MALI : «Nous demandons aux Russes de venir»: la présence militaire française rejetée par des manifestants

Drianke

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Quelques milliers de Maliens se sont réunis vendredi à Bamako pour manifester leur soutien à l'armée nationale, frappée par deux attaques meurtrières en un mois et confrontée aux doutes quant à sa capacité à faire face aux menées djihadistes, a rapporté un correspondant de l'AFP.
«Je soutiens mon armée», «L'armée malienne se bat pour sauver le pays», ou «Il faut donner les équipements nécessaires aux hommes», pouvait-on lire sur les banderoles ou les calicots lors de ce rassemblement à l'initiative d'organisations de la société civile.


Vêtues de noir, plusieurs veuves de soldats morts au combat se sont mêlées aux manifestants qui étaient au nombre de 5.000 selon les organisateurs, de 3.500 selon la police.

L'armée malienne vient de perdre en quelques semaines une centaine de soldats dans les deux attaques djihadistes les plus meurtrières qu'elle ait essuyées depuis des années.

Ces revers et la dégradation de la situation sécuritaire ont renforcé les interrogations sur la faculté de l'armée à faire pièce aux agissements djihadistes et aux autres violences auxquelles ce vaste pays est en proie depuis 2012 et qui ont fait des milliers de morts, civils et combattants.

«Nous voulons qu'on donne de bon équipements à l'armée. Nos maris ont choisi le métier qui donne vite la mort. Mais il faut les protéger sur le terrain avec l'équipement indiqué», a déclaré à l'AFP Aïcha Diakité, 33 ans, dont le mari soldat est décédé lors d'une des deux récentes attaques, à Boulkessy, près du Burkina Faso.


Les événements des dernières semaines ont aussi suscité des expressions de rejet des forces française et onusienne présentes au Mali. Une frange des manifestants a réclamé leur départ vendredi.

«Nous demandons le départ des troupes de l'Onu et de la France. Si elles ne peuvent pas intervenir contre les terroristes, elle n'ont pas leur place ici. Nous demandons aux Russes de venir», a déclaré Ousmane Coulibaly, 24 ans, étudiant diplômé sans emploi.

«Barkhane, Minusma, dégage!», lisait-on sur des banderoles faisant référence aux forces française et onusienne.

sputnik
 
On peut armer l'armée malienne des souliers à la casquette sans problème, mais bon il faut aussi les payer sinon ils revendent leurs armes .
C'est pas un secret c'est même une plaisanterie dans l'armée française qui a vu les numéros de séries sur les armes que portaient les barbus .
 
La Russie n'a malheureusement pas les moyens

Echanges commerciaux entre la Russie et l'Afrique 20 milliards $
Echanges commerciaux entre la France et l'Afrique 51 milliards $
Echanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique 205 milliards $

Il faut faire appel à la Chine
 

Drianke

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Mali : l’armée annonce le repli de certaines de ses positions isolées après des attaques jihadistes

L'armée malienne a annoncé se replier de ses positions isolées exposées aux attaques jihadistes près de la frontière du Niger et du Burkina Faso, pour se regrouper sur des places plus fortes après deux assauts meurtriers.

Cette décision a déjà été appliquée à trois postes (Anderaboukane et Indelimane, repliés sur Ménaka, et Labbezanga, sur Ansongo) et d’autres vont suivre, a indiqué l’armée dans la nuit de samedi à dimanche sur son site internet.

Indelimane, dans l’est du pays, a essuyé le 1er novembre une attaque qui a coûté la vie à 49 soldats selon les autorités. Un mois plus tôt, une quarantaine d’hommes au moins ont été tués dans un double assaut contre les positions militaires à Boulkessy et Mondoro, près de la frontière du Burkina.

Ce sont les pertes les plus lourdes essuyées par l’armée malienne depuis plusieurs années.

Remise en question de la tactique de l’armée

La dégradation de la situation sécuritaire dans le pays et la dureté des revers subis ont renforcé les interrogations sur la faculté de l’armée malienne à faire face aux agissements jihadistes et aux autres violences auxquelles le Mali est en proie depuis 2012 et qui ont fait des milliers de morts, civils et combattants.

Les circonstances des attaques d’Indelimane et de Boulkessy n’ont jamais été rendues publiques. Mais les informations non confirmées officiellement et suggérant l’impréparation de l’armée à ces offensives ainsi que l’incapacité de dépêcher rapidement des renforts sur place avaient soulevé des questions sur la tactique.


https://www.jeuneafrique.com/854572...itions-isolees-apres-des-attaques-jihadistes/
 

Drianke

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Mali: 24 soldats et 17 djihadistes tués dans des combats

Une nouvelle attaque attribuée aux djihadistes a coûté la vie à 24 soldats maliens lundi dans l’est du Mali, a indiqué l’armée malienne alors même que la France annonçait de lourdes pertes infligées à ces djihadistes en novembre. Les « terroristes » (les djihadistes dans le vocabulaire de l’armée malienne) ont eux-mêmes perdu 17 hommes, tués dans les combats de lundi, et une centaine de « suspects » ont été capturés, a dit l’armée malienne sur les réseaux sociaux.

Les forces maliennes et nigériennes menaient une opération conjointe lundi contre les djihadistes quand une patrouille a été attaquée à Tabankort, a dit l’armée malienne. Les forces maliennes « déplorent 24 morts, 29 blessés et des dégâts matériels. Côté ennemi l’on dénombre 17 terroristes tués, une centaine de suspects appréhendés », a-t-elle rapporté. Les prisonniers sont aux mains des forces nigériennes, a-t-elle dit. Dans un précédent communiqué, l’armée malienne a indiqué avoir reçu le soutien de la force française antidjihadiste Barkhane dans la contre-offensive contre les djihadistes.

Un soldat français blessé samedi

Auparavant, l’armée française avait annoncé la mort ou la capture d’une trentaine de djihadistes en novembre, lors d’une vaste opération conjointe avec les forces burkinabè, maliennes et nigériennes aux confins du Burkina Faso et du Mali et lors d’une autre opération des seuls commandos français dans l’est du Mali samedi. Un soldat français a été gravement blessé en opération samedi, a-t-elle dit.

L’attaque de lundi constitue un coup dur de plus pour l’armée malienne après la mort d’une centaine de soldats dans deux attaques djihadistes en un mois cet automne dans les mêmes confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso. C’est aussi une illustration supplémentaire de la dégradation continue de la sécurité qui alarme la communauté internationale dans cette région et plus largement au Sahel.

Depuis leur apparition dans le nord du Mali en 2012, les violences djihadistes se sont propagées vers le centre du pays et au Burkina et au Niger voisins, malgré la présence des forces françaises (Barkhane), régionales (force conjointe du G5 Sahel comprenant le Mali, le Burkina, le Niger, la Mauritanie et le Tchad) ou de l’ONU (Minusma). D’aucuns doutent de l’efficacité des armées nationales et de ces forces étrangères face à cette propagation.
Un commandement unique envisagé

Le même jour, le Premier ministre français Edouard Philippe a appelé depuis le Sénégal, frontalier du Mali, à ne laisser « aucune chance, aucune prise » aux djihadistes du Sahel. Les présidents mauritanien et sénégalais Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani et Macky Sall ont réclamé de concert, lors du même forum international consacré à la sécurité près de Dakar, un mandat renforcé pour les forces combattant au Sahel.-
Entre les forces maliennes et étrangères, « pas moins de 30.000 hommes (se trouvent) sur un terrain qui est pris en otage par une bande d’individus. Y a un problème. Pourquoi nous ne sommes pas capables de régler ce problème ? » a demandé le président sénégalais, dont le pays participe à la Minusma. Il a envisagé le placement des forces étrangères sous un commandement unique.
 

Drianke

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Mali: les blessés sont la priorité de l’armée après la nouvelle attaque au Nord


Au Mali, l’armée a de nouveau été attaquée par de présumés terroristes, ce lundi, dans le nord du pays. L’opération était, semble-t-il, minutieusement préparée. Selon un communiqué de l’armée malienne, 24 militaires et 17 terroristes ont été tués et du matériel a également été détruit chez l’ennemi.
« L’une des priorités ce mardi, ce sont nos blessés », a expliqué à RFI une source militaire malienne contactée dans le Nord. Certains d’entre eux ont été évacués vers la localité nigérienne de Tiloua, d’autres vers la localité malienne de Gao, après un passage par la ville de Ménaka.

Barkhane en opération

Dans cette ville, ce mardi, des habitants aperçoivent dans le ciel des avions français de l’opération Barkhane en pleine opération. S’agit-il de ratissage dans la zone, d’un accrochage ? Est-il plutôt question de porter secours à des troupes alliées ? Aucune précision n'a été donnée pour le moment. C’est au sud de Ménaka, non loin de la frontière avec le Niger, que de présumés jihadistes ont attaqué les troupes maliennes.

Vingt-quatre militaires tués

Selon un communié officiel, 24 militaires maliens et 17 présumés jihadistes ont été tués. Ce bilan est encore provisoire. D’après une source sécuritaire nigérienne, les assaillants à bord de sept véhicules ont utilisé une ruse de Sioux pour cette attaque. En circulant également dans des tricycles, appartenant à des centres de santé, ils se sont fait passer pour des membres du personnel médical en campagne de vaccination.

■ Réaction au forum paix et sécurité de Dakar

La nouvelle de cette attaque s'est répandue dès ce lundi jusqu'à Dakar, puisque la capitale sénégalaise accueille depuis actuellement le sixième forum sur la paix et la sécurité en Afrique. Dirigeants, chercheurs, militaires et ONG sont réunis en assemblée ou en ateliers. Et ce mardi matin, le ministre de la Défense du Niger, Issoufou Katambé, en réaction, appelle à plus de mobilisation pour lutter contre les groupes armés au Sahel.

http://www.rfi.fr/afrique/20191119-mali-blesses-sont-priorite-armee-apres-nouvelle-attaque-nord
 

Drianke

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Mali : une rencontre pour la cohésion sociale

Une centaine de jeunes de différents groupes ethniques se sont retrouvés la semaine dernière à Bamako pour parler paix et réconciliation nationale. La rencontre a eu lieu en plein conflits intercommunautaires.

L’objectif de cette rencontre dénommée "journées de sensibilisation et de formation à la paix" qui se sont achevées hier dimanche (24 novembre) était de renforcer la cohésion sociale entre les différentes communautés. Selon OCHA, le bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies, il y a eu depuis janvier au moins 900 civils qui ont été tués lors des violences dans le centre du Mali.

"Une fois la nuit tombée, nous dormons inquiets craignant les attaques. Par conséquent, les jeunes de mon village s’organisent tous les jours entre 20h et 04h du matin pour faire face aux menaces terroristes. En plus de cela, il y a les chasseurs qui nous sécurisent également lors de nos déplacements’" se plaint Elisabeth Arama, une jeune ressortissante de Bankass, dans la région de Mopti (centre du Mali).

Présence des djihadjistes

Selon Fatoumata Diallo qui vient de la localité voisine de Tenenkou à 157 km de route de Mopti, "malgré la présence des militaires dans la ville de Tenenkou, on a quand même tout le temps peur, parce qu’on enregistre également la présence des terroristes dans la zone. Tout le temps, les djihadistes enlèvent des gens. Nous ignorons si c’est pour les tuer ou si c’est pour faire autre chose… Ça craint vraiment’"..........................

Cette insécurité a créé l’amalgame entre les différentes communautés qui ont toujours vécu ensemble en parfaite harmonie. Pour Guindo Mariam Maiga, présidente de l’Association Paix Acte Mali (APAM) initiatrice de ces journées de sensibilisation et de formation à la paix, le dialogue est indispensable.

"Le choix a été ciblé pour ses groupes ethniques qui sont représentatifs de régions qui sont concernés par les conflits qui nous concernent aujourd’hui. Donc c’est très pensé, nous avons des groupes ethniques du centre et du nord, parce que ce sont ces populations qui ont besoin de renforcer leur cohésion. Nous avons donc des arabes, des tamashek, des dogons, des peulhs, des bambaras et des songhaï", explique-t-elle.

https://www.dw.com/fr/mali-une-rencontre-pour-la-cohésion-sociale/a-51396974
 
groupes de mercenaires payés par les services us gb seoud fr en grande partie pour continuer
la "france à fric "

exemple
Thomas Sankara est devenu gênant, du fait de sa lutte contre le néocolonialisme, menaçant la place de la France en Afrique ainsi que le pouvoir des autres chefs d'État d'Afrique de l'Ouest, au comportement plus docile[8]. Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara est assassiné lors d'un coup d'État organisé par un de ses camarades les plus proches, Blaise Compaoré (plus disposé à soutenir les intérêts de la France, de la Côte d'Ivoire de Félix Houphouët-Boigny et du Mali de Moussa Traoré qui soutiennent ce renversement[8]).

Algérie Le 29 juin 1992, Mohamed Boudiaf est assassiné au cours d'une conférence des cadres qu'il tenait dans la ville d'Annaba [9]. Un sous-lieutenant du Groupement d'intervention spécial (GIS), Lambarek Boumaarafi, jeta une grenade pour faire diversion et tira à bout portant sur le président le tuant sur le coup.Le 29 juin 1992,
 

Drianke

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13 soldats qui n'auraient pas du mourir au Mali....

Hollande et Macron vous êtes responsables de ces morts pas la peine de couiner en public....l'hypocrisie pas la peine...
 
13 soldats qui n'auraient pas du mourir au Mali....

Hollande et Macron vous êtes responsables de ces morts pas la peine de couiner en public....l'hypocrisie pas la peine...

Je suis en général contre l’intervention de l’armée française à l'étranger.

Néanmoins:
  • il faut rappeler que Hollande a fait intervenir l’armée française suite à la demande insistante du président malien.
  • aurait-il fallu laisser l’armée malienne se demerder seule face aux islamistes?
 

Drianke

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Série Mali (3), la France a perdu la bataille de l’opinion

De l’euphorie générale suscitée en 2013 par l’intervention de Serval contre les djihadistes au Mali, il ne reste plus rien. Entre revers militaires et maladresses politiques, la France fait face à un rejet jamais égalé dans les relations franco-maliennes.

Hollande_au_Mali.jpg


« Je veux vous dire que je viens sans doute de vivre la journée la plus importante de ma vie politique, parce qu’à un moment une décision doit être prise, elle est grave, elle engage la vie d’hommes et de femmes« , avait déclaré en février 2013 au Mali le président français François Hollande, trois semaines après le début de l’opération militaire française Serval qui a stoppé l’avancée des groupes djihadistes sur Bamako. Plusieurs nouveau-nés maliens avaient alors été prénommés Damien Boiteux, en hommage au première soldat français, le lieutenant Damien Boiteux, mort au Mali aux premières heures de l’engagement militaire.

Six ans plus tard, l’armée française ne peut même plus sortir patrouiller tranquillement dans les grandes villes du Mali sans risques d’être caillassée. Ancien patron de la force française Licorne en Côte d’Ivoire, le général Clément Bollée redoute même publiquement que l’armée française soit chassée du Sahel non par les djihadistes mais par le rejet des populations qu’elle est censée être venue protéger. Que s’est-il donc passé pour en arriver là ?

Le péché originel
La perte du capital d’estime suscité par Barkhane dans l’opinion malienne est la conséquence d’une accumulation d’erreurs que la situation actuelle n’a fait qu’amplifier et mettre en évidence. Il faut remonter à la présidentielle de 2013 pour situer le début de l’incompréhension franco-malienne d’aujourd’hui. A l’époque, Hollande, convaincu qu’il valait mieux une mauvaise élection que pas du tout l’élection, avait exigé que la présidentielle se tienne alors que de toute évidence les conditions d’un scrutin crédible n’étaient pas réunies. Et pour ne rien arranger, la présidentielle au forceps aboutit à l’élection de Ibrahim Boubacar Keita (IBK), candidat du Rassemblement pour le Mali (RPM), formation membre, tout comme le parti socialiste de Hollande, de l’Internationale socialiste (IS).

Aussitôt installé aux affaires, IBK inscrit sa gouvernance sous le sceau de la corruption et du favoritisme sous le regard sinon impuissant à tout le moins complaisant de l’Elysée. L’acquisition d’un avion présidentiel à 30 millions d’euros dans des conditions opaques devient ainsi le baptême de feu du nouveau pouvoir. Une partie de l’opinion malienne et de la classe politique commence déjà à s’inquiéter des liens étroits entre la France et le pouvoir corrompu de Bamako.

...
 

Drianke

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Kidal, un abcès non crevé
Pour l’ensemble de l’opinion malienne, le malentendu avec la France porte sur la situation à Kidal. En effet, ils sont nombreux à penser que la France a sanctuarisé la grande ville du nord Mali, sur la frontière algérienne, au profit du Mouvement de libération de l’Azawad (MNLA) et plus largement de la Coordination des mouvements armés (CMA). Malgré les opérations Serval et Barkhane, l’Etat malien et même l’accord inter-malien signé en 2015 à Alger, l’Etat malien n’a jamais réussi à reprendre pied dans à Kidal. Jusqu’ici laissée à la société civile et à une partie de la classe politique, « l’injustice de la situation à Kidal » a été récemment regrettée par le président malien IBK qui a plaidé pour qu’elle soit reconsidérée. Abondant dans le même sens, l’ancien ambassadeur Nicolas Normand a déclaré: « La France a commis une erreur historique en donnant en 2013 Kidal au MNLA ».

Pour sa part, le président nigérien Mahamadou Issoufou a clairement dénoncé le statut de Kidal, affirmant même que cette partie du pays où l’Etat malien est absent est devenu un repère des djihadistes.

Certains Maliens sont par ailleurs remontés contre les critiques des officiels français, notamment le ministre des Affaires européennes et étrangères, Jean Yves Le Drian, qui, selon eux, incrimine le pouvoir malien dans le retard pris par l’application des réformes prévues par l’accord d’Alger sans pour autant déplorer avec la même virulence le refus de la CMA de déposer les armes.

Alors que huit camps sont prévus pour le désarment des groupes signataires des accords d’Alger, leur démobilisation et leur réinsertion (DDR), cette opération n’a toujours pas commencé. De nombreux Maliens voient dans le ton de Le Drian la preuve d’une arrogance coloniale. Celle-ci avait du reste déjà été perçue par nombre d’entre eux lorsque pour se rendre en 2017 à Tombouctou auprès des soldats français, le président Macron avait choisi de ne pas faire escale à Bamako, obligeant ainsi son homologue malien à effectuer le déplacement de la grande ville du nord pour l’accueillir.

Barkhane, une machine à rancœurs
Ce sont surtout les revers militaires subis ces derniers temps par les Forces armées maliennes (FAMA) qui sont venus donner une autre dimension à la montée du sentiment anti-français. Entre octobre et novembre 2019, plus de 100 soldats maliens ont perdu la vie dans des attaques djihadistes de plus en plus coordonnées et sophistiquées. Les lourdes pertes infligées aux FAMA alimentent les rancœurs contre Barkhane, accusée de ne pas venir en aide aux forces maliennes pendant les combats et de ne pas partager les renseignements sur les déplacements des groupes djihadistes afin de déjouer les attaques. Tant qu’elle était exprimée par des anonymes sur les réseaux sociaux, la charge contre Barkhane était restée contenue, voire négligeable pour Paris.

Elle a pris une autre tournure avec la fuite d’une écoute téléphonique entre des éléments de Barkhane et des combattants du MNLA qui demandaient aux éléments de la force française de s’assurer que les FAMA n’entreraient pas une ville du nord..................................................



https://mondafrique.com/serie-mali-3-la-france-a-perdu-la-bataille-de-lopinion/
 
Kidal, un abcès non crevé
Pour l’ensemble de l’opinion malienne, le malentendu avec la France porte sur la situation à Kidal. En effet, ils sont nombreux à penser que la France a sanctuarisé la grande ville du nord Mali, sur la frontière algérienne, au profit du Mouvement de libération de l’Azawad (MNLA) et plus largement de la Coordination des mouvements armés (CMA). Malgré les opérations Serval et Barkhane, l’Etat malien et même l’accord inter-malien signé en 2015 à Alger, l’Etat malien n’a jamais réussi à reprendre pied dans à Kidal. Jusqu’ici laissée à la société civile et à une partie de la classe politique, « l’injustice de la situation à Kidal » a été récemment regrettée par le président malien IBK qui a plaidé pour qu’elle soit reconsidérée. Abondant dans le même sens, l’ancien ambassadeur Nicolas Normand a déclaré: « La France a commis une erreur historique en donnant en 2013 Kidal au MNLA ».

Pour sa part, le président nigérien Mahamadou Issoufou a clairement dénoncé le statut de Kidal, affirmant même que cette partie du pays où l’Etat malien est absent est devenu un repère des djihadistes.

Certains Maliens sont par ailleurs remontés contre les critiques des officiels français, notamment le ministre des Affaires européennes et étrangères, Jean Yves Le Drian, qui, selon eux, incrimine le pouvoir malien dans le retard pris par l’application des réformes prévues par l’accord d’Alger sans pour autant déplorer avec la même virulence le refus de la CMA de déposer les armes.

Alors que huit camps sont prévus pour le désarment des groupes signataires des accords d’Alger, leur démobilisation et leur réinsertion (DDR), cette opération n’a toujours pas commencé. De nombreux Maliens voient dans le ton de Le Drian la preuve d’une arrogance coloniale. Celle-ci avait du reste déjà été perçue par nombre d’entre eux lorsque pour se rendre en 2017 à Tombouctou auprès des soldats français, le président Macron avait choisi de ne pas faire escale à Bamako, obligeant ainsi son homologue malien à effectuer le déplacement de la grande ville du nord pour l’accueillir.

Barkhane, une machine à rancœurs
Ce sont surtout les revers militaires subis ces derniers temps par les Forces armées maliennes (FAMA) qui sont venus donner une autre dimension à la montée du sentiment anti-français. Entre octobre et novembre 2019, plus de 100 soldats maliens ont perdu la vie dans des attaques djihadistes de plus en plus coordonnées et sophistiquées. Les lourdes pertes infligées aux FAMA alimentent les rancœurs contre Barkhane, accusée de ne pas venir en aide aux forces maliennes pendant les combats et de ne pas partager les renseignements sur les déplacements des groupes djihadistes afin de déjouer les attaques. Tant qu’elle était exprimée par des anonymes sur les réseaux sociaux, la charge contre Barkhane était restée contenue, voire négligeable pour Paris.

Elle a pris une autre tournure avec la fuite d’une écoute téléphonique entre des éléments de Barkhane et des combattants du MNLA qui demandaient aux éléments de la force française de s’assurer que les FAMA n’entreraient pas une ville du nord..................................................



https://mondafrique.com/serie-mali-3-la-france-a-perdu-la-bataille-de-lopinion/

Article très intéressant!
Merci Drianke
 

Drianke

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Mali: tension entre groupes armés à Ménaka

À Ménaka, il y a une dizaine de jours, un accrochage entre une équipe de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) et des hommes du Mouvement pour le salut de l'Azawad (MSA) a tué un officier de ce dernier. Depuis lors, la tension monte.


Le 27 décembre, le conseil technique de sécurité de la Minusma a demandé à tous les groupes armésde quitter la ville. Une requête à laquelle la CMA refuse de se plier et qui divise l'opinion publiqueà Ménaka.

Et désormais, c'est le statu quo à Ménaka. Les groupes armés sont présents, mais respectent des directives : pas de véhicules, pas d'armes lourdes et pas de motos armées en centre-ville. Mohamed Ag Albachar, chargé de communication du MSA, affirme que son groupe est prêt à quitter la ville : « C’est tout à fait sage. C’est une décision que nous, nous allons respecter à condition bien sûr que les membres des groupes armés appartenant à la CMA sortent aussi de la ville. »

Du côté de la CMA, on trouve la requête de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) excessive. Il faut au contraire créer un dialogue, selon Mohamed Ould Mahmoud, un de ses porte-parole : « Ça ne fait qu’exacerber encore les problèmes entre les communautés et les mouvements. Il serait mieux peut-être de discuter du problème. Nous ne fermons la porte à aucune possibilité de dialogue avec le MSA et la plateforme. »

« S’ils partent, d’autres hommes vont venir »

La population de Ménaka est elle aussi divisée sur la question. Certaines associations de la société civile ont écrit un communiqué pour demander aux groupes de rester. C’est le cas de Halimatou Abdulaye, la présidente de l'association de femmes Triaton : « Je ne veux pas qu’ils partent parce que tous les groupes sont mes frères. Ils sont de Ménaka, ils veulent la sécurité de Ménaka. S’ils partent, ce sont d’autres hommes qui vont venir qu’on ne connaît même pas. Donc, il vaut mieux qu’ils restent. »

Un point de vue que ne partage pas Abdoul Wahab Ag Ahmed Mohamed, président du Conseil de transition de Ménaka : « Moi, je souhaite que tous les mouvements armés soient hors de la ville de Ménaka. Il y a vraiment des tensions à cause de ces mouvements armés. Tant qu’il n’y a pas une réunion pour essayer de trouver carrément une solution à ces problèmes, c’est vraiment très dangereux pour la population. »
Une délégation de hauts représentants de la CMA de Kidal devrait se rendre à Ménaka, dans les jours à venir, pour demander un dialogue.
 

Drianke

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Mali: l'ONU pessimiste sur l'évolution de la situation sécuritaire

Le patron de l’ONU se déclare très pessimiste sur les développements récents au Mali. Alors que l’année 2020 devrait voir dans le pays la tenue d’élections parlementaires, Antonio Guterres a dressé un portrait peu amène de la situation dans un rapport remis aux membres du Conseil de sécurité.

Avec notre correspondante à New York, Carrie Nooten

Dans son dernier rapport sur la situation au Mali, le secrétaire général de l’ONU déplore les retards politiques dans l’application de l’accord de paix de 2015, ainsi que l’insécurité croissante due à la prolifération des groupes terroristes. Deux constatations qui, selon lui, pourraient mettre en péril l’avenir des réformes politiques attendues.

Attaques en hausse

Antonio Guterres détaille ainsi par le menu les attaques dont ont été victimes les forces de défense et de sécurité maliennes dans le nord du pays. Les pertes de l’armée malienne, note-t-il, ont augmenté de 116% le trimestre dernier par rapport au précédent. Et la force de maintien de la paix de l’ONU déployée au Mali, la Minusma, a subi 68 attaques cet automne, soit trois fois plus que cet été.

Manque d'avancées politiques

Le patron de l’ONU regrette également le manque d’avancées sur le plan politique, avec l’incertitude qui entoure les suites du dialogue national inclusif lancé par Bamako. Il ne voit pas comme un bon signe le boycott des partis d’opposition aux discussions tenues en décembre, et il craint qu’un consensus ne soit très difficile à trouver.

rfi
 

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Cinq soldats tués lors d'une embuscade dans le centre du Mali

Cinq soldats des Forces armées maliennes sont morts lundi, dans l'explosion d'une mine artisanale survenue dans le centre du pays. Le Sahel, et le Mali en particulier, sont régulièrement la cible d'attaques perpétrées par des groupes islamistes.

Le Mali a été, lundi 6 janvier, le théâtre d'une embuscade qui a coûté la vie à cinq soldats maliens en mission. "Une mission FAMa (Forces armées maliennes) est tombée dans une embuscade à l'EEI (engin explosif improvisé) ce matin (...) Bilan provisoire : 5 soldats morts et 4 véhicules détruits", a déclaré sur Twitter le ministre chargé de la Communication et porte-parole du gouvernement, Yaya Sangare. "Les renforts sont déjà sur place pour le ratissage afin de neutraliser les ennemis", a-t-il ajouté.

Les faits se sont produits à Alatona, localité située entre Ségou et la frontière mauritanienne, selon le ministre. "Tôt ce matin, un véhicule de ravitaillement qui partait à Diabaly avec du carburant a sauté sur une mine", lors d'une attaque "accompagnée de feux nourris", a confirmé à l'AFP un sous-officier faisant partie des renforts dépêchés sur place"

"Il y a eu des morts de notre côté et du côté des assaillants", qui se déplaçaient "à moto et avec des véhicules", a ajouté ce sous-officier s'exprimant sous le couvert de l'anonymat. "Mais le renfort est venu à temps et nous avons récupéré nos corps et des blessés", a expliqué le militaire, en disant "ne pas connaître le nombre exact" de victimes.

Le Sahel, cible d'attaques islamistes

Tout le Sahel – en particulier le Mali, le Niger et le Burkina Faso – est désormais la cible d'attaques de plus en plus meurtrières de plusieurs groupes islamistes, en dépit du renforcement des armées locales, de la présence de 4 500 militaires français de la force antijihadiste Barkhane et de la force des Nations unies au Mali Minusma.

Les insurgés islamistes ont tué plus de 140 soldats maliens entre septembre et décembre, au cours d'une insurrection qui dure depuis 2013.

La pose de mines artisanales (IED, selon l'acronyme anglais couramment utilisé), faciles à fabriquer et efficaces contre les véhicules, est devenue un mode d'action privilégié pour les jihadistes au Mali.

Les civils ne sont pas épargnés par ces dispositifs souvent placés sur les axes de communication. Un rapport de l'ONU a fait état en octobre de 110 civils tués par des IED au Mali au cours du premier semestre 2019.

france24
 

Drianke

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Mali. 18 Casques bleus et 2 civils blessés dans l’attaque d’un camp

Un camp militaire a été attaqué au mortier ce jeudi au nord-est du Mali, région en proie aux violences et aux agissements djihadistes.

Dix-huit Casques bleus et deux civils ont été blessés ce jeudi 9 janvier 2020 dans l’attaque au mortier d’un camp militaire dans le nord-est du Mali en proie aux violences et aux agissements djihadistes, a indiqué l'ONU.

Un bilan provisoire fait état de 18 Casques bleus et deux civils blessés, a déclaré le porte-parole de la mission de l'ONU au Mali, la Minusma, Olivier Salgado.

Quinze tirs de mortiers se sont abattus dans et autour du camp de Tessalit, dans la région de Kidal, proche de la frontière algérienne, selon un rapport interne de l'ONU. Le personnel du camp s’est abrité dans un bunker, selon ce texte.

Le « supercamp » de Tessalit abrite un bataillon tchadien de l'ONU, des forces françaises de l’opération Barkhane et des militaires maliens. Les deux civils, maliens, ont été blessés dans la partie française du camp, selon le document interne de l'ONU.

OUEST FRANCE
 

Drianke

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Environ un millier de personnes ont manifesté, vendredi, à Bamako pour réclamer le départ des troupes françaises. Le sentiment anti-français se diffuse au Mali depuis plusieurs mois. Les États du G5 Sahel doivent se retrouver lundi à Pau pour réaffirmer leur position.

 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Mali : des militaires visés par une attaque

 
Perso, je suis contre la présence de l'armée française.
Que nos amis maliens se demmerdent . Désolé et enjoy. Il est visiblement nécessaire que certains vivent sous le joug islamique le pire pour ouvrir les yeux. Dont acte.
Les mausolée de Tombouctou sont certes du patrimoine universel mais pas le mien : pour une fois , demerdez-vous avec vos débiles. On a assez des nôtres
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Mali: un chef d’un groupe armé et trois gendarmes tués
10 février 2020Cherkaoui Roudani
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Un haut responsable d’un groupe armé arabe progouvernemental a été tué par balles dimanche dans le nord du Mali, selon de source officielle.
Cet assassinat intervient alors que l’armée malienne doit entamer son déploiement dans plusieurs villes du nord qui échappent jusqu’à présent à l’autorité de l’Etat.

Yoro Ould Daha, chef d’état-major d’une branche du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), a été abattu près de Tamkoukat (nord) par deux assaillants qui circulaient à moto, a indiqué Moulaye Abdallah Haidara, le secrétaire permament de ce groupe militaire allié du gouvernement de Bamako.

Yoro Ould Daha était l’un des acteurs de l’accord de paix conclu en 2015 entre le gouvernement malien et plusieurs groupes rebelles.
De vastes zones du territoire malien échappent depuis des années à l’autorité de l’Etat, dont la ville de Kidal (nord) actuellement sous le contrôle d’ex-rebelles séparatistes touareg qui se sont soulevés contre le pouvoir central en 2012 avant de signer un accord de paix à Alger en 2015.
Par ailleurs, trois gendarmes ont été tués et trois personnes blessées lors de l’attaque dimanche d’un poste militaire dans le centre du Mali.

Le ministre de la Sécurité, Salif Traoré, a précisé que trois gendarmes avaient péri dans l’attaque, non loin de la frontière mauritanienne.
Des hommes armés ont attaqué une position de l’armée malienne vers 03H30 dimanche, près d’Alatona, dans la région de Niono, à proximité d’une forêt considérée comme un repaire de groupes armés, selon des sources militaires.
 
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