Maroc : quand des élèves se droguent à l'école (vidéo)

Une vidéo diffusée à grande échelle, le vendredi 31 octobre 2019, et montrant plusieurs élèves entrain de se droguer, a choqué les internautes. Cette scène qui prend de plus en plus de l'ampleur aux périmètres de certains établissements scolaires marocains interpelle les autorités.
Les faits se sont déroulés dans un établissement de Béni Mellal. Cette vidéo mettait en scène des jeunes filles et des jeunes garçons qui inhalaient de la colle. Cette pratique est devenue monnaie courante aux abords de certains (...)

- Société / Etude, Drogues, Jeunesse, Beni Mellal

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Aiieee, ,,,pendant que les bladi se battent pour un foulard et une kippa, et se mettent à 4 pattes dans la victimisation.
Pendant que les bladi applaudissent à pied joint une cabane à frite multinationnal qui va leur vendre hors de prix de la cochonnerie hallal,,source de cholestérol. ..et de surpoids.
Pendant ce temps là ,,une jeunesse désarçonné par la vitesse sociétale se met à sniffer de la colle.
J'ai l'impression d'être largué par les priorités humaine.
 

funambule1

Sur la corde vitale
Délitement, perte de la Mémoire collective ?
Même le Maroc profond serait touché par des pratiques déviantes ?

Du coté d'Ait 3tab, Taounza, une seule classe pour des enfants de différents niveaux et un emploi du temps scolaire ... à revoir.
Ces enfants encore immatures en passant au collège, rejoignent les grandes agglomérations et proviennent des différentes régions pauvres avoisinantes comme des quartiers urbains périphériques.

Les conditions de vie des parents, les distances à parcourir et la mobilité, les effets du système éducatif remettent au gout du jour Victor Hugo.

Des vélos sans couteuses dynamos ni ampoules ou lumières témoignent de la précarité de citoyens qui ont peur d’allumer la télé accrochée sur un mur à l'état de gros œuvre, au risque d'une facture déstabilisatrice du faible niveau de vie dans des régions touchées par le chômage intermittent et la faiblesse cyclique de la pluviométrie. Des fenêtres sans vitres, ni cadres, ni volets donnant sur une cour intérieure ouverte sur un ciel hivernal laisse supposer les dures conditions de vie.

Bref, des pratiques déviantes sur un fond de pauvreté matérielle, immatérielle, morale, éducative et scolaire.
 
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