La maladie du soda, dangereuse et silencieuse

madalena

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La maladie du soda, dangereuse et silencieuse, se répand en Occident: "J’ai de la chance de ne pas être mort"

Peu connue, elle risque pourtant un jour d’être la première cause de greffe de foie, avant l’hépatite C. La stéatose hépatique non alcoolique ou plus communément appelée "maladie du soda" se répand un peu plus chaque jour. Mais quelle est cette maladie ? Comment cette pathologie, jusqu’ici silencieuse, est-elle en train de devenir le mal du siècle ? Comment la traiter ? Le magazine Reporters a mené l’enquête...

La maladie du soda est causée par une surcharge du foie en graisse, principalement due à une consommation excessive de boissons sucrées, de graisses ou de sucres. Les canards gavés pour obtenir du foie gras en sont d’ailleurs atteints.

Le foie absorbe une trop grande quantité de graisse et ne parvient plus, au bout de quelques années, à l’éliminer. L’organe stocke alors les acides gras et cela provoque une inflammation entraînant parfois une fibrose. Dans certains cas, la situation se dégrade en cirrhose voire en cancer.
L’issue dramatique d’une cirrhose est d’autant plus surprenante qu’il s’agit pour la plupart des cas de patients n’ayant pas de consommation excessive d’alcool.

Le plus surprenant est l’absence de symptômes. Cette pathologie n’est pas douloureuse durant ses premiers stades. C’est pour cette raison qu’elle est très difficile à détecter. La maladie du soda est très souvent diagnostiquée un peu par hasard lorsque la personne réalise des examens de routine. Quand une fatigue extrême se fait ressentir chez le patient, cela signifie malheureusement que la maladie est déjà à un stade avancé.


"Oui, j’ai de la chance de ne pas être mort"
C’est le cas de Pierre Ménès qui accepte de partager son histoire. Le chroniqueur sportif a été frappé par la maladie du soda après avoir négligé son alimentation pendant des années. Il a subi une greffe du foie en décembre dernier. Le journaliste a perdu 45 kilos. Son organe était devenu trop gras, trop gros.

Aujourd’hui guéri, il est devenu malgré lui le porte-parole de cette maladie: "J’ai de la chance de ne pas être mort déjà, parce que c’est passé à une semaine près. J’ai de la chance que la greffe ait super bien prise".

suite:http://www.rtl.be/info/magazine/san...e-qui-touche-10-de-la-population--967512.aspx
 
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