Le Maroc a interdit à ses hauts fonctionnaires ayant des passeports officiels de les utiliser pour se rendre à Ceuta et Melilla ou de transiter par les deux villes dans leurs déplacements vers l’Europe, indique l’agence EFE qui cite une circulaire du ministère marocain des Affaires étrangères dont elle a eu accès.
Le document précise en effet qu’ «entrer ou sortir de l’Europe doit s’effectuer à travers les aéroports et les points de transit à l’intérieur du royaume», ajoute la même source, arguant que «Ceuta et Melilla sont deux villes marocaines occupées».
L’agence de presse espagnole rappelle que ce n’est pas la première fois que le ministère des Affaires étrangères invite ses hauts cadres à éviter de se rendre à Ceuta et Melilla. Néanmoins, c’est la première fois que le message est accompagné de menaces : «Les contrevenants à ces directives sont passibles de sanctions et à de mesures disciplinaires en vigueur.»
Les parlementaires marocains sont également tenus de se conformer à ces nouvelles règles. La copie détenue par EFE est signée par le président d’une Chambre du Parlement, demandant aux présidents des différents groupes parlementaires d’aviser leurs membres de la teneur de la circulaire et les «exhortent à respecter les mesures citées».
Ce tour de vis n'est pas conforme au contexte actuel, laisse entendre le média espagnol. «Le Maroc a en quelque sorte ‘gelé’ ses revendications sur Ceuta et Melilla bien que le discours officiel rappelle leur statut de ‘villes occupées’».
yabi
Le document précise en effet qu’ «entrer ou sortir de l’Europe doit s’effectuer à travers les aéroports et les points de transit à l’intérieur du royaume», ajoute la même source, arguant que «Ceuta et Melilla sont deux villes marocaines occupées».
L’agence de presse espagnole rappelle que ce n’est pas la première fois que le ministère des Affaires étrangères invite ses hauts cadres à éviter de se rendre à Ceuta et Melilla. Néanmoins, c’est la première fois que le message est accompagné de menaces : «Les contrevenants à ces directives sont passibles de sanctions et à de mesures disciplinaires en vigueur.»
Les parlementaires marocains sont également tenus de se conformer à ces nouvelles règles. La copie détenue par EFE est signée par le président d’une Chambre du Parlement, demandant aux présidents des différents groupes parlementaires d’aviser leurs membres de la teneur de la circulaire et les «exhortent à respecter les mesures citées».
Ce tour de vis n'est pas conforme au contexte actuel, laisse entendre le média espagnol. «Le Maroc a en quelque sorte ‘gelé’ ses revendications sur Ceuta et Melilla bien que le discours officiel rappelle leur statut de ‘villes occupées’».
yabi