Macron absent au congrès des maires....

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Macron absent au Congrès des maires de France, les édiles furieux


Les maires se réunissent en congrès à partir de ce mardi 20 novembre, et le chef de l'État avait promis de s'y rendre, mais il a changé d'avis et la nouvelle ne passe pas du tout.

Après la fronde des gilets jaunes, celle... des écharpes tricolores. Les maires se réunissent en congrès à Paris à partir de ce mardi 20 novembre. Ce sont les relais directs du terrain et, faute d'interlocuteur identifié chez les gilets jaunes, c'est à travers eux que l'exécutif fera passer des messages cette semaine. Seulement, contrairement à ce qu'il avait promis, Emmanuel Macron n'ira pas. Il envoie Édouard Philippe et a choisi d'inviter plutôt quelques élus à l'Élysée dans la soirée du mercredi 21 novembre.

Ils sont plusieurs à avoir reçu, une semaine plus tôt, une invitation par mail, mais ils sont plusieurs aussi à avoir décidé de ne pas se rendre au palais présidentiel. "J'ai pris cette décision durant le week-end, quand j'ai participé à l'opération des 'gilets jaunes' dans ma ville. Honnêtement, je n'aurais aucun plaisir à partager une coupe de champagne, à manger des petits fours à l'Élysée", affirme Bernard Carayon, maire de Lavaur (Tarn). "Refuser de parler au Congrès et vouloir parler au palais, ce n'est pas comme ça que ça marche", estime de son côté Agnès Le Brun, maire de Morlaix (Finistère).

Le chef de l'État aurait donc rompu sa promesse. "Je m'engage à une chose, si vous l'acceptez, c'est de venir chaque année rendre compte des engagements que je viens de prendre, parce que c'est cela l'esprit de responsabilité dans la République", affirmait-il il y a un an... Une éternité en politique.

RTL
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
hahahahaha

Macron interpellé et traité de "menteur" en Belgique

Le président, en visite d'Etat, prenait la parole devant des étudiants de l'université de Louvain.

La discussion devait porter sur l'Europe, un sujet au coeur des préoccupations récentes du président Emmanuel Macron. Mais lors de cette rencontre publique intitulée "Nous, demain, l'Europe", mardi, et en présence du Premier ministre belge, Charles Michel, l'échange a pris une tournure inattendue.

"Le sang coule de leurs mains"
Un membre du public, rapporte BFMTV, a interrompu le président en brandissant une pancarte où l'on pouvait lire "Le sang coule de leurs mains, renseignez-vous". Interpellé, Emmanuel Macron a demandé de quelles mains il parlait. "Pourquoi vous matraquez vos étudiants", a répondu le jeune homme, qui l'a également traité de "menteur". "Pourquoi vous êtes le seul pays qui utilise des grenades contre sa propre population ?" "Là, vous dites n'importe quoi", a rétorqué Emmanuel Macron.

"Un petit chien extrêmement sympathique"
L'échange a duré quelques instants encore, le jeune a jeté des tracts, et le président a d'abord préféré répondre à d'autres étudiants. Alors que l'étudiant était finalement parti, le président est finalement revenu sur le sujet : "En France, les CRS ne s'attaquent pas aux étudiants. Il y a pendant des jours et des jours des étudiants et beaucoup de non-étudiants, y compris un petit chien extrêmement sympathique qui avait un compte Twitter, qui ont saccagé l'université de Tolbiac"

"Il n'y a eu aucune intervention avec de la violence contre eux. Il y a eu beaucoup de blessés dans nos forces de l'ordre, il n'y en a pas eu de leur côté", a encore dit Emmanuel Macron, qui a ironisé sur des groupes anarchistes, se disant "très favorable à ce qu'ils reprennent les études", mais qu'eux "n'ont pas envie."

l'express
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Face aux maires, Macron change le ton et la forme

Critiqué par les associations d'élus, le chef de l'Etat a troqué la verticalité pour le dialogue, lors d'un long échange avec les maires invités ce mercredi à l'Elysée.

Quarante-cinq minutes de retard : pour une réception censée marquer la considération présidentielle envers les élus, cela commençait mal. Un peu plus de 2 000 maires se sont pressés mercredi soir dans la salle des fêtes de l’Elysée à l’invitation d’Emmanuel Macron, soucieux de réparer son image auprès d’élus défiants. Retardé par un «bon débat» en privé avec les dirigeants de l’Association des maires de France (AMF), le chef de l’Etat est sorti applaudi de son face-à-face avec les élus. Multipliant les sourires et les égards, et prêt à se laisser «irriguer par l’expérience des territoires».

Au court propos présidentiel a succédé une longue séance de questions-réponses avec les maires. Installer en région la future Agence de la cohésion des territoires ? «Bonne idée», a souri le Président. Retoucher certaines intercommunalités, écrasantes pour les petits maires ? «On peut améliorer des choses, il y a des "intercos" trop grandes, qui ont été un peu contraintes.» Un problème d’eau dans une petite commune ? «La ministre se rapprochera de vous si vous voulez bien lui donner votre dossier.»

Interpellé par un maire sur les attaques visant les élus, le chef de l’Etat a promis «l’intransigeance» aux coupables : «Le jour où on ne défend plus les élus, c’est l’anarchie, la démagogie et la fin de la République». Pour ses invités et pour lui-même, il a revendiqué la qualité de «vrais populistes, car nous sommes avec le peuple tous les jours». Quant à la «verticalité» parfois reprochée à la méthode macronienne : «Il faut définir beaucoup plus ensemble les solutions», a convenu l’hôte. Qui a promis, alors qu’il ne se rendra pas cette année au congrès des maires, d’honorer le rendez-vous l’année prochaine.........................

https://www.liberation.fr/france/2018/11/21/face-aux-maires-macron-change-le-ton-et-la-forme_1693512
 
Haut