Une mère qui a « pleinement adhéré » à l'idéologie islamiste fanatique de son fils est jugée ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris. Poursuivie pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme, Christine Rivière a effectué, en 2013 et 2014, trois séjours en Syrie où elle a rejoint son fils Tyler Vilus, combattant de l'Etat islamique.
En Syrie, Christine Rivière a hérité du sobriquet de « Mamie Jihad ». Pourtant, à l'origine, elle n'avait aucun lien avec l'islam. C'est son fils cadet qui a poussé cette Champenoise à faire la bascule.
Ce fils adulé, Tyler Vilus, se convertit en 2011 et s'installe en Tunisie. Sa mère l’y rejoint et embrasse à son tour la religion et surtout les convictions très radicales de son fils. En septembre 2012, Tyler Vilus participe au saccage de l'ambassade américaine à Tunis, à l'appel du groupe jihadiste Ansar Al Charia. L’année suivante, il rejoint la Syrie. Au sein du groupe Etat islamique, il devient un émir, responsable d'un groupe de combattants francophones.
A trois reprises, sa mère lui rend visite. Elle apparaît sur de nombreux clichés, les armes à la main. « J'aime les armes », confesse-t-elle à ce propos aux enquêteurs. Christine Rivière est finalement arrêtée en juillet 2014, alors qu'elle s'apprête à repartir en Syrie, pour « profiter pleinement de [son] fils » avant « qu'il ne soit mort » en martyr.
Tyler Vilus, lui, est arrêté en 2015 en Turquie. Il est soupçonné d'appartenir à la filière des attentats de Bruxelles et Paris. Sa mère, doyenne de la trentaine de femmes revenues de Syrie et incarcérées en France, encourt jusqu'à dix ans de prison.
RFI
En Syrie, Christine Rivière a hérité du sobriquet de « Mamie Jihad ». Pourtant, à l'origine, elle n'avait aucun lien avec l'islam. C'est son fils cadet qui a poussé cette Champenoise à faire la bascule.
Ce fils adulé, Tyler Vilus, se convertit en 2011 et s'installe en Tunisie. Sa mère l’y rejoint et embrasse à son tour la religion et surtout les convictions très radicales de son fils. En septembre 2012, Tyler Vilus participe au saccage de l'ambassade américaine à Tunis, à l'appel du groupe jihadiste Ansar Al Charia. L’année suivante, il rejoint la Syrie. Au sein du groupe Etat islamique, il devient un émir, responsable d'un groupe de combattants francophones.
A trois reprises, sa mère lui rend visite. Elle apparaît sur de nombreux clichés, les armes à la main. « J'aime les armes », confesse-t-elle à ce propos aux enquêteurs. Christine Rivière est finalement arrêtée en juillet 2014, alors qu'elle s'apprête à repartir en Syrie, pour « profiter pleinement de [son] fils » avant « qu'il ne soit mort » en martyr.
Tyler Vilus, lui, est arrêté en 2015 en Turquie. Il est soupçonné d'appartenir à la filière des attentats de Bruxelles et Paris. Sa mère, doyenne de la trentaine de femmes revenues de Syrie et incarcérées en France, encourt jusqu'à dix ans de prison.
RFI