Macron critique les marches climat: «Qu’ils aillent manifester en Pologne!»

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Interrogé par Le Parisien, le chef de l’État affirme que les manifestations hebdomadaires des jeunes ne règlent pas «le problème». Il leur propose «une forme d’action collective» via des «grandes opérations de ramassage».

«Les dénonciations, on est au courant». Le ton d’Emmanuel Macron est strict. Dans la nuit de dimanche à lundi, le chef de l’État s’est confié au Parisien , depuis son avion présidentiel qui le conduisait à New York. Il est attendu aux États-Unis ce lundi, avec une soixantaine de dirigeants mondiaux, pour un sommet spécial sur le climat dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations unies. Un rendez-vous où le président américain, Donald Trump, et son homologue brésilien, Jair Bolsonaro, tous deux climatosceptiques, brilleront par leur absence.

«Opérations de ramassage sur les rivières ou les plages corses»

Avant d’arriver outre-Atlantique, Emmanuel Macron est revenu auprès du quotidien sur les marches pour le climat qui soulèvent des millions de jeunes partout dans le monde, et notamment en France. S’il se veut en première ligne dans la lutte contre le réchauffement climatique, le chef de l’État a cependant un point de vue sévère sur ces manifestations. «Défiler tous les vendredis pour dire que la planète brûle, c’est sympathique, mais ce n’est pas le problème», fustige-t-il. Emmanuel Macron propose: «On doit rentrer dans une forme d’action collective. Je préfère que tous les vendredis on fasse de grandes opérations de ramassage sur les rivières ou les plages corses».
Il souligne par ailleurs que le problème sur le climat n’est pas nouveau. «C’est comme s’il n’y avait pas eu le discours de Chirac il y a maintenant vingt ans», estime-t-il, rappelant le discours de l’ancien président en 2002: «Notre maison brûle et nous regardons ailleurs».


«Qu’ils aillent manifester en Pologne!»

Le chef de l’État affirme également que le problème ne vient pas de la France. Il pointe du doigt le rôle de la Pologne qui, avec la République Tchèque, la Hongrie et l’Estonie, a refusé que l’agenda de neutralité carbone en 2050 soit adopté par l’Union européenne lors du sommet des 20 et 21 juin derniers à Bruxelles. «La vérité, c’est qu’il y en a un qui bloque tout, c’est la Pologne. Mon objectif, c’est de convaincre les autres pays de bouger», a-t-il martelé. Avant d’envoyer un message aux jeunes: «Qu’ils aillent manifester en Pologne! Qu’on vienne m’aider à faire bouger ceux que je n’arrive pas à faire évoluer».

Emmanuel Macron a aussi évoqué les «gilets jaunes», soutenant qu’il était «malhonnête» de les opposer à «la transition climatique». «Les gens ont dit une souffrance sociale mais aussi, pour certains, une vraie conscience écologique. Ils nous ont simplement dit: “Ne nous mettez pas dans une impasse”. Ils ont dit: “On a le droit de ne pas avoir les moyens de changer de voiture et être sensible au climat”. C’est au pays de s’adapter, et on doit donner les moyens aux gens de faire cette transition. Ça, c’est notre boulot», a-t-il martelé.

http://www.lefigaro.fr/politique/ma...qu-ils-aillent-manifester-en-pologne-20190923
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Il a pour une fois raison sur les deux points : manifester n’est pas agir (en tous cas pas dans ce cas) et en plus ils manifestent dans un pays où tout le monde ou presque adhère au dogme ; ils ne se foulent pas trop. À part à se divertir et à se donner bonne conscience ou flatter son égo, ça n’a aucune utilité.

Reste encore la question du dogme, justement, mais ça c’est une autre question. Ça fait trop longtemps que les climatologues ont été chassés par les idéologues.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Climat : Greta Thunberg et quinze autres jeunes intentent une action juridique contre cinq pays, dont la France

  • Greta Thunberg et quinze autres jeunes ont annoncé, lundi 23 septembre, qu'ils intentaient une action en justice pour dénoncer l'inaction de cinq pays contre le réchauffement climatique comme une atteinte à la convention de l'ONU sur les droits de l'enfant. Cette plainte inédite, déposée avec l'aide du cabinet international d'avocats Hausfeld et la bénédiction de l'Unicef, vise cinq Etats pollueurs : la France, l'Allemagne, l'Argentine, le Brésil et la Turquie.
    Bien que cette convention ait été signée il y a trente ans, les dirigeants de ces pays "n'ont pas tenu leurs engagements", a déclaré la jeune Suédoise de 16 ans en marge du sommet de l'ONU pour le climat qui se tient à New York. La quasi-totalité des pays du monde, exception faite des Etats-Unis, ont ratifié cette convention censée protéger la santé et les droits des enfants. Pourtant, "chacun de nous a vu ses droits violés et reniés", a ajouté l'Américaine Alexandria Villasenor, 14 ans. "Nos avenirs sont en train d'être détruits."
  • Un comité de l'ONU appelé à enquêter
    Cette plainte s'inscrit dans le cadre d'un "protocole optionnel" méconnu de la convention. Il autorise depuis 2014 des enfants à porter plainte devant le comité des droits de l'enfant... (Franceinfo)

 
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