Trois Européens ont été enlevés et un autre a été tué à Tombouctou (nord du Mali), au lendemain du rapt de deux Français à Hombori, une localité située plus au sud, a appris vendredi lAFP de sources sécuritaires maliennes. Celui qui a été tué la été alors quil résistait à lenlèvement avec trois autres personnes dont la nationalité na pas été précisée, ont indiqué ces sources. Selon iTélé, ils sagirait de ressortissants néerlandais.
Ces kidnappings et ce meurtre surviennent après lenlèvement, jeudi vers 01h00 (locale et GMT), de deux Français dans un hôtel dHombori, à environ 200 km au sud de Tombouctou, par des hommes armés qui ont emmené leurs otages vers une destination inconnue. Des soldats français patrouillaient vendredi aux côtés de larmée malienne dans cette région pour tenter de les retrouver.
Le grand nord désertique du Mali abrite des bases dAl-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) doù elle commet au Mali et dans dautres pays du Sahel (Niger, Mauritanie et Algérie) des attentats, procède à des enlèvements dOccidentaux et se livre à divers trafics.
Lidentité des deux Français enlevés plus trouble quil ny paraît
Les deux Français enlevés dans leur hôtel dHombori, bourg du nord-est du Mali, dans la nuit de mercredi à jeudi, ne seraient peut-être pas des géologues. Ils étaient arrivés dans lhôtel "Dombia" mardi vers 20 heures pour le compte dune société malienne, Mandé Construction Immobilière (MCI), afin de faire des prélèvements de sols en vue de la construction dune cimenterie.
A lheure arrivée au "Dombia", ils nont pas rempli de fiche à leur arrivée, mais leurs noms ont été consignés dans un cahier par la direction de létablissement qua pu consulter lAFP: Philippe Verdon et Serge Lazarevic. Ces mêmes noms se retrouvent sur lordre de mission de MCI signé de son directeur, Djibril Camara. Philippe Verdon y apparaît comme "chef de mission", Serge Lazarevic comme "chef minier". Serge Lazarevic, décrit comme un "colosse métis arabe" par des témoins et Philippe Verdon, "dallure plutôt frêle", venaient deffectuer leur première journée de travail sur le terrain lorsquils ont été enlevés.
Ces kidnappings et ce meurtre surviennent après lenlèvement, jeudi vers 01h00 (locale et GMT), de deux Français dans un hôtel dHombori, à environ 200 km au sud de Tombouctou, par des hommes armés qui ont emmené leurs otages vers une destination inconnue. Des soldats français patrouillaient vendredi aux côtés de larmée malienne dans cette région pour tenter de les retrouver.
Le grand nord désertique du Mali abrite des bases dAl-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) doù elle commet au Mali et dans dautres pays du Sahel (Niger, Mauritanie et Algérie) des attentats, procède à des enlèvements dOccidentaux et se livre à divers trafics.
Lidentité des deux Français enlevés plus trouble quil ny paraît
Les deux Français enlevés dans leur hôtel dHombori, bourg du nord-est du Mali, dans la nuit de mercredi à jeudi, ne seraient peut-être pas des géologues. Ils étaient arrivés dans lhôtel "Dombia" mardi vers 20 heures pour le compte dune société malienne, Mandé Construction Immobilière (MCI), afin de faire des prélèvements de sols en vue de la construction dune cimenterie.
A lheure arrivée au "Dombia", ils nont pas rempli de fiche à leur arrivée, mais leurs noms ont été consignés dans un cahier par la direction de létablissement qua pu consulter lAFP: Philippe Verdon et Serge Lazarevic. Ces mêmes noms se retrouvent sur lordre de mission de MCI signé de son directeur, Djibril Camara. Philippe Verdon y apparaît comme "chef de mission", Serge Lazarevic comme "chef minier". Serge Lazarevic, décrit comme un "colosse métis arabe" par des témoins et Philippe Verdon, "dallure plutôt frêle", venaient deffectuer leur première journée de travail sur le terrain lorsquils ont été enlevés.