- Lors des perquisitions menées dans le cadre de cette affaire d’escroquerie informatique, les enquêteurs ont procédé à des saisies à hauteur de 1,9 million d’euros.
- La fraude consistait à faire apparaître de façon inopinée, lors d’une navigation sur internet, un message de sécurité « ayant les apparences d’une fenêtre d’alerte, opérant le blocage de l’ordinateur ».
- Pour régler le problème, les victimes étaient invitées à appeler un technicien qui facturait sa fausse intervention entre 200 et 500 euros.
Interpellés mardi, ces trois hommes ont été présentés jeudi à un juge d’instruction parisien qui les a aussi mis en examen pour « introduction frauduleuse de données dans un système de traitement automatisé de données » et « entrave au fonctionnement » d’un tel système. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire.
Escroquées au cours de leur navigation internet
Lors des perquisitions menées dans le cadre de cette affaire, les enquêteurs ont procédé à des saisies à hauteur de 1,9 million d’euros. Une enquête avait été ouverte dès mars 2018 alors que les victimes ont été « identifiées pour la plupart grâce au dispositif national d’assistance aux victimes de cybermalveillance (www.cybermalveillance.gouv.fr) », ajoute le parquet, confirmant une information révélée par Le Parisien.
La fraude consistait à faire apparaître de façon inopinée, lors d’une navigation sur internet, un message de sécurité « ayant les apparences d’une fenêtre d’alerte, opérant le blocage de l’ordinateur ». « Invitées à contacter un numéro qui s’affiche à l’écran, les victimes [étaient] alors mises en relation avec un individu se présentant comme un technicien. »
Ce dernier parvenait alors à prendre le contrôle de l’ordinateur à distance, et réclamait, à l’issue de son intervention, « le règlement par virement ou par carte bancaire, d’une somme généralement comprise entre 200 et 500 euros ».
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