A malakoff, une fresque qui raconte l'histoire oubliée des «chibanis»

"Vince avait quartier libre pour s’exprimer sur le mur blanc. Engagé, il a choisi pour sa peinture une photo symbolique : celle de Mohand Dendoune, père du journaliste et écrivain Nadir Dendoune. Il est arrivé en France en 1950, en provenance d’un village kabyle algérien, à l’âge de 22 ans. «Il est venu sans visa, l’Algérie était française. C’est comme s’il avait quitté la Corrèze pour venir à Paris, racontait son fils en 2009 dans un entretien avec Libération, en plein "débat" sur l’identité nationale. Son grand frère était en France depuis 1948. Mon père est resté quatre ans, puis il est reparti en Algérie.» Il est revenu s’installer en France avec sa femme et leurs deux premières filles en 1957" (......)«Dans la foulée, Nadir Dendoune, ému, nous a expliqué que cette fresque «ne représentait pas seulement son père», mais qu’elle a été réalisée pour tous «les oubliés, les silencieux, ceux qui n’ont pas le droit de vote. Peu importe d’où ils viennent». Nadir nous a parlé de la place de ses parents. «Ils ne savent ni lire ni écrire, mais ce sont eux qui m’ont donné de la force tout au long de ma vie malgré les obstacles. Sans la force de mon père, je n’aurais jamais pu franchir l’Everest et faire le tour du monde à vélo.»

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Pièces jointes

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