Rabat, 29/05/11- Plusieurs opérateurs des secteurs du commerce, de l'industrie et des services ont exprimé dimanche leur protestation contre les dommages affectant leurs activités en raison des manifestations et marches "continues".
En marge d'un sit-in organisé devant le siège du parlement, ces opérateurs ont exprimé leur "exaspération" face à "l'instabilité et la paralysie que vit le secteur du commerce" suite à ces manifestations organisées quotidiennement dans les villes marocaines.
M. Naji Fekkhari, secrétaire régional de l'Union générale des entreprises et des professions pour la région de Fès-Boulemane, a exprimé, dans une déclaration à la MAP, la dénonciation de la confédération de ces mouvements de protestation "continus" et des pertes subies par l'économie nationale, appelant le gouvernement à fixer des règles pour les mouvements de protestation.
Pour sa part, M. Bahi Abdelhamid, sous-secrétaire régional de la même confédération, a dénoncé "ces sit-in irresponsables organisés depuis quatre mois", indiquant que ces mouvements ont entraîné une régression "inquiétante" de l'activité commerciale.
"Ces signes de chaos qui induisent des pertes pour les commerçants qui assument leur rôle social et économique en toute responsabilité" sont totalement rejetés par les entrepreneurs de ce secteur, s'est indigné M. Omar Draiji, président de la chambre de commerce, d'industrie et des services de Rabat.
Insistant que les sit-in et autres manifestations de protestations doivent s'organiser dans un cadre de "discipline et de légalité", M. Draiji a noté que les mouvements de manifestations qui se déroulent notamment aux niveaux des boulevards Mohammed V et Hassan II, ont eu un impact négatif ayant entrainé un manque à gagner estimé entre 40 et 50 PC.
Pour sa part, Driss Lahraoui, vice-président de l'association des opérateurs économiques de Salé, a noté que les commerçants, artisans, cafetiers, restaurateurs et hôteliers de la région ont pâti "de la perturbation de la circulation et de l'absence d'esprit de civisme", estimant que la démocratie "se fonde sur le respect de la liberté des autres".
Il a appelé, à cet égard, le gouvernement et les autorités concernées à protéger les droits de cette catégorie qui a un rôle majeur dans la promotion de l'économie nationale et à compenser les commerçants pour les dommages matériels et moraux subis.
Soutenus par plusieurs associations et unions régionales des professionnels, les participants à ce sit-in ont dénoncé l'impact des mouvements de protestation continus sur le secteur du commerce, d'industrie et de services.
Ils se sont également élevés contre les aspects "d'irresponsabilité qui se répercutent négativement sur la marche des affaires", appelant en particulier à la lutte contre le phénomène des marchands ambulants.
Les participants au sit-in ont, d'autre part, condamné toutes formes de terrorisme, appelant à une "intervention urgente en vue de dédommager les pertes subies par les secteurs du commerce, de l'industrie et des services".
Ils ont invité le gouvernement et les services concernés à veiller à la préservation de leurs activités.
Des banderoles dénonçant le désordre et la prolifération du phénomène des marchands ambulants, ont été brandies par les manifestants.
En marge d'un sit-in organisé devant le siège du parlement, ces opérateurs ont exprimé leur "exaspération" face à "l'instabilité et la paralysie que vit le secteur du commerce" suite à ces manifestations organisées quotidiennement dans les villes marocaines.
M. Naji Fekkhari, secrétaire régional de l'Union générale des entreprises et des professions pour la région de Fès-Boulemane, a exprimé, dans une déclaration à la MAP, la dénonciation de la confédération de ces mouvements de protestation "continus" et des pertes subies par l'économie nationale, appelant le gouvernement à fixer des règles pour les mouvements de protestation.
Pour sa part, M. Bahi Abdelhamid, sous-secrétaire régional de la même confédération, a dénoncé "ces sit-in irresponsables organisés depuis quatre mois", indiquant que ces mouvements ont entraîné une régression "inquiétante" de l'activité commerciale.
"Ces signes de chaos qui induisent des pertes pour les commerçants qui assument leur rôle social et économique en toute responsabilité" sont totalement rejetés par les entrepreneurs de ce secteur, s'est indigné M. Omar Draiji, président de la chambre de commerce, d'industrie et des services de Rabat.
Insistant que les sit-in et autres manifestations de protestations doivent s'organiser dans un cadre de "discipline et de légalité", M. Draiji a noté que les mouvements de manifestations qui se déroulent notamment aux niveaux des boulevards Mohammed V et Hassan II, ont eu un impact négatif ayant entrainé un manque à gagner estimé entre 40 et 50 PC.
Pour sa part, Driss Lahraoui, vice-président de l'association des opérateurs économiques de Salé, a noté que les commerçants, artisans, cafetiers, restaurateurs et hôteliers de la région ont pâti "de la perturbation de la circulation et de l'absence d'esprit de civisme", estimant que la démocratie "se fonde sur le respect de la liberté des autres".
Il a appelé, à cet égard, le gouvernement et les autorités concernées à protéger les droits de cette catégorie qui a un rôle majeur dans la promotion de l'économie nationale et à compenser les commerçants pour les dommages matériels et moraux subis.
Soutenus par plusieurs associations et unions régionales des professionnels, les participants à ce sit-in ont dénoncé l'impact des mouvements de protestation continus sur le secteur du commerce, d'industrie et de services.
Ils se sont également élevés contre les aspects "d'irresponsabilité qui se répercutent négativement sur la marche des affaires", appelant en particulier à la lutte contre le phénomène des marchands ambulants.
Les participants au sit-in ont, d'autre part, condamné toutes formes de terrorisme, appelant à une "intervention urgente en vue de dédommager les pertes subies par les secteurs du commerce, de l'industrie et des services".
Ils ont invité le gouvernement et les services concernés à veiller à la préservation de leurs activités.
Des banderoles dénonçant le désordre et la prolifération du phénomène des marchands ambulants, ont été brandies par les manifestants.