Maroc-Canada Vers un Accord de Libre Échange en 2012

Le ministre canadien du Commerce international, Ed Fast, a mis mardi en lumière le plan du gouvernement fédéral pour stimuler la création d'emplois et favoriser le commerce, en renforçant ses partenariats commerciaux avec plusieurs pays. Il a cité à ce chapitre, l'ouverture en janvier dernier de négociations commerciales de son pays avec le Maroc.

Des négociations avancées

En octobre dernier, et après quatre jours de discussions, le premier round des négociations pour parvenir à un Accord de Libre Échange (ALE) entre le Maroc et le Canada s'est achevé avec un sentiment de “satisfaction mutuelle” exprimé par les deux parties, a précisé le ministre fédéral canadien. A l'issue de cette rencontre, les deux parties se sont entendues pour tenir un second round de négociations au Maroc, au cours du premier trimestre de l'année 2012.

Cette première série de pourparlers fait suite au lancement officiel des négociations par les gouvernements des deux pays, lors de la visite du Premier ministre canadien, Stephen Harper, en janvier dernier au Maroc.

ALE Maroc-Canada, le premier du genre en Afrique

Selon les autorités canadiennes “un accord de libre-échange avec le Maroc serait le premier du genre à être signé par le Canada avec un pays africain”. Le Maroc pourrait ainsi constituer la “porte d'entrée” vers une nouvelle présence commerciale canadienne dans la région de la Méditerranée et en Afrique du Nord.

L'accord placerait également les entreprises canadiennes dans une position plus favorable par rapport à leurs concurrents sur le marché marocain, et particulièrement dans des secteurs clés tels que l'agriculture, la fabrication et les industries de services.

Faible présence des produits marocains au Canada

Selon le site Internet du ministère marocain du Commerce extérieur, le Maroc a importé en 2010 du Canada, pour une valeur de 1.867 millions DH et a exporté seulement pour un montant de 42 millions DH.

Selon la même source “la présence des produits marocains demeure très limitée, sachant qu'ils ne détiennent que des parts faibles dans le marché canadien, ne dépassant guère 0,1%.”

MAP/aufait
http://www.aufaitmaroc.com/actualites/economie/2011/12/28/vers-un-accord-de-libre-echange-en-2012
 

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La signature de l’accord de libre-échange entre le Maroc et le Canada est prévue à la fin de cette année ou début 2013, a annoncé, jeudi 26 avril à Meknès, le ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch.

La signature de l’accord de libre-échange entre le Maroc et le Canada est prévue à la fin de cette année ou début 2013, a annoncé, jeudi 26 avril à Meknès, le ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch. Dans une déclaration à la presse en marge de la signature d’un protocole d’entente entre le Maroc et le Canada, pays invité d’honneur de la 7ème édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM 2012), M. Akhannouch a indiqué que les deux parties ont convenu d’approfondir les consultations et la réflexion en perspective du prochain round de négociation devant être en juin prochain. Etant donné les potentialités du marché canadien pour les produits agricoles marocains, des efforts devront être consentis en vue de diversifier les exportations marocaines en dehors des agrumes et conserves végétaux, notamment en matière d’exploration de niches de marchés pour les produits du terroir, a-t-il soutenu. En effet et à cet égard, le Maroc s’inscrit dans une approche de «Liste positive», assortie d’une clause de rendez-vous alors que le Canada propose que tous les produits agricoles soient soumis, dès l’entrée en vigueur de l’accord, à un schéma de démantèlement tarifaire progressif qui prévoit une libéralisation à terme. Cet accord de libre-échange a fait l’objet de discussions informelles, qui ont permis d’identifier des points de convergence et des flexibilités nécessaires pour garantir les intérêts économiques des deux pays. Il représente pour le Maroc un défi additionnel dans le processus d’ouverture progressive et équilibrée de son économie. Pour relever ce défi à même de promouvoir le développement et la croissance attendus de cet accord en matière d’échanges et d’investissement, une coopération financière conséquente combinée à une assistance technique appropriée et une approche asymétrique en faveur du Maroc s’avèrent indispensables, soutient M. Akhannouch. Ainsi, le Maroc et le Canada ont signé, jeudi à Meknès, un protocole d’entente avec pour objectif de promouvoir et d’encourager la coopération entre les deux pays dans les domaines d’intérêt commun tels que l’agriculture, l’agroalimentaire et leurs secteurs connexes.



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