Les producteurs de marbre sont inquiets. Laccès à la matière première devient de plus en plus difficile, mettant en péril leur activité. Louverture de nouvelles carrières se fait au compte-gouttes et celles qui sont existantes ne peuvent continuer à être exploitées en labsence dune signature de cahiers des charges contraignants imposés par la nouvelle réglementation. Il sagit de la circulaire promulguée par le Premier ministre en juin 2010 pour combler le vide juridique qui existait en matière dexploitation des carrières. Les conditions fixées par la loi 08/01 sont effectivement restées sans effet, faute de texte dapplication.
Le texte est venu régir les modalités de gestion de ces sites, mais sans aucune distinction entre les produits extraits. Les blocs de marbre sont logés à la même enseigne que le sable, les granulats et autres matières prélevées dans les carrières, suscitant ainsi la colère des professionnels de ce secteur. Dabord, parce que selon la circulaire, louverture de carrières de marbre est conditionnée par le respect de la loi 12-03 relative aux études dimpact sur lenvironnement. Or, comme le soulignent des responsables de lAssociation marocaine des marbriers (AMM), la liste des projets qui doivent se soumettre à cette exigence, selon larticle 2 de ladite loi, ne comprend pas le marbre. En effet, le chapitre 3.1 de cet article ne mentionne pas «lindustrie extractive : mines, carrières de sable et gravier, cimenteries, industries de plâtre et transformation du liège», et à aucun moment ce produit ny est évoqué.
http://www.lavieeco.com/news/econom...transforme-le-maroc-en-importateur-20857.html
Le texte est venu régir les modalités de gestion de ces sites, mais sans aucune distinction entre les produits extraits. Les blocs de marbre sont logés à la même enseigne que le sable, les granulats et autres matières prélevées dans les carrières, suscitant ainsi la colère des professionnels de ce secteur. Dabord, parce que selon la circulaire, louverture de carrières de marbre est conditionnée par le respect de la loi 12-03 relative aux études dimpact sur lenvironnement. Or, comme le soulignent des responsables de lAssociation marocaine des marbriers (AMM), la liste des projets qui doivent se soumettre à cette exigence, selon larticle 2 de ladite loi, ne comprend pas le marbre. En effet, le chapitre 3.1 de cet article ne mentionne pas «lindustrie extractive : mines, carrières de sable et gravier, cimenteries, industries de plâtre et transformation du liège», et à aucun moment ce produit ny est évoqué.
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