces gens ne sont pas gérés par des clauses mais par des principes de notre belle religion
 
Les marocains ont déjà testé l'USFP à l'époque de l'yousfi, ils n'ont de l'humanisme que le nom, ils n'ont rien apporté et sur tous les plans (santé, éducation, corruption, etc)
on a voté pour PJD parce que ces gens ne sont pas gérés par des clauses mais par des principes de notre belle religion


Je sens que le PJD va finir comme l'USFP: authentique parti d'opposition finalement makhzénisé et ayant perdu toute crédibilité.

"Vive Allah, Vive Louis XVI"

Je m'en lasse pas de cette réplique :D
 
Les marocains ont déjà testé l'USFP à l'époque de l'yousfi, ils n'ont de l'humanisme que le nom, ils n'ont rien apporté et sur tous les plans (santé, éducation, corruption, etc)
on a voté pour PJD parce que ces gens ne sont pas gérés par des clauses mais par des principes de notre belle religion


D'un autre coté, ils n'avaient en réalité aucun pouvoir, tout était (est encore ?) entre les mains du cabinet royal omniprésent. Ils étaient là pour la galerie.
 
D'un autre coté, ils n'avaient en réalité aucun pouvoir, tout était (est encore ?) entre les mains du cabinet royal omniprésent. Ils étaient là pour la galerie.
Et comme par hasard le pouvoir d'accorder l'amnistie fiscale aux gros contribuables ,le pouvoir de doubler les salaires des hautes catégories du personnel de l'état avec effet radioactif et d'autres largesses pour les classes moyenne et aisées ,ces pouvoirs là ils les avaient bien Hein !:intello:
 
Et comme par hasard le pouvoir d'accorder l'amnistie fiscale aux gros contribuables ,le pouvoir de doubler les salaires des hautes catégories du personnel de l'état avec effet radioactif et d'autres largesses pour les classes moyenne et aisées ,ces pouvoirs là ils les avaient bien Hein !:intello:

Tu ne connais pas la réponse de Hassan II quand on lui parlait du fait que des mililtaires de hauts rang s'enrichissaient en se vautrant dans l'affairisme ?

Tant qu'ils font des affaires, ils ne se mèlent pas de politique et soutienne le système qui leur est si lucratif.

Même chose pour les acteurs du théatre politique marocain, rien de tel pour les acquérir totalement à la sauvegarde du système que de les rendres dépendants de ce dernier.

Après ça, on ne discute même pas une seconde les budgets exigés par le cabinet royal, paie et ne discute pas, on sait mieux que toi et n'ose pas demander pourquoi.

L'intéret général... ça viendra bien un jours.
 
Tu ne connais pas la réponse de Hassan II quand on lui parlait du fait que des mililtaires de hauts rang s'enrichissaient en se vautrant dans l'affairisme ?

Tant qu'ils font des affaires, ils ne se mèlent pas de politique et soutienne le système qui leur est si lucratif.

Même chose pour les acteurs du théatre politique marocain, rien de tel pour les acquérir totalement à la sauvegarde du système que de les rendres dépendants de ce dernier.

Après ça, on ne discute même pas une seconde les budgets exigés par le cabinet royal, paie et ne discute pas, on sait mieux que toi et n'ose pas demander pourquoi.

L'intéret général... ça viendra bien un jours.
L'affairisme quand il n'est pas incompatible avec la fonction est une chose tout à fait légale mais il est vrai que des gens hauts placés profitent de leur rangs dans l'état en abusent.Je préfère être précis ,je parle de l'USFP parti soi-disant socialiste qui au lieu de donner la priorité au personnel de l'administration publique les plus mal payés se permet des augmentations substantielles aux cadres déjà assez bien payés avec en plus rappel sur 3 ans.A titre de comparaison ,sous Hassan II que tu cites pour l'exemple ,les gouvernements issus des autres formations politiques notamment l'UC ,le RNI ,le MP etc n'ont jamais fait ça bien au contraire ils avaient mis un système de rémunération et de reclassement basé sur le mérite professionnel que le gouvernement El youssoufi a remplacé par une promotion exceptionnelle qui encore une fois n'a profité qu'aux plus gradés.Nous ne sommes toujours pas encore sortis des erreurs monumentales de ce gouvernement ,seul Driss Jettou a réussi à atténuer un peu cette injustice en pensant au reste du personnel de l'administration mais le mal est beaucoup trop grand pour qu'il soit un jour oublié.Notre administration en souffre encore ,les gens sont démotivés parce que très mal payés par rapport aux plus gradés.
 
L'affairisme quand il n'est pas incompatible avec la fonction est une chose tout à fait légale mais il est vrai que des gens hauts placés profitent de leur rangs dans l'état en abusent.Je préfère être précis ,je parle de l'USFP parti soi-disant socialiste qui au lieu de donner la priorité au personnel de l'administration publique les plus mal payés se permet des augmentations substantielles aux cadres déjà assez bien payés avec en plus rappel sur 3 ans.A titre de comparaison ,sous Hassan II que tu cites pour l'exemple ,les gouvernements issus des autres formations politiques notamment l'UC ,le RNI ,le MP etc n'ont jamais fait ça bien au contraire ils avaient mis un système de rémunération et de reclassement basé sur le mérite professionnel que le gouvernement El youssoufi a remplacé par une promotion exceptionnelle qui encore une fois n'a profité qu'aux plus gradés.Nous ne sommes toujours pas encore sortis des erreurs monumentales de ce gouvernement ,seul Driss Jettou a réussi à atténuer un peu cette injustice en pensant au reste du personnel de l'administration mais le mal est beaucoup trop grand pour qu'il soit un jour oublié.Notre administration en souffre encore ,les gens sont démotivés parce que très mal payés par rapport aux plus gradés.


Je te l'accorde, pour avoir quelques connaissances dans l'administration marocaine j'ai faillis m'étrangler en entendant leur salaire pour une niveau de qualification ou d'expérience (et surtout de résultat) "discutable".

Mais pour la période d'avant, on ne peut peut être pas leur imputer des augmentations stratosphériques indue mais bien un clientélisme et un népotisme outrageant.
 
Je te l'accorde, pour avoir quelques connaissances dans l'administration marocaine j'ai faillis m'étrangler en entendant leur salaire pour une niveau de qualification ou d'expérience (et surtout de résultat) "discutable".

Mais pour la période d'avant, on ne peut peut être pas leur imputer des augmentations stratosphériques indue mais bien un clientélisme et un népotisme outrageant.
Eh bien avec nos socialos des derniers temps c'est tout à la fois ,augmentations stratosphériques ,clientélisme ,népotisme la liste est longue ...alors c'est bon débarras.
 
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