Une production de 1,6 million de barils/jour avant la crise. Ce sont 2% du pétrole produit chaque jour sur la planète. Italiens, Français, Anglais et Autrichiens en première ligne. 12 mois pour remettre en marche les circuits de raffinagedexportation.
Les forces rebelles sont certes arrivées à Bab al Azizia, Mouammar al Ghaddafi et son fils Seïf al Islam restent introuvables, mais officiels et compagnies pétrolières dItalie, de France, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis sont déjà à la manuvre pour laccès au pétrole libyen.
Avant le début des protestations politiques à Tripoli et à Benghazi le 17 février dernier, la Libye exportait 1,6 million de barils de brut par jour, environ 2% dune production mondiale estimée à 80 millions de barils. Depuis mars dernier, la production est tombée à moins de 60 000 barils/jour.
Mais dès lundi 22 août au soir, le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini assurait que lentreprise italienne ENI « aurait un accès privilégié au pétrole libyen » assurant que « des techniciens italiens étaient déjà en route vers le voisin du sud de la Méditerranée ». Quelques heures plus tard, un porte-parole dENI démentira cet « empressement technique » mais la sortie du ministre italien sur une chaîne de télévision montrait également le souci quavaient les politiques à justifier les dépenses occasionnés par lintervention militaire de lOTAN en Libye depuis le 19 mars dernier.
http://www.lavieeco.com/actualite/man-uvres-au-tour-du-petrole-libyen-6030.html
Les forces rebelles sont certes arrivées à Bab al Azizia, Mouammar al Ghaddafi et son fils Seïf al Islam restent introuvables, mais officiels et compagnies pétrolières dItalie, de France, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis sont déjà à la manuvre pour laccès au pétrole libyen.
Avant le début des protestations politiques à Tripoli et à Benghazi le 17 février dernier, la Libye exportait 1,6 million de barils de brut par jour, environ 2% dune production mondiale estimée à 80 millions de barils. Depuis mars dernier, la production est tombée à moins de 60 000 barils/jour.
Mais dès lundi 22 août au soir, le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini assurait que lentreprise italienne ENI « aurait un accès privilégié au pétrole libyen » assurant que « des techniciens italiens étaient déjà en route vers le voisin du sud de la Méditerranée ». Quelques heures plus tard, un porte-parole dENI démentira cet « empressement technique » mais la sortie du ministre italien sur une chaîne de télévision montrait également le souci quavaient les politiques à justifier les dépenses occasionnés par lintervention militaire de lOTAN en Libye depuis le 19 mars dernier.
http://www.lavieeco.com/actualite/man-uvres-au-tour-du-petrole-libyen-6030.html