Je commence à ne plus beaucoup aimer ce monsieur Boukous qui parle avec « la voix de son maître ». Ou bien je lis correctement entre les lignes ou bien je suis parano. Dans son texte ci-dessus, jai noté quelques subtilités de language assez révélatrices, à moins que je ne me trompe, bien entendu.
*Déjà le titre, « La constitutionnalisation de l'Amazigh permettra à l'amazighité de s'inscrire durablement dans l'histoire" du Maroc. » Moi je pensais que lamazighité est inscrite durablement dans son histoire, et que même plus : le Maroc est Amazigh tout simplement.
*«
pour la première fois qu'un Souverain marocain consacre l'Amazighité du Maroc dans la constitution ». Ah bon, je pensais que la plupart, si pas toutes, les dynasties passées étaient Amazigh, et telle était leur langue. Sil parle de constitution au sens moderne du terme, le Maroc na pas dhistorique à ce sujet, et la seule constitution est celle laissée par la France (et passez moi les retouches). Dire ce quil a dit, cest aussi évident que de parler dêtre le premier dans une course ou lon court tout seul.
*« nous pensons que la proclamation par SM le Roi du caractère central de l'Amazigh dans l'identité nationale signifie la constitutionnalisation de la langue et de la culture amazighe »
Nous, nous pensions plutôt à Tamazight langue officielle.
*"il ne devrait pays y avoir de concurrence entre les deux langues et les deux cultures dans la mesure où tout marocain devrai maitriser à la fois la langue arabe et la culture amazighe".
Là, cest le summum, il donne lui-même à larabe le statut de langue et à lamazigh celui de culture ! Pourquoi ne dit-il pas « maitriser à la fois la langue arabe et la langue amazighe ». Cest évident trop fort pour les oreilles de ses maitres. Vous constaterez quil na pas utilisé une seule fois le terme « Tamazight », qui ferait trop clairement référence à la langue.
Je sais pas trop, mais moi jai vraiment détesté ces propos. Mais bon, le gars a probablement besoin de son salaire et il joue le rôle pour lequel il est payé par le makhzen.