Mali: un mausolée profané par Aqmi à Tombouctou

Drianke

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Mali - Un documentaire pour sauver les manuscrits de Tombouctou


Un documentaire intitulé « Sauvons les manuscrits de Tombouctou » a été lancé ce week-end à Bamako, pour sensibiliser le public sur la valeur des travaux effectués par des érudits Maliens et qui font la richesse des documents historiques de Tombouctou.

Le film présente également l’état actuel de Tombouctou sous occupation rebelle, où on assiste à la destruction des monuments comme celui d’El Farouk par les islamistes d’Ançardine qui occupent aujourd’hui cette cité ancienne.

Selon l’écrivain et éditeur malien, Ismaël Samba Traoré, ce patrimoine englobe aussi l’ensemble des stèles et mausolées, des demeures, des rues anciennes, des structures architecturales des villes anciennes, des sites historiques et culturels.

Ce documentaire, né de l'initiative de l’Association culturelle « Balani’S Médina » qui regroupe des chercheurs et des écrivains qui ont désormais décidé de défendre ce patrimoine culturel, a mobilisé pour son lancement de nombreux intellectuels maliens dont le professeur Bakary Kamian, ancien Secrétaire général du Comité National de la Recherche Scientifique et Technique et ex Directeur du Bureau Régional de l’UNESCO à Dakar (BREDA).

D'anciens ministres, tels Adama Samassékou de l'Education nationale) et Cheick Oumar Sissoko de la Culture, ainsi que des représentants de l’Institut Ahmed Baba de Tombouctou.

L’ambassadeur d’Afrique du Sud au Mali, Rantobeng William Mokou, a profité de l’occasion de cette cérémonie, pour affirmer l'engagement de son pays à soutenir le Mali dans la préservation des manuscrits de Tombouctou, qui sont précieux non seulement pour le Mali, mais aussi pour l’Afrique toute entière.

En effet, Tombouctou était un centre intellectuel de l'islam et une ancienne cité marchande que l'UNESCO a inscrite sur la liste du patrimoine mondial en raison de la richesse et de l'originalité de ses manuscrits ainsi que de la valeur historique et culturelle de tout son patrimoine.

Ce patrimoine est constitué des trois grandes mosquées de Djingareyber, Sankoré et Sidi Yahia, ainsi que des manuscrits uniques écrits en arabe ou en peulh par des savants de l'ancien empire du Mali et conservés dans des bibliothèques privées.

L'occupation de la ville de Tombouctou est perçue, de par le monde, comme une menace pour ces textes authentiques et ces trésors historiques qui portent sur des domaines de connaissance aussi divers que l'histoire, l'astronomie, la musique, la botanique, la généalogie, l'anatomie... et qui sont considérés comme blasphématoires par les nouveaux maîtres des lieux, Al-Qaeda et ses affidés jihadistes.

(Pana)

http://www.maghrebemergent.com/actu...-les-sauver-les-manuscrits-de-tombouctou.html
 

Drianke

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Le Mali s’embourbe


Près de quatre mois et demi après le début des affrontements dans le nord du Mali, le pays, autrefois cité comme modèle de démocratie en Afrique, est actuellement en proie à une crise sans précédent. De l’Azawad à Bamako, les problèmes s’accumulent, se superposent, s’imbriquent les uns dans les autres, sans que l’once d’une solution à long terme ne puisse-t-être envisagée.

L’Azawad aux mains des islamistes

Groupuscule minoritaire au commencement de la rébellion indépendantiste, AQMI avance insidieusement ses pions dans le nord du pays. Appuyé par l’arrivée de nouveaux combattants marocains, tunisiens et libyens « venus pour le Jihad », et également renforcée par l’alliance formée avec le mouvement islamiste Ansar Dine, l’organisation a d’ores et déjà officiellement mis la main sur Tombouctou. La ville, actuellement dirigée par le chef d’unité d’élite d’AQMI, vit depuis près d’un mois sous l’application de la loi de la charia.

A Gao et Kidal, il semblerait que le groupe s’infiltre également progressivement, quand bien même la majorité des combattants jihadistes occuperaient davantage l’extérieur de ces deux villes.

Ainsi le MNLA - Mouvement National de Libération de l’Azawad – groupe initiateur de la rébellion touareg démarrée en janvier dernier, se retrouve aujourd’hui sur la touche. Ses nombreuses tentatives pour convaincre Ansar Dine d’abandonner son alliance avec AQMI afin de mettre conjointement en place un gouvernement de transition dans l’Azawad échouent les unes après les autres, au motif d’un profond désaccord sur l’application ou non de la charia. L’indépendance de la région, autoproclamée le 6 avril dernier, qu’aucun Etat au monde n’a souhaité reconnaître, semble donc jusqu’ici condamnée à un véritable statu quo.

A Bamako, le chaos

A Bamako, le situtation n’est jusqu’ici guère plus enviable. Après le coup d’Etat du 22 mars, puis l’embargo de la CEDEAO, c’est à présent une tentative de contre-coup d’Etat qui vient menacer la petite stabilité retrouvée depuis la nomination, le 6 avril, d’un gouvernement de transition. Le 30 avril, 3 unités du Régiment de commandos parachutistes chargé de la garde présidentielle ( Bérêts Rouges), fidèles à l’ancien président Amadou Toumani Touré, tentent de reprendre le contrôle de la capitale. Plusieurs attaques sont menées sur quelques points nevralgiques de la ville, détenus par les Bérêts Verts du capitaine ex-putschiste Amadou Sanogo.

Pendant près de près de 3 jours, des tirs seront échangés entre les deux groupes distincts et ennemis, faisant au moins 22 morts, et de nombreux blessés. Déterminée à ne rien concéder aux forces de l’ancien président, l’ex-junte malienne aura finalement raison des Bérêts rouges, provoquant l’échec du contre-coup d’Etat. Depuis lors, c’est à une véritable « chasse aux sorcières » que se livrent les hommes de Sanogo, à la recherche de mercenaires et d’opposants. Les arrestations de hauts gradés de l’armée se multiplient, et les détenus emmenés vers des destinations jusqu’ici inconnues.

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http://www.24matins.fr/le-mali-semb...utm_medium=feed&utm_campaign=24matins_editors
 

Drianke

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Au delà même des conflits qui divisent la classe militaire, il semble que les récents événements soient à même de prouver toute la détermination d’Amadou Sanogo. L’homme, qui prétendait après son coup d’Etat du 22 mars dernier ne pas vouloir du pouvoir, avant d’être contraint de le rendre aux civils, résiste, et continue de peser sur les décisions. En s’opposant fermement à toute tentative de déploiement d’une force de la CEDEAO, ainsi qu’à l’extension de la période de transition politique à 12 mois, Sanogo empêche jusqu’à présent toute possibilité d’amélioration de la situation, au Nord comme à Bamako. Malgré 2 jours de négociations entre la junte le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, médiateur de la CEDEAO pour la gestion du conflit malien, aucun accord entre les deux parties n’a pu être obtenu.

Pendant ce temps… une grave crise humanitaire

Depuis le début de la crise mi-janvier, près de 160 000 réfugiés maliens ont été comptabilisés par le bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA). Au Niger, au Burkina Faso, en Mauritanie ou encore en Algérie, les camps de réfugiés se multiplient à vue d’œil. A l’intérieur même du territoire malien, on dénombre également plus de 100 000 déplacés.

Selon divers témoignages, à Kidal, Tombouctou et Gao, la situation de ceux qui sont restés est alarmante : pillages et sacages, manque d’eau et viols sont devenus quasi-quotidiens, tandis que la crise alimentaire impliquée par la sécheresse menace chaque jour davantage toute la zone du Sahel. Face à l’inertie de la Communauté Internationale sur cette question, la solidarité s’organise progressivement depuis Bamako, notamment par le biais d’une caravane humanitaire visant à ouvrir un corridor vers les villes du nord. Selon Laurent Dufour, chargé de communication de l’OCHA, la sécurité des travailleurs des ONG, qui ne peut être garantie sur le terrain, empêche néanmoins toute sécurisation de l’acheminement des vivres.

A trois semaines de la fin de l’intérim de la Présidence de la République, la situation du pays est ainsi plus que jamais totalement incertaine.

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_coucou

Athée grace à Dieu !
VIB
Quelques ONG travaillent difficilement dans un climat d’insécurité palpable.

L’ONU n’y est pas encore présente.

cata!

Situation alarmante !


je lisait cela de diverse source, et je pensais a un truc moins grave mais quand meme notable ;
j'ai lu que des islamiste ont mis a la décharge des document administratif , de propriété ... a Tombouctou
dans cette ambiance ou beaucoup de gens fuient, c'est doublement une catastrophe car si cela s'arrange plus tard , je les vois mal retrouver leur bien

de catastrophe en catastrophe l'école ouvre mais des choses sont interdite d'enseignement

tout cela n'est pas grave face a la famine, les pillage, le viols ... mais ça fait beaucoup
 

Drianke

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Le désespoir des habitants de Tombouctou, nouvelle citadelle de l’islamisme radical

Le mouvement islamiste Ansar Dine marque son territoire dans la région de l'Azawad. Photo prise par Assan Midal à Tessalit, chef-lieu de la région de Kidal. Les connexions Internet étant quasiment introuvables à Tombouctou, très peu de photos sortent de la ville.

Le 1er avril, Tombouctou, ville sainte du nord du Mali, tombait aux mains des rebelles indépendantistes touareg et de groupes islamistes armés. Plus d’un mois plus tard, les islamistes sont seuls maîtres de la ville, une ville méconnaissable selon nos Observateurs, car elle s’enfonce en silence dans l’islam radical.

Le nord du Mali, vaste région désertique aussi appelée Azawad, est coupée du reste du pays depuis la fulgurante avancée des forces rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et de groupes d’islamistes radicaux, dont Ansar Dine, au début du printemps.

Le 5 mai, l’Agence France Presse rapportait que suite à une alliance avec Ansar Dine, l’organisation terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) se déployait depuis plusieurs semaines dans la région et était désormais en position "dominante" dans tout le Nord. La branche d’Al-Qaïda au Maghreb a d’ailleurs installé des chefs dans plusieurs grandes villes de la zone, comme à Tombouctou où un chef d’Aqmi, Abou Yaya Hamamen, est devenu commandant militaire de la ville. Des combattants djihadistes venus de l’étranger affluent dans la ville pour y entraîner de jeunes recrues.

Malgré le chaos, aucune opération militaire ne semble à l’ordre du jour, ni de la part de l’armée malienne, ni de la part de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

"Certains jeunes préfèrent rallier les groupes islamistes parce qu’ils sont certains, au moins, d’être nourris"
Malik (pseudonyme) est commerçant à Tombouctou.

Je reste ici pour le moment, mais la situation est extrêmement difficile. Les rebelles du MNLA sont désormais quasi insignifiants. En revanche, jour après jour, les islamistes radicaux sont plus nombreux et imposent davantage leur loi. La situation est très calme et la ville sécurisée, voire inerte, mais la contrepartie c’est leur loi islamique qui nous em*****. Les garçons et les filles ne peuvent plus se balader ensemble. Quand les écoles rouvriront, il a été décidé qu’elles ne seraient plus mixtes. La musique a totalement disparu de la ville, on n’entend plus les tendés [tam-tam touareg]. La télévision a été coupée. Seuls ceux qui ont une parabole peuvent encore la regarder, mais les émetteurs de la télévision nationale malienne ne fonctionnent plus. RFI a été coupée pendant un certain temps et seulement quelques rares éditions africaines sont diffusées à nouveau depuis peu. L’électricité est coupée entre 12 h 30 et 15 heures et entre 18 heures et 3 heures du matin. Ce sont les nouveaux chefs de la ville qui en décident puisque ce sont les seuls à avoir les moyens de ramener le carburant pour faire fonctionner les groupes électrogènes. Ils gèrent les réserves comme ils l’entendent.

"Il y a quelques jours, un camp d’entraînement a été mis en place derrière la ville"

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http://observers.france24.com/fr/co...lamisme-radical-aqmi-charia-mausolee-soufisme
 

Drianke

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Les habitants manquent terriblement de nourriture, à tel point que certains jeunes préfèrent rallier les groupes islamistes parce qu’ils sont certains, au moins, d’être nourris. Il y a quelques jours, un camp d’entraînement a été mis en place derrière la ville. Beaucoup d’étrangers viennent s’y installer. Dans les rues, on croise désormais des Nigérians, des Tchadiens, des Arabes [**** évoque des Tunisiens, des Algériens et des Libyens]. Il arrive que je ne sache pas identifier la langue que parlent certains d’entre eux. [Selon RFI des Pakistanais et des combattants parlant le pachtoun seraient également arrivés dans la zone de Tombouctou.]

Lorsque les islamistes ont touché au mausolée vendredi [Des islamistes radicaux ont saccagé la tombe de l'érudit Sidi Mahmoud Ben Amar, l'un des saints soufistes les plus vénérés par les Tombouctiens, avant d’y mettre le feu. Le soufisme est considéré comme une hérésie par les salafistes ], les fidèles qui avaient l’habitude d’aller prier là-bas ont pensé pouvoir se révolter. Ils étaient très nombreux à s’être rassemblés dans le cimetière d’à côté. Mais rapidement, ils se sont convaincus que les mains nues face à des hommes armés, ils ne pouvaient rien.

J’ai fermé mon commerce au moment de la chute de Tombouctou [le 1er avril]. Depuis, j’attends de voir. Des Touareg essaient de me le racheter mais pour l’instant j’ai refusé.

http://observers.france24.com/fr/co...lamisme-radical-aqmi-charia-mausolee-soufisme
 

Drianke

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C'est ce que rapporte les maliens de ces villes, j'ai lu ça sur des forums maliens...comme ça aucune preuve que c'est ta maison, ton terrain à part la mémoire...




je lisait cela de diverse source, et je pensais a un truc moins grave mais quand meme notable ;
j'ai lu que des islamiste ont mis a la décharge des document administratif , de propriété ... a Tombouctou
dans cette ambiance ou beaucoup de gens fuient, c'est doublement une catastrophe car si cela s'arrange plus tard , je les vois mal retrouver leur bien

de catastrophe en catastrophe l'école ouvre mais des choses sont interdite d'enseignement

tout cela n'est pas grave face a la famine, les pillage, le viols ... mais ça fait beaucoup
 

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Mali : comment sauver le Nord ?


Dans le Nord du Mali, ce ne sont plus les rebelles touaregs mais les islamistes qui ont pris le pouvoir. À Gao ou à Tombouctou, les émirs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique se déplacent à leur guise. Et inquiètent toute la sous-région. Négocier ou intervenir ? Il va falloir choisir...

« Il faut tout faire pour éviter la constitution d'un État terroriste ou islamique au coeur du Sahel, » déclare le Français Nicolas Sarkozy le 13 avril. « Si la communauté internationale n'agit pas vite [...], tous les ingrédients sont là pour faire du Mali un Afghanistan, » prévient le Mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz le 15 avril. Bigre. Depuis la prise de Gao et de Tombouctou par des rebelles, les 31 mars et 1er avril, le Nord-Mali fait peur. À l'origine de cette « angoisse », pour reprendre le mot du chef de l'État français sur RFI, trois Algériens : Mokhtar Belmokhtar, Abou Zeid et Yahya Abou Hammam, les trois chefs présumés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Le "piège afghan"

Avant le 1er avril, ces trois émirs se cachaient dans les montagnes d'un désert vaste comme une fois et demie la France. Mais depuis la victoire des rebelles, ils se montrent à la grande mosquée de Tombouctou. Abou Hammam serait même devenu le nouveau « gouverneur » de la ville. « Ils veillent au ravitaillement de la population, ils créent des tribunaux islamiques et déploient des batteries de missiles antiaériens autour de la ville. En fait, ils essaient de créer un émirat islamique en plein Sahel », explique une source sécuritaire française.

Quels sont les vrais rapports entre ces trois chefs arabes et le chef touareg Iyad Ag Ghali, le fondateur du groupe islamiste Ansar Eddine ?
« Leur relation est ancienne, précise le conseiller d'un chef d'État sahélien. Aujourd'hui, elle ne fait que se formaliser. Sur le plan opérationnel, ils sont ensemble. Et sur le plan religieux, ils ont trouvé dans l'islamisme la base idéologique qui leur permet de transcender les clivages ethniques. »

Qui domine ?
Apparemment Ansar Eddine, avec ses centaines de combattants touaregs. Mais en réalité, ce n'est pas si simple. « Avec les rançons que procurent les prises d'otages, et plus encore avec la filière libyenne, Aqmi est très riche, affirme notre source sécuritaire. Ansar Eddine n'a pas une aussi bonne capacité organisationnelle qu'Aqmi. » Iyad Ag Ghali est-il à Aqmi ce que le mollah Omar était à Al-Qaïda, dans l'Afghanistan des talibans, en 2000 et 2001 ? « Oui, un peu. Iyad Ag Ghali est le chef local, qui est mis en avant pour faire authentique. Mais le stratège, c'est Mokhtar Belmokhtar. »

Du coup, dans les capitales de la sous-région, les services de sécurité vivent dans la hantise d'une infiltration terroriste. « Niamey est sans doute la ville la plus exposée, dit une source nigérienne. Mais après le putsch du 21 mars au Mali, il y a un vide sécuritaire à Bamako et Aqmi peut en profiter », souligne un diplomate français. Enlèvements, attentats kamikazes ou à la voiture piégée, tir de missile contre un avion civil... Tout est possible. « Il faut organiser une confrontation avec les groupes terroristes du nord du Mali », affirme Mohamed Bazoum, le ministre nigérien des Affaires étrangères.

La suite dans le lien Jeune Afrique
 

Drianke

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Mali: à Tombouctou, les chrétiens deviennent la cible des islamistes


Au Mali comme en Syrie (Lire), les islamistes ont les mêmes tactiques. Dès qu’ils prennent le contrôle d’une ville, ils pillent les habitants non-musulmans et les chassent, quand ils ne les massacrent pas. Les islamistes ne font que suivre scrupuleusement les enseignements de l’islam (Coran et Sunna).
 

Drianke

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Mali: arrivé à Gao (nord) d'un chef d'Aqmi qui détient deux otages français

Un responsable d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui détient deux otages français enlevés fin 2011 dans le nord malien, a rejoint le chef du groupe islamiste Ansar Dine samedi à Gao, dans le nord du Mali occupé par ces groupes, a appris l'AFP de sources concordantes. Responsable d'une cellule d'Aqmi, Abdelkrim Taleb, plus connu sous le nom de Amada Ag Hama, "est arrivé pour rejoindre (le chef d'Ansar Dine) Iyad Ag Ghaly à Gao. Nous l'avons reconnu", a déclaré à l'AFP une source sécuritaire malienne.

"Abdelkrim est effectivement à Gao. Il est venu rejoindre Iyad. Il est avec plusieurs de ses combattants. Il a assisté à la rencontre avec les religieux de Gao", organisée par le leader d'Ansar Dine, actuellement en tournée "d'islamisation" dans la région, a confirmé de son côté l'entourage d'un imam de Gao. Le touareg Abdelkrim Taleb dirige une petite cellule de combattants essentiellement composée d'éléments de sa tribu, qui détient les otages Français Philippe Verdon et Serge Lazarevic, enlevés le 24 novembre 2011 à Hombori, près de Gao.

C'est lui qui avait fait enlever au Niger en avril 2010 l'humanitaire français Michel Germaneau et serait l'auteur de son assassinat, annoncé en juillet 2010. Après une tournée "d'islamisation" dans les localités de Ansogo, Talataye, et Tintachori, Iyad Ag Ghaly est depuis jeudi à Gao pour "consolider la base de Ansar Dine", avait affirmé récemment à l'AFP Oumar Ag Ahmed, un proche du chef d'Ansar Dine (Combattants de l'islam). Le putsch du 22 mars à Bamako, où la junte militaire a rendu le pouvoir aux civils mais impose ses conditions pour la transition, a favorisé la chute du nord du Mali tombé aux mains de rebelles touareg et d'islamistes armés.

http://www.letempsdz.com/content/view/74483/1/
 

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Le Haut Conseil islamique mène un convoi humanitaire au Nord-Mali

Un convoi humanitaire coordonné par le Haut Conseil islamique du Mali (HCIM), en partenariat avec des organisations locales, a quitté samedi Bamako pour les régions nord du Mali occupées par des groupes rebelles et islamistes.

Composé d’une dizaine de véhicules (camions remorques, bus, minibus), le convoi transporte quelque 180 tonnes de produits divers comprenant des vivres, des médicaments et autres provisions collectées par des associations et Ong nationales.

Selon Aboubacar Camara, qui préside la Commission « Solidarité avec le Nord » au sein du HCIM, les produits seront répartis en raison de 80 tonnes pour les populations de Gao, 60 tonnes pour Tombouctou et 40 tonnes pour les habitants de Kidal.

L’arrivée du convoi est attendue dans une semaine dans le septentrion malien. Son départ a été marqué par la lecture du coran et des séances de bénédictions conduites par le leader de la confrérie religieuse Ançar Dine, Chérif Madani Haïdara.

Président du HCIM, El Hadj Mahmoud Dicko a remercié les donateurs et qualifié de « dramatique » la situation de « nos frères » du nord avant d’appeler les Maliens à garder la foi car, a-t-il dit, l’espoir est encore loin d’être totalement perdu.

Le leader religieux a par ailleurs appelé les groupes rebelles à la « retenue », en réaction implicite à la profanation en début de mois d’un mausolée de saint à Tombouctou par des extrémistes musulmans d’AQMI.

Le convoi s’est ébranlé alors que commençaient des opérations de recensement des populations ayant fui les violences au nord pour se refugier à Bamako, la capitale.

Initiées au domicile des chefs de quartier, les opérations concernent toutes les personnes (adultes et enfants) déplacées à la suite de la prise de contrôle des trois régions nord du pays par les groupes indépendatistes et islamistes.

Mali Actualites



Profanation des mausolées de Tombouctou : Chérif Madani Haïdara condamne le silence du Haut conseil islamique

http://www.maliweb.net/news/insecurite/2012/05/09/article,65335.html
 

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Nord Mali: Les rebelles ont pris 628 millions de FCFA à la BMS de Kidal

Les groupes armés maîtres du nord du Mali depuis le putsch de mars à Bamako, se sont emparés de 628 millions de Francs CFA (près de 960.000 euros) dans les coffres de la Banque malienne de la solidarité (BMS) à Kidal (nord-est), a-t-on appris samedi de source proche de cette banque.

«Nous avons effectué les comptes aujourd’hui. Nous ne pouvons plus nous taire, 628 millions de FCFA ont été emportés par les groupes armés qui contrôlent Kidal », a déclaré un responsable de la BMS.


«Lors de la prise de la ville par les groupes armés, ils ont pris en priorité le contrôle de l’agence de la Banque malienne de la solidarité. Il se sont installés à l’intérieur de la banque, après en avoir pris les clés », a expliqué la même source.

http://www.malijet.com/actualte_dan...nt-pris-627-millions-de-fcfa-a-la-bms-de.html
 

Drianke

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Afrique: La menace salafiste malienne et nous, Africains.

Echos réflexifs d'une récente odyssée en Afrique de l'Ouest....Profitant d’une débandade sans pareille des postes avancés de l’armée malienne dans le nord du pays, en même temps que de la crise politique sudo-sudiste, un ennemi d’un genre nouveau se signale aux portes du plus vaste pays d’Afrique de l’ouest. Les 2/3 du territoire malien ont été pris d’assaut par des groupes armés venus du désert maghrébin.

A la faveur des no man’s lands laissés par les crises mauritanienne, marocaine, algérienne et libyenne, le Mali se présente aujourd’hui comme une terre de repli pour va-t-en-guerre de tous poils, mais aussi comme une tentation alléchante de conquête territoriale à ciel ouvert. Peut-on banaliser cet état de choses sans rater une question cruciale pour la compréhension et la mobilisation de l’Afrique contemporaine ? Depuis les années 60, il est vrai que l’Etat malien, issu lui-même de la longue histoire mouvementée des empires ouest-africains et de l’histoire récente des tragiques invasions coloniales arabes et occidentales, a toujours été mis sous pression par les bandes armées du désert.

La longue marche du Mali vers l’indépendance, que raconte si bien l’historien Séga Boubacar Diallo[1], fut ainsi confrontée très tôt à la difficile mise en œuvre de l’idée nationale dans un territoire certes rassemblé par la problématique coloniale, mais toujours marqué par la mosaïque socioculturelle de ses peuples. Entre 1960 et 2012, la république socialiste sous Modibo Keita , la république militaire sous Moussa Traoré, mais aussi la république démocratique sous Amadou Toumani Touré, Alpha Oumar Konaré, puis de nouveau Amadou Toumani Touré, eurent à faire face aux irrédentismes du nord. La question Touareg, dans le nord du Mali, fait partie de ces boulets qu’il traîne depuis sa naissance. Non seulement le conflit des modes de vie entre populations nomades et populations sédentaires demeure vif dans ce pays, mais la question de l’identité nationale malienne n’a pas cessé depuis plus d’un demi siècle d’être posée par de nombreux mouvements irrédentistes dans cette région du pays. Fallait-il que cette vieille ligne de fracture s’enrichisse des sédiments du fanatisme religieux ? Le monde ne semble pas avoir vu venir cette configuration nouvelle des choses

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Drianke

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Venons-en donc à l’inouï de l’épisode en cours. Ce qu’il y a d’exceptionnel dans l’occupation du nord malien en cette année 2012, c’est qu’entre les troupes du MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad), celles du mouvement Ansar Dine, celles du groupe Boko Haram dont les tentacules vont jusqu’au cœur du Cameroun en Afrique centrale, il y a désormais l’affirmation prépondérante d’AQMI (Al Qaida au Maghreb Islamique), sur le fond d’une doctrine politico-religieuse qui s’impose comme cadre mental d’un immense projet de recolonisation tragique des peuples d’Afrique Noire.

Cette doctrine, c’est le salafisme[2]. Le projet politique salafiste plus ou moins avoué par ses prêches et ses théoriciens, c’est l’instauration d’un immense califat sous la férule de la loi d’Allah, la Charia, qui serait supposée restaurer, par son amplification et son application mondiales intransigeantes, le retour aux temps anciens, ceux des « pieux prédécesseurs » (Essalaf Essalah) qui auraient reçu et transmis dans sa pureté originelle, la doctrine du prophète Mohammed. Salaf signifie en arabe ancien, ancêtre, premier, originel. Le salafisme est donc la restauration d’une pureté islamique qui mettrait fin à la dégradation issue de la dilution moderniste du message prophétique. Dans sa vision du monde, le salafisme s’oppose à l’humanisme, à la laïcité et à la démocratie, toutes formes culturelles considérées comme consécrations de l’oubli de Dieu. Quel genre d’homme produit cette idéologie ?

Une personnalité profondément manichéenne. Le salafiste se sent porteur d’une tâche de salut, car à ses yeux la faiblesse, la colonisabilité, les défaites des pays musulmans ne s’expliquent que par la perte de cette doctrine originelle qui fait du monde arabo-islamique le centre du monde, des califes qui le font rayonner depuis Mohammed, les gardiens de la révolution d’Allah. Dans la logique salafiste, le monde n’a que trois grandes régions.



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Drianke

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La région de la Oumma, ou communauté des fidèles, est transfrontalière aux Etats et a vocation à l’unification politique sous un califat mondial. Elle forme le Dar al Islam, la maison de l’Islam. Par opposition au Dar al Islam, est placé le monde des mécréants ou la maison des Impies, Dar al Kofr. Entre ces deux mondes, se trouve le Dar El Harb, la maison de la trêve ou de la guerre. Ainsi s’inaugura la ligne successorale ultra-radicale qui va du prophète Mohammed à Aboubakr, Omar, Othmane et Ali entre le VIème et VIIème siècle après J-C, mais aussi la reprise de leurs califats par l’école hanbalite de Ahmed Ibn Hanbal (780-855), Ibn Taniya (1263-1328), Mohamed Ibn Albdelwahab (1703-1792, co-fondateur du royaume saoudien qui crée le salafisme missionnaire en insistant sur l’inégalité hommes/femmes, le rigorisme social, l’usage public des châtiments corporels comme modèle du droit pénal), jusqu’aux contemporains Hassan al Banna (1906-1949, fondateur des Frères Musulmans égyptiens qui mobilisent le caritatif comme outil de pénétration sociale, induisant une distinction contemporaine entre « salafistes en costards-cravate » et « salafistes en barbe et djellaba », mais aussi jihadistes résolument engagés dans le Dar el Harb). La nébuleuse ainsi retracée, portée dans le monde contemporain par les prêches enflammés et les discours sibyllins de milliers de prédicateurs et d’intellectuels enfiévrés par l’attente messianique du califat islamique mondial, est financée et animée par l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Qatar, mais aussi à travers notamment la Ligue Islamique Mondiale, les mécènes arabes du Golfe Persique, les écoles coraniques pakistanaises, et leurs différentes tentacules associatives très actives dans plus de 70 pays du monde.

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Drianke

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Que signifie donc l’invasion impériale salafiste pour le Mali ?

Qu’implique-t-elle pour l’Afrique qu’elle menace de soumettre à ses oukases ?

Une grave menace d’arriération matérielle, mentale et spirituelle. D’abord au cœur de l’Islam africain, se glisse ainsi une profonde blessure morale. L’Islam malien, dont la forte prépondérance soufie est soutenue par la renommée immémoriale des grandes mosquées de Tombouctou, de Gao et de Djenné, est essentiellement contemplatif, poétique, tolérant et humble dans son intentionnalité profonde. Du moyen-âge à nos jours, cet Islam a vécu en bonne entente avec l’animisme, le christianisme et la laïcité implicite de l’Etat malien. Ainsi que le reconnaît du reste Mubarak Ag Mohamed, l’un des responsables du MNLA à Tombouctou, où des fanatiques ont paralysé les travaux de l’Institut des Hautes Etudes Islamiques Ahmed Baba : « La propagation de l’idéologie soufie parmi les habitants de Tombouctou est l’une des raisons qui les ont poussés à rejeter l’idéologie extrémiste, parce qu’Al-Qaida accuse généralement ceux qui adhèrent au soufisme de Kufr ».[3]

Ainsi, au cœur même de l’Islam, le salafisme a ses impies (Kufr). Donnant si aisément la mort à ses propres coreligionnaires, on peut imaginer son inhumanité potentielle envers les non-musulmans. Suicidaire par essence, il est l’incarnation d’un retour de la terreur aveugle. De même, Abdel Hamid al-Ansari, analyste et universitaire de Tombouctou, regrette que « Ansar al-Din et ses alliés d’al-Qaida aient déformé l’image lumineuse de la religion ».[4] Mieux encore, il y a le christianisme malien et ses fidèles en ligne de mire, dans les ténèbres qui avancent depuis le nord. Installé de longue date dans ce pays à majorité musulmane et animiste, ce christianisme qui a accompagné la formation des élites administratives, économiques, politiques et intellectuelles du Mali se pliera-t-il sans broncher au diktat des missionnaires du califat salafiste mondial ? Il y a fort à parier que cela n’aille pas de soi, tant il importe ici de rappeler avec Marcel Gauchet[5] que si le christianisme est la religion de la fin de la religion, c’est aussi parce qu’il a su se retirer des affaires du monde après avoir cédé au monde, à travers la démocratie, la conscience que seul un régime politique pluraliste, tolérant, efficace et non-violent peut honorer la divinité de l’homme en proclamant l’intangibilité de sa dignité comme personne. Enfin, il y a l’animisme malien, enraciné dans la vision culturelle endocentrique typique des peuples africains, qui considèrent le rapport au tout comme célébration d’une union sacrée, réception et transmission d’un don qui est la générosité même du vivre s’exprimant dans un optimisme lucide.

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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A Gao, des jeunes manifestants dispersés à coups de cravache et de tirs en l'air

Mardi 15 Mai 2012 - 10:40

A Gao, une manifestation de jeunes gens a été dispersée lundi 14 mai 2012, dans l'après-midi, à coups de tirs d'armes en l'air. Trois personnes ont été blessées par balles, selon une source hospitalière sur place.La ville nordiste est occupée par le MNLA mais aussi par les islamistes d'Ansar Dine depuis fin mars. Plusieurs dizaines de jeunes sont descendus dans la rue. Ils dénoncent cette présence d'hommes en armes qui font la loi dans la ville où la pagaille continue de régner depuis le départ des autorités et de l'armée malienne.

d4après les témoignages recueillis sur place, la grogne dans la jeunesse montait depuis plusieurs jours. Ces derniers soirs, des hommes en armes à bord de véhicules sillonnent la ville de Gao et distribuent les coups de cravaches contre des jeunes trouvés avec une cigarette à la bouche, ou bien avec un poste radio entre les mains. Hier soir, 13 mai, ces hommes, appelés « moudjahidines » par nos témoins, ont pris et cassé les jeux vidéo et le poste télé à des jeunes qui jouaient devant chez eux. Ils ont à nouveau distribué des coups de cravache en jurant que tout cela était haram, ce qui signifie « interdit » en arabe .

Ce lundi matin, des jeunes ont décidé d'aller voir les notables pour leur demander d'intervenir auprés des mouvements Mujao et Ansar Dine. Mais, sans attendre la réponse, ils se sont retrouvés cet aprés-midi dans le quartier de Gadeye non loin du tombeau des Askia pour dire « trop c'est trop » .

Des hommes ont tiré à balles réelles pour disperser la manifestation, mais selon un chef traditionnel de la ville de Gao, ce genre de mécontentement pourrait se reproduire dans les jours prochains si ces mouvements qualifiés de « mouvements d'occupation » par les manifestants, ne changent pas de comportement . A Gao, la coupe est pleine chez les populations.

http://www.pressafrik.com/A-Gao-des...s-de-cravache-et-de-tirs-en-l-air_a82594.html
 

Drianke

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MALI : Diversions politiques au sud et afghanisation au nord

guineeconakry.info


En moins de deux mois, tous les acquis qui étaient ça et là vantés au Mali semblent s'écrouler comme un château de cartes. Dans un premier temps, c’est le nord du pays, en proie à une gangrène islamiste et indépendantiste, qui faisait l’objet de préoccupations. Mais depuis qu’un certain capitaine Amadou Haya Sanogo et ses camarades d’armes, ont estimé qu’il leur fallait s’inviter dans le débat, la crise et l’incertitude se sont étendues à tout le pays. Cette soldatesque qui prétendait intervenir en vue de trouver la solution à la crise du nord, est de plus en plus, elle-même, un problème dont on peine à trouver la solution ! Au Mali, sont aujourd’hui réunis tous les ingrédients qui incitent à craindre le pire qui valsent au gré de déclarations politiques incendiaires ou d'atermoiements suicidaires. Même la partie sud comprenant Bamako, n’inspire plus l’optimisme. Dans cette zone, depuis que les putschistes, à la tête desquels, le capitaine Sanogo, rêvent de revenir aux affaires, personne ne sait où on va. Déjà, les émissaires de la CEDEAO contraints de constater l’échec de la négociation autour de l’identité de la personne en charge de gérer le processus transitoire, ont préféré aller rendre compte à qui de droit. Les dirigeants de l’instance sous-régionale s’apprêteraient à décider de sanctions ciblées à l’encontre de certains membres de la junte......
 

Drianke

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La peur s'est installée dans le nord du Mali, selon Amnesty ...
FRANCE 24 - ‎Il y a 18 heures ‎
Exécutions sommaires, détentions arbitraires, viols, enrôlement d'enfants soldats : dans un rapport publié ce mercredi, Amnesty International détaille les violences perpétrées depuis cinq mois par "toutes les parties au conflit" malien.


Amnesty International publie un rapport alarmant sur la situation ...

Newsring - ‎Il y a 21 heures ‎
L'Organisation non-gouvernemental (ONG) Amnesty International vient de publier un rapport alarmant sur la situation au Mali, rapporte Le Monde.fr. Le texte, intitulé «Mali : retour sur cinq mois de crise», décrit le chaos et les violences que le nord ...


Mali: Amnesty International fait état des plus graves violations ...
Pressafrik - ‎Il y a 22 heures ‎

Dans un rapport intitulé «Mali : retour sur cinq mois de crise» publié, ce mercredi 16 mai 2012, Amnesty International fait état de la plus grave crise des droits de l’homme qu’ait jamais connu le Mali, depuis 50 ans. Le soulèvement rebelle dans le nord du pays et le récent putsch militaire à Bamako, ont entraîné des détentions arbitraires, des exécutions extrajudiciaires, des violences sexuelles, y compris des viols collectifs, ainsi que des milliers de personnes déplacées et réfugiées.
 

Drianke

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La Mauritanie fait avorter un projet d'enlèvement par al-Qaida

2012-05-14

Les terroristes du Mali utilisent désormais les réfugiés comme un moyen d'entrer en Mauritanie.

Les gendarmes mauritaniens ont arrêté samedi 12 mai deux hommes soupçonnés d'avoir planifié des enlèvements à grande échelle de hauts responsables militaires mauritaniens pour le compte d'al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).

"Certaines agences de sécurité mauritaniennes étaient au courant des projets terroristes d'al-Qaida", a expliqué Sidi Ali, un officier de l'armée mauritanienne. "Il avait donc été demandé à plusieurs unités de garder un oeil sur eux."

Ces deux suspects étaient membres d'une cellule terroriste forte de quatre hommes qui était entrée en territoire mauritanien deux jours avant leur capture à Bassiknou, près de la frontière malienne, selon des sources proches de la sécurité.

"Plusieurs membres des forces de sécurité avaient reçu des informations sur la nature des cellules terroristes qui envisageaient d'entrer dans le pays en transitant par le Mali et en utilisant les moyens de transport public pour tromper les forces de sécurité mauritaniennes stationnées non loin du camp de réfugiés maliens", a expliqué à Magharebia "Ould", officier mauritanien, sous couvert de l'anonymat.

"Cette cellule terroriste a ensuite été divisée en deux équipes entrées en Mauritanie à un poste frontière dans la ville de Fassala, une localité située à proximité de Bassiknou, où se trouve le camp de réfugiés maliens administré par une garnison militaire mauritanienne", a-t-il ajouté. "Cela a provoqué une certaine confusion chez les soldats de ce camp."

Cet officier a confirmé que les forces de sécurité mauritaniennes étaient parvenues à arrêter l'une de ces équipes de deux membres à la suite d'une traque à grande échelle et d'opérations de ratissage qui comportaient l'évacuation de ce camp pendant plusieurs heures par crainte d'infiltration d'éléments suspects.

Sidi Ali a ajouté dans son entretien avec Magharebia que les hommes arrêtés avaient été transférés à Bassiknou sous haute sécurité et que des recherches étaient en cours pour tenter de retrouver les autres suspects. "Une unité militaire spéciale a supervisé le transfert de ces suspects vers le siège de la gendarmerie mauritanienne à Bassiknou dans des conditions de sécurité maximale. Par ailleurs, les opérations de ratissage et de recherche se poursuivent pour retrouver les autres suspects qui se sont cachés quelque part dans la ville."

Les unités militaires de Bassiknou avaient obtenu des renseignements concernant un projet d'AQMI de viser des officiers de haut rang de l'armée mauritanienne, ainsi que d'autres plans d'enlèvement de hauts responsables. L'année dernière, le réseau terroriste avait enlevé un gendarme mauritanien et exigé le paiement d'une rançon et la remise de prisonniers en échange de sa libération.

Selon des témoins oculaires, ces attaquants seraient entrés en territoire mauritanien portant des vêtements civils à bord de véhicules de transport public, accompagnés par une réfugiée malienne. Selon les autorités maliennes, l'utilisation de ces réfugiés comme couverture pourrait être une nouvelle tactique de l'organisation terroriste.

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http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/features/2012/05/14/feature-02
 

Drianke

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Le président Traoré blessé par des manifestants

Bamako, des manifestants s'en prennent à Dioncounda Traoré", titre le journal en ligne. Quelques heures après la signature d'un accord entre la Cedeao et l'ex-junte sur la transition, des milliers de personnes ont battu le pavé dans la capitale malienne répondant à l'appel d'organisations favorables au putsch ayant renversé Amadou Toumani Touré le 22 mars. Certains manifestants qui avaient pu entrer dans le bureau du président par intérim Traoré à Koulouba, près de Bamako, l'ont agressé et blessé. Sa vie n'est toutefois pas en danger.

http://www.courrierinternational.co...-president-traore-blesse-par-des-manifestants
 

Drianke

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Nord-Mali - Aqmi : Abdelmalek Droukdel appelle à imposer "graduellement" la charia

L’émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel, a appelé mercredi 23 mai les membres de son organisation à imposer "graduellement" la Charia au Nord-Mali. Avec pour but avoué : y créer un État islamique.

Dans un enregistrement sonore de 12 minutes posté mercredi 23 mai sur le site Sahara Media basé en Mauritanie, Abdelmalek Droukdel, l’émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a appelé les membres de son organisation à imposer « graduellement » la Charia au Nord-Mali.

Dans ce message, le chef d’Aqmi distille une série de conseils pratiques en vue de la création d’un État islamique dans cette région. Parmi ceux-ci, ne pas faire preuve de « vanité » et appliquer la charia (loi islamique) « graduellement ». « L'imposition de la charia ne doit pas seulement être limitée à la juste punition des gens, c'est beaucoup plus large que cela », dit-il, ajoutant : « Sachez que c'est une erreur d'imposer toutes les règles de l'islam d'un seul coup ».

Abdelmalek Droukdel conseille également à ses « frères » de fermer « les lieux de drogues, d'alcool et d'immoralité (…) sans délai », d'apporter « la sécurité » aux populations des villes contrôlées (Tombouctou, Gao et Kidal) et de leur fournir les « services essentiels que sont la santé, la nourriture, l'eau, l'électricité, le gaz et le carburant ».

"Éviter les provocations" avec le MNLA

L'émir d'Aqmi y définit même la ligne de conduite à adopter par Aqmi à l’encontre des autres groupes présents dans le nord du Mali, les islamistes d’Ansar Eddine et la rébellion touarègue du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). À l'égard du MNLA, il préconise « d'éviter les provocations », et invite Aqmi « à coopérer pour établir des règles communes, rejeter les conflits qui ne sont dans l'intérêt » de personne.

En ce qui concerne Ansar Eddine, il conseille à ses militants de le laisser appliquer le « projet d'imposition de la charia » dans la « région de l'Azawad, et de s'occuper de leurs propres « activités de jihad global » sur la « terre du Maghreb islamique ».

Accusé d’avoir participé à l’élaboration des attentats qui avaient touché le Palais du gouvernement Algérie le 11 avril 2007, Abdelmalek Droukdel a été condamné à mort par contumace en mars.

http://www.jeuneafrique.com/Article...ppelle-a-imposer-graduellement-la-charia.html



Sont venus voler le pays ouais! :confused:
 

Drianke

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Mali : un trésor en péril

Le Mali a la particularité d’avoir des frontières communes avec sept Etats d’Afrique… Autant dire que ce qui le touche, touche, a minima, sept pays de la région. Il faut se représenter le Mali comme une mer intérieure dont les tempêtes peuvent être dévastatrices pour toute l’Afrique de l’Ouest. Ce territoire immense est aujourd’hui littéralement coupé en deux et il n’y a plus dans ce pays ni président élu, ni institutions républicaines crédibles, ni véritable hiérarchie militaire.

Le Sahel nous concerne quoi que nous fassions

En outre, la situation qui prévaut actuellement au Nord du Mali n’a rien de surprenant, les germes de la discorde datant de l’indépendance de l’ex-Soudan français, devenu la République du Mali en 1960.

Trois grandes régions composent l’Azawad : Gao, Tombouctou et Kidal.

Seule Kidal est peuplée de Touaregs et d’Arabes, ce qui explique sans doute la forte propension de ses habitants à être les détonateurs des différentes rébellions.

Gao et Tombouctou sont des zones de brassage, de métissage entre les Sonrhaïs, les Touaregs, les Arabes, les Peuhls, les Bozos. La population est polyglotte et les limites territoriales entre familles et tribus sont floues.

Ces populations ont vécu en symbiose depuis la nuit des temps, elles témoignent de l’universalité africaine, à telle enseigne que les noms de familles ne permettent plus d’identifier leur appartenance à telle ou telle ethnie.

A titre d’exemple, des Arabes Kountas et Ehel Arawane portent les noms
Adiawyakoye et Koyrakoye qui veulent dire en langue Sonrhaï respectivement «maître coranique» et «maître de la ville».

La ville de Gao, la plus grande et la plus peuplée du Nord, a été la capitale de l’Empire Songhaï, s’y trouve la pyramide des Askia, tombeau de l’empereur l’Askia Mohamed, classée patrimoine de l’humanité.

La prière du vendredi à Tombouctou est faite à la mosquée Djingaré Ber (grande mosquée en Songhaï) et les imams sont toujours des Songhaï, signe de leur forte présence dans la ville la plus illustre et la plus cosmopolite de tout le Mali…

Les Songhaïs et les Peuhl, peuples noirs, sont très nombreux sur toutes les berges du fleuve Niger, ce grand cours d’eau qui est l’élément nourricier de tout le Mali. Ils ne sont pas de la rébellion.


Les tribus arabes Beydanes ont eux aussi une forte présence, surtout au niveau des deux grandes régions de Gao et Tombouctou. Leur position par rapport à la question reste floue et dépendante de leurs cousins de Mauritanie…

Cette communauté connaît d’ailleurs une rivalité meurtrière qui oppose depuis de longues années les tribus Kountas et Lamhars à Gao.

A Tombouctou les tribus Brabiches, Ehel Arawane, Termouz, Tajakanet, Legwanine, Aarib, El Wesre, Idelbe, sont loin d’être unies et solidaires…

Les Touaregs de la souche négro-africaine, appelés «Bélas», d’anciens esclaves nombreux sur les terres arables du fleuve et des lacs Faguibine, Télé, Horo, n’ont jamais pris part de manière tranchée aux différentes rebellions, bien au contraire, ils ont souvent été les auxiliaires de l’armée malienne dans les précédents soulèvements…

....................


http://www.maliweb.net/news/insecurite/2012/05/27/article,69314.html
 

Drianke

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Pour venir en aide aux populations du Nord-Mali : Les artistes du Mali, l’Agence Audacity, la Croix Rouge Malienne et le FSN se donnent la main

Le président de l’Union des associations des artistes, producteurs et éditeurs du Mali (UAAPREM) Salif Kéïta, la directrice associée de l’Agence de communication Audacity, Fatou Faye, le Directeur général du Fonds de Solidarité Nationale (FSN) Adama Diarra et le représentant de la Croix Rouge Malienne, Ismaël Maïga étaient, hier, face à la presse au complexe Moffou. Il s’agissait de s’entretenir avec les journalistes sur le projet de bienveillance dont l’objectif est de venir en aide aux populations du Nord-Mali à travers deux concerts humanitaires. Le premier spectacle est une soirée VIP qui se déroulera le 21 juin prochain dans la grande salle du Centre International de Conférences de Bamako tandis que le second est un méga concert prévu le 30 juin au Stade Omnisports Modibo Kéïta. Dans son mot de bienvenue, le président de l’UAAPREM Salif Kéïta a tout d’abord demandé à l’assistance d’observer une minute de silence à la mémoire des hommes et des femmes qui ont perdu leur vie au Nord-Mali. Selon lui, les deux concerts humanitaires ont été initiés par l’UAAPREM dans le but de contribuer au soulagement des souffrances des populations du Nord-Mali. C’est pourquoi, il a salué l’accompagnement des autres partenaires pour que ce pari puisse être relevé.

Pour la représentante de l’Agence Audacity, Fatou Faye, il s’agit de collecter le maximum de fonds en faveur des populations du Nord-Mali. Selon elle, la soirée VIP sera marquée par le téléthon afin de collecter de fonds d’où le slogan « Pour un geste du cœur ! ». Avant de préciser que : « l’urgence pour un appui conséquent se fait de plus en plus pressante au Nord-Mali. Les populations du Nord ont d’énormes difficultés pour accéder aux soins de santé, à l’eau et à la nourriture« . L’Agence Audacity envisage de mettre en place une campagne de communication avec la création d’un site web événementiel, l’ouverture d’un compte Facebook « Pour un geste du cœur » et l’impression de tee-shirt. Environ 30 000 tee-shirts seront imprimés à l’effigie du logo de l’opération « Pour un geste du cœur » et feront office de ticket d’entrée pour le méga concert.

Le représentant de la Croix Rouge Malienne, Ismaël Maïga et le Directeur général du Fonds de Solidarité Nationale, Adama Diarra ont tous salué cette belle initiative. Aux dires de Adama Diarra, le FSN apportera son expertise par rapport à l’organisation du téléthon. Si la soirée VIP sera animée par des grands artistes de renommée internationale comme Salif Kéïta, Oumou Sangaré, Nahawa Doumbia, Babani Koné, Amadou et Mariam, Vieux Farka… le méga concert sera animé par des jeunes artistes comme les groupes de Rap et certains grands artistes. Aux dires du 2ème vice-président de l’UAAPREM, M’Baye Boubacar Diarra, l’actuel ministre de la Culture et du Tourisme du Sénégal, Youssou N’Dour et le chanteur Baba Maal seront de la fête.


Alou B HAIDARA

Maliweb
 

memoLi

Bladinaute averti
tous les mausolées dressés pour les morts doivent être rasés et nivellés au ras du sol....

tourner autour des tombeaux est strictement interdit en islam....
 

Drianke

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Contributeur
Crise au nord: L'Unesco vient s'enquérir du sort des manuscrits
Par Issa Fakaba SISSOKO/ CA - 21/05/2012

Suite à la dégradation de plusieurs sites inscrits au Patrimoine mondial à Tombouctou, une délégation de l’Unesco s’est rendue à Bamako, préoccupée surtout par le sort de ces trésors mondiaux.

Le 20 avril dernier, à Tombouctou, le monument de l’indépendance Al Farouk était saccagé. Le 4 mai, dans la même ville, le mausolée Sidi Mahmoud Ben Omar Mohamed était profané par des membres de groupes islamistes armés. Dès le lendemain, l’Unesco s’était dit préoccupé par la préservation des mosquées et des mausolées inscrits depuis 1988 au Patrimoine mondial. Ces événements ravivent le souvenir de la destruction des magnifiques Bouddhas de Bâmiyân par les talibans afghans en 2001.

Une situation suffisamment inquiétante pour qu’une délégation de l’Unesco menée par la sous-directrice générale Afrique Lalla Aicha Ben Barka se déplace à Bamako à l’invitation du ministère de la Culture. Le 20 mai, la rencontre finale a réuni des représentants du ministère, de l’Unesco et de la société civile, invités à apporter des témoignages et des propositions.

Près de 300 000 manuscrits précieux existeraient à Tombouctou

Des témoignages inestimables

« Les biens culturels sont une partie de notre corps. Quand on les touche, c’est une atteinte à l’intégrité de notre corps », a déclaré la ministre de la Culture, Diallo Fadima Touré. Au-delà des édifices religieux et funéraires, la crainte est grande pour les célèbres manuscrits de la ville aux 333 saints.

Plus de 30.000 documents ont été répertoriés mais il en existerait en fait plus de 300.000, jalousement gardés par les descendants des érudits qui les ont écrit ou étudiés, ou encore par ceux qui les ont recopiés. Autant de témoignages inestimables du rôle prépondérant que la cité sainte a joué dans le développement intellectuel, culturel et scientifique et la diffusion des savoirs à son âge d’or, entre le 12e et le 15e siècle.


Evacuer les manuscrits ?

Leur destin est désormais entre les mains des groupes islamistes armés, qui contrôlent notamment l’Institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed Baba, où une partie d’entre eux est exposée. « Il faut être très prudent et ne pas se précipiter », conseille Abdel Kader Haïdara, président de l’association pour la sauvegarde et la valorisation des manuscrits. Selon lui Ansar Dine s’est engagé à protéger les documents.

A patrimoine mondial, responsabilité mondiale. Le représentant du Haut conseil islamique, présent à la réunion, s’est prononcé en faveur de l’organisation d’un colloque international sur l’islam avec la participation des groupes armés, de l’UNESCO, de l’ISESCO (Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture) et de la mosquée Al-Azahr du Caire, autorité intellectuelle de l’islam.

« Ce qui se passe au Mali nous interpelle tous », a déclaré Lalla Aïcha ben Barka, accompagné par le directeur du Centre du patrimoine mondial, Kishore Rao. Evoquant l’éventualité d’une guerre dans le Nord ce dernier est resté prudent sur la nécessité de procéder à une évacuation préventive des précieux manuscrits.

Journal du Mali
 

memoLi

Bladinaute averti
la vénération des morts est strictement interdite en terres musulmanes...

aidez les musulmans à détruire TOUS les mausolées pour nettoyer les terres d'islam de la mécréance et du polythéisme au lieu de blablater comme des ignorants sur un sujet qui vous dépasse....
 

Drianke

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SEPTENTRION MALIEN : Les maires du Nord appellent l’Ecomog à intervenir

Le Collectif des élus des régions du Nord du Mali s’est montré favorable à l’intervention de l’Ecomog (forces armées de la Cédéao) et s’est élevé contre le redéploiement des fonctionnaires au sud.

Lors d’un point de presse présidé par le président de l’Association des municipalités du Mali (AMM), Boubacar Bah dit Bill, des maires du Nord ont dit oui à l’intervention des forces armées de la Cédéao et non au redéploiement des fonctionnaires au sud.

« On a vu sur le terrain nos militaires fuir avant même l’arrivée des assaillants. Dans leur fuite, les armes, les munitions et les uniformes qu’ils ont cachés dans des maisons ont posé des problèmes aux populations restées sur place« , ont témoigné des maires.

Plusieurs de ceux-ci ont indiqué que l’armée malienne n’est plus combative. Ils ont sollicité les forces de l’Ecomog pour récupérer les régions occupées du Septentrion. Les maires ont souligné que les soldats de la Cédéao ne sont pas des forces extérieures… de la même manière que les soldats maliens ont été engagés pour d’autres pays, l’Ecomog devrait faire la même chose pour le Mali, ont-ils soutenu.

Les maires du Nord et leurs homologues du Sud ont déploré l’absence totale d’administration publique et privée dans les zones occupées. Ils ont dit à la décision des autorités actuelles de redéployer le personnel de l’administration publique initialement au nord dans les régions du Sud.

Pour eux, cela aggraverait la souffrance de leurs populations qui ont aussi besoin des services de l’Etat. Le collectif a informé qu’à ce jour, plus de 70 % des maires des régions de Gao, Kidal et Tombouctou sont sur le terrain. Ils représentent toutes les administrations de l’Etat, ils soutiennent leurs populations.

Les maires, qui étaient au centre de toutes les critiques, sont aujourd’hui acceptés par les populations qui les sollicitent pour divers services. Il serait impensable pour le Collectif des maires des régions du Nord de délocaliser ces maires qui ont décidé de ne pas abandonner leurs populations.

Qu’est-ce qui arrivera aux populations si on leur enlève aussi les seuls représentants de l’Etat auprès d’eux ? Vers qui vont-ils se tourner ? Et qu’adviendra-t-il de ces populations laissées aux mains des bandits armés ? se sont-ils interrogés.

Aminata Traoré

http://www.malijet.com/actualite-po...-maires-du-nord-appellent-l’ecomog-à-int.html
 

Drianke

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CRISE: Abdou Diouf condamne les actions des groupes radicaux au nord-Mali

Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a condamné lundi les actions des mouvements radicaux dans le nord-Mali où les indépendantistes du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et le groupe Ançar Din ont déclaré samedi avoir instauré un Etat islamiste.

‘’Je condamne de toutes mes forces les projets des mouvements armés radicaux, qui veulent imposer leur loi par la force ou par la terreur aux populations du nord-Mali’’, a écrit M. Diouf dans un communiqué reçu à l’APS.

L’ancien président de la République du Sénégal en ‘’appelle à une mobilisation rapide et massive de toute la communauté internationale’’ au Mali, afin de ‘’retrouver la paix, l’unité et la stabilité [de ce pays], par le dialogue et la négociation, et en prenant toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection, la sécurité et le libre choix de toutes les composantes de la population malienne‘’.

La situation actuelle au Mali met en péril la paix, la démocratie et le respect des droits de l’homme dans toute la région et constitue une menace grave contre la sécurité internationale, a indiqué le secrétaire général de l’OIF.

‘’Face à de telles menaces, nous devons tous nous impliquer et œuvrer en étroite concertation, en conjuguant efficacement nos moyens respectifs’’, a insisté Abdou Diouf.

Il a fait part de la ‘’disponibilité pleine et entière’’ de l’OIF pour appuyer et accompagner les efforts et les initiatives des pays concernés de la région, des organisations régionales, en particulier la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine (UA). D’autres partenaires multilatéraux et bilatéraux du Mali doivent prendre part au règlement de cette ‘’grave crise‘’, selon Abdou Diouf.

‘’Avec les déclarations de Bamako et de Saint-Boniface [sur le renforcement de la démocratie], la Francophonie dispose de mandats pour jouer son rôle, à la mesure de ses moyens, aux cotés de tous les amis du Mali’’, a-t-il rappelé, cité dans le communiqué.
APS
http://www.senxibar.com/CRISE-Abdou...-des-groupes-radicaux-au-nord-Mali_a5807.html
 

Pareil

Just like me :D
VIB
la vénération des morts est strictement interdite en terres musulmanes...

aidez les musulmans à détruire TOUS les mausolées pour nettoyer les terres d'islam de la mécréance et du polythéisme au lieu de blablater comme des ignorants sur un sujet qui vous dépasse....


Et encore un cinglé en plus qui va approuver ce genre de choses....



C'est à se demander s'il n'y a pas des pubs pour bladi sur les sites islamistes ? :confused:
 
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