Manifestations au Soudan: près de quatre mois de contestation antigouvernementale

Drianke

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Des milliers de Soudanais ont manifesté ce mardi pour la 4e journée consécutive devant le quartier général de l’armée à Khartoum. Ils manifestent depuis décembre pour demander la démission du président Omar el-Béchir, au pouvoir depuis 30 ans. Mais depuis samedi, ces rassemblements ont pris une nouvelle tournure, ils se sont transformés en « sit-in » devant le complexe qui abrite le siège du ministère de la Défense, non loin de la résidence du chef de l’État. Selon des manifestants, des membres de l’armée se seraient interposés entre la population et la police pour protéger les civils.

Depuis samedi, les manifestations au Soudan sont entrées dans une nouvelle phase. Déjà parce que c’est la première fois que des protestations rassemblent autant de monde en trente ans de règne d’Omar el-Béchir. Ensuite parce que l’armée semble leur apporter du soutien.

Dopés par la contagion démocratique venue d'Algérie et suite à un nouvel appel de l'association de professionnels soudanais, de nouveaux manifestants ont afflué mardi 9 avril au matin vers le centre-ville de Khartoum, bravant l'interdiction de manifester imposée par l'état d'urgence.

Ils ont rejoint celles et ceux qui sont campés depuis déjà quatre jours devant le quartier général de l’armée. Ce sont dorénavant plusieurs dizaines de milliers de contestataires qui occupent les lieux et s’affichent décidés à y rester jusqu’au départ du chef de l’État.

Ils appellent l'armée à rejoindre leur mouvement. Pourquoi l’armée ? Parce que jusqu’à présent celle-ci n’a pas participé à la répression contre ces manifestations. Cette répression violente est menée par le puissant Service de Renseignement et par les forces de police anti-émeute. D’ailleurs cette nuit et pour la 3e nuit consécutive, les forces de police –accompagnée de milices - ont tenté de déloger les manifestants qui dorment devant le QG de l’armée.

Selon les organisateurs de ce mouvement, il y a d’ailleurs eu 7 morts et une vingtaine de blessés. Et selon des manifestants, des membres de l’armée se seraient interposés entre la population et la police pour protéger les civils.

rfi
 
Omar Hassan el-Bechir, mis en accusation par la Cour pénale internationale pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis durant la guerre du Darfour, augmente son compte auprès de cette cour.
 
oui il mérite autant d'être jugé par cette cour que Bush qui a massacré le peuple Irakien en trompant le monde entier sur une prétendue menace nucléaire de la Part de l'Irak, numériquement dans le but de contrôler l’Irak et ses richesses


Omar Hassan el-Bechir, mis en accusation par la Cour pénale internationale pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis durant la guerre du Darfour, augmente son compte auprès de cette cour.
 

Drianke

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C'est un criminel qu'on a protégé...

oui il mérite autant d'être jugé par cette cour que Bush qui a massacré le peuple Irakien en trompant le monde entier sur une prétendue menace nucléaire de la Part de l'Irak, numériquement dans le but de contrôler l’Irak et ses richesses
 

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Soudan, en direct : le président Bachir a été destitué par l’armée
Le ministre soudanais de la défense a annoncé la révocation du « régime » et l’arrestation de ses dirigeants, dont Omar Al-Bachir. Un conseil militaire va administrer le pays pendant une période transitoire de deux ans, a-t-il précisé.

 

Drianke

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Soudan : le nouveau pouvoir militaire promet un "gouvernement civil"

Le nouveau pouvoir installé au Soudan a assuré vendredi qu'il allait dialoguer avec toutes "les entités politiques" du pays.

Le Conseil militaire de transition, au pouvoir au Soudan depuis la destitution jeudi du président Omar el-Béchir, a assuré vendredi qu'il allait dialoguer avec toutes "les entités politiques" du pays et que le futur gouvernement sera "un gouvernement civil".
"Nous allons dialoguer avec les entités politiques afin de préparer le climat aux échanges et à la réalisation de nos aspirations", a déclaré le général Omar Zinelabidine, membre du Conseil militaire de transition. Au cours d'une conférence de presse à Khartoum retransmise à la télévision, il a également assuré que le futur gouvernement sera "un gouvernement civil". Les militaires au pouvoir disent qu'ils ne permettront "aucune atteinte à la sécurité". Les militaires confirment que Béchir est "en détention".

europe1
 

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Soudan: le pouvoir militaire fait de nouveaux gestes, la contestation se poursuit

Les militaires au pouvoir au Soudan ont fait de nouveaux gestes pour tenter d'apaiser la contestation,transférant en prison le président déchu Omar el-Béchir et limogeant le Procureur général, une des exigences des manifestants qui maintiennent toutefois la pression mercredi.

Le chef du Conseil militaire, "le général Abdel Fattah al-Burhane, a émis un décret limogeant le Procureur général Omer Ahmed Mohamed", a annoncé mardi le Conseil de transition au pouvoir depuis la destitution de M. Béchir le 11 avril.

Mercredi, un proche de l'ex chef de l'Etat a par ailleurs indiqué que le président déchu, jusque-là détenu dans un lieu inconnu, avait été transféré dans la nuit dans une prison du nord de Khartoum.

Devant le QG de l'armée dans la capitale, des milliers de personnes sont toutefois toujours présentes mercredi, comme depuis le 6 avril, dans le prolongement de la contestation qui agite le pays depuis décembre. Au moins 65 personnes sont mortes depuis le début de cette contestation, selon un bilan officiel.

Les demandes initiales de départ du président Béchir ont évolué en exigence de dissolution du Conseil militaire de transition qui lui a succédé, avec l'instauration d'un pouvoir civil.

"Nous avons fait face aux gaz lacrymogènes, beaucoup d'entre nous ont été emprisonnés. On nous a tiré dessus et beaucoup ont été tués. Tout cela parce que nous avons dit ce qu'on voulait", a déclaré mercredi à l'AFP une manifestante, Fadia Khalaf.

Les leaders du mouvement soulignent que la "révolution" n'a pas encore atteint ses objectifs. "Oui, nous avons renversé le dictateur, mais ses lois sont encore en place", a souligné dans un communiqué l'Alliance pour la liberté et le changement (ALC), qui regroupe plusieurs formations parties prenantes de la contestation.

"Il n'y a pas de raison de se réjouir maintenant (...). Nous n'en sommes pas à la victoire", ont ajouté les chefs de file de la contestation en demandant aux participants au sit-in de rester mobilisés.

"Nous restons sur place"

Le climat avec l'armée s'est tendu parallèlement au durcissement des revendications des contestataires en faveur d'un gouvernement civil.
Lundi, l'Association des professionnels soudanais (SPA), fer de lance du mouvement et membre de l'ALC, a dénoncé une tentative de dispersion du sit-in, sans toutefois en identifier les auteurs.

Mardi, des témoins ont fait état de véhicules avec des paramilitaires déployés sur un pont reliant Khartoum à la zone du sit-in............................

 

Drianke

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Les forces soudanaises sont violemment intervenues, lundi 3 juin, contre les manifestants qui campaient depuis des semaines dans le centre de Khartoum, selon le mouvement de contestation, des témoins et des chaînes de télévisions arabes. Un comité de médecins, affilié aux manifestants, fait état d’au moins treize morts et une centaine de blessés.


Les forces armées, de police et des milices ont dispersé « le sit-in pacifique » des manifestants, a annoncé l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation. « Il n’y a plus rien à part les corps des martyrs que nous ne pouvons pas sortir du lieu du sit-in jusqu’à présent », a-t-elle ajouté dans un communiqué. En conséquence, l’ALC a annoncé « l’arrêt de tout contact politique et des négociations » avec le Conseil militaire de transition. Elle appelle également à « la grève et la désobéissance civile totale et indéfinie à compter d’aujourd’hui ».

www.lemonde.fr

Au Soudan, assaut des militaires au pouvoir contre les manifestants
 

Drianke

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Au Soudan, au moins 101 morts à la suite de l’intervention de l’armée contre les manifestants

Sur ordre du Conseil militaire, les soldats soudanais sont intervenus lundi contre le sit-in réuni depuis le début d’avril devant le quartier général de l’armée. Après le départ d’Omar Al-Bachir, les manifestants réclament le transfert du pouvoir aux civils.

Le bilan est lourd. Au moins 101 personnes sont mortes, essentiellement à la suite de l’intervention des militaires lundi 3 juin contre les manifestants réunis depuis plusieurs mois devant le quartier général de l’armée, a annoncé mercredi le Comité des médecins. Ce bilan provisoire, qui prend en compte 40 corps retrouvés dans le Nil, est le dernier fourni par ce comité proche de la contestation. Ils ont ajouté que la repression avait fait 326 blessés.
Le Comité des médecins soudanais accuse les « milices du Conseil [militaire] (…) d’être responsables de ce massacre ». La contestation juge ainsi que les Forces de soutien rapide (RSF) sont les principaux auteurs de la dispersion par la force du sit-in.

Ce rassemblement qui se veut pacifique avait débuté le 6 avril pour réclamer le départ du président Omar Al-Bachir, destitué par l’armée cinq jours plus tard et remplacé par un Conseil militaire de transition. Mais le sit-in s’est poursuivi depuis pour exiger le transfert du pouvoir aux civils.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le sit-in géant d’Al Qeyada, cœur battant d’un Soudan qui rêve de démocratie et de normalité
Depuis lundi, des images d’amateurs filmées durant la dispersion montrent des dizaines de manifestants, essentiellement des jeunes, courant pour fuir les balles tirées de loin. Dans leur course, certains transportent péniblement des blessés. « La situation est maintenant pire que jamais », a condamné l’Association des professionnels soudanais (SPA), clé de voûte de la contestation. Le Conseil militaire a dit « regretter » les violences de lundi. Il a évoqué une « opération de nettoyage » près du sit-in par les Forces de sécurité qui a mal tourné.

Appel à la grève et à la désobéissance civile

Le mouvement de contestation a appelé à poursuivre la mobilisation et rejeté l’appel à des élections par les militaires au pouvoir. « Nous appelons tous les Etats et les organisations à isoler et à cesser de traiter avec le soi-disant Conseil militaire », a déclaré la SPA dans un communiqué, dénonçant des « crimes contre l’humanité ». L’organisation a par ailleurs appelé à continuer les « marches pacifiques » et à « la grève et à la désobéissance civile jusqu’au renversement du régime ».

De son côté, le Conseil militaire de transition au pouvoir s’est dit mercredi ouvert à des négociations après les avoir pourtant totalement rejetées la veille. « Nous ouvrons nos bras aux négociations sans restriction, sinon celle de l’intérêt national, pour fonder un pouvoir légitime qui reflète les aspirations de la révolution des Soudanais », a déclaré le chef du Conseil militaire de transition, Abdel Fattah Abdelrahman Bourhane, dans un message lu à la télévision nationale.

Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies s’est réuni à huis clos mardi en urgence à la demande de l’Allemagne et du Royaume-Uni, qui ont présenté un communiqué appelant les militaires et les manifestants au Soudan à « continuer à travailler ensemble vers une solution consensuelle ». Mais l’initiative a été bloquée par la Chine et par la Russie.

Dans un communiqué commun, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Norvège ont estimé que « le peuple soudanais mérite une transition dans le calme, menée par des civils, qui puisse établir les conditions pour des élections libres et justes, plutôt que d’avoir des élections hâtives imposées ».

Le Monde
 

Drianke

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L'opposition au Soudan favorable à un conseil de transition

 
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