Mali: affrontements entre le gatia et la cma dans la région de kidal

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Un nouveau coup de canif dans le processus de paix au Mali, avec cette nouvelle violation du cessez-le-feu dans le Nord, dans la région de Kidal. Mercredi 26 juillet, de violents affrontements ont opposé combattants du Gatia (Groupe armé des touareg de la tribu des Imerades et alliés) progouvernemental à ceux de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), l’ex-rébellion.

D’un côté, le Gatia affirme que ce sont les combattants de la CMA, appuyés par « des islamistes armés », qui ont attaqué les premiers leurs positions et qu’ils ont été repoussés.

De l’autre, la Coordination des mouvements de l’Azawad, donne sa version : pour les ex-rebelles, le Gatia a été battu, son quartier général détruit à moins de 50 km de Kidal, avec des victimes sur le terrain et des prisonniers. On le voit, les informations sont contradictoires.

Violation du cessez-le-feu

La certitude, c’est une nouvelle violation du cessez-le-feu dans la région de Kidal, plus précisément au sud-est. Des sources indépendantes sur le terrain confirment la découverte de nombreuses victimes, après les combats qui ont duré plusieurs heures.

Depuis plusieurs jours, chaque camp renforçait ses positions. La pomme de discorde ? La ville de Kidal. Elle est toujours contrôlée par la CMA, l’ex-rébellion. Le Gatia, (groupe armé des Touaregs de la tribu des Imerades), poussé hors de cette localité stratégique, veut y revenir. Un retour stratégique pour la suite du processus de paix.
Par RFI Publié le 27-07-2017
 

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Deux Casques bleus ont été tués lors d'une attaque contre leur camp dans le nord-est du Mali. Dix autres ont été blessés, dont certains grièvement.

Deux Casques bleus de l'ONU au Mali ont été tués et dix autres blessés jeudi 5 avril au soir dans une attaque contre leur camp à Aguelhok (nord-est), a annoncé la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) dans un communiqué. « À 18 h 45 (locales et GMT), les soldats de la paix ont essuyé des tirs de mortier, dont plusieurs ont atteint leur camp », a indiqué la Minusma, ajoutant que « selon un premier bilan, deux Casques bleus ont été tués et 10 autres blessés, dont certains grièvement ». « La Minusma a immédiatement organisé les évacuations médicales nécessaires et renforcé la sécurisation du camp », selon le texte, sans indication sur la nationalité des Casques bleus touchés. La Mission de l'ONU « rappelle que les attaques visant les forces de maintien de la paix des Nations unies peuvent constituer des crimes de guerre en vertu du droit international et que leurs auteurs doivent être appréhendés et poursuivis ». Elle réaffirme sa détermination « à appuyer les efforts pour rétablir une paix et une sécurité durables au Mali ». Selon une source militaire africaine au sein de la Minusma à Aguelhok, les tirs sont venus d'une zone à l'est du camp où avait été détecté plus tôt dans la journée un « attroupement » suspect.
 
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