Manche : un lycéen accusé de viol et agression sexuelle sur mineures

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Lundi 19 novembre 2018 s'est ouvert à la cour d'assises de la Manche, à Coutances, le procès d'un jeune homme de 21 ans accusé de viol et d'agression sexuelle sur des mineures.

Lundi 19 novembre 2018 s'est ouvert le procès d'un jeune homme de 21 ans, accusé de viol et d'agression sexuelle devant la cour d'assises de la Manche, à Coutances.

Le mis en cause est un réfugié originaire du Bangladesh hébergé au foyer des jeunes travailleurs de Saint-Lô.

La première affaire s'est déroulée le 29 septembre 2015. L'accusé, 18 ans au moment des faits, part se promener avec une jeune fille de 16 ans qui fréquente le même lycée. Il invoque un prétexte pour l'emmener dans son studio. Là, il l'embrasse, se livre à des attouchements et lui impose des caresses génitales. La jeune fille parvient à quitter la chambre. Elle se confie au Conseiller Principal d'Education de son lycée qui signale les faits au parquet. En garde à vue, le mis en cause affirme que la jeune fille était consentante. L'affaire est classée sans suite. La plaignante fait une tentative de suicide fin 2015, elle sera hospitalisée une semaine. En ce premier jour du procès, elle était absente à l'audience.

Une deuxième plainte
Le 10 décembre 2015, l'accusé aborde une jeune fille de 15 ans dans une rue de Saint-Lô. Il l'entraîne dans son studio au FJT où il a un rapport sexuel avec elle. La victime déclarera aux enquêteurs qu'elle était tétanisée par la peur et que si elle a exprimé verbalement son refus, elle était incapable de réagir. Le jeune homme, une fois de plus, maintient qu'elle était consentante et même à l'initiative. Il est entendu le soir même par les policiers et une nouvelle fois, l'affaire est classée sans suite.

Une victime en larmes
Ce n'est qu'en février 2016 qu'un rapprochement est fait entre les deux affaires. Le 16 février, le jeune homme est interpellé, mis en examen puis incarcéré à la maison d'arrêt de Caen. A la barre, la deuxième victime, en larmes, explique le désarroi de ne pas avoir été entendue qui s'ajoute au traumatisme d'avoir été violée.

Interrogé par la cour, l'accusé qui s'exprime en anglais et qui est assisté d'une interprète, maintient que les jeunes filles étaient consentantes. Le président lui demande : "Comment se fait-il que deux jeunes femmes, comblées par un rapport sexuel avec vous, se précipitent au commissariat pour porter plainte ?" Une question qui reste sans réponse.

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