Maroc/Immobilier : déjà quatre ans de crise

4è année successive de difficulté pour le secteur de l'immobilier au Maroc. Le marché peine à sortir de la crise depuis ces quatre dernières années en dépit de la diversité des offres et de la multiplicité des chantiers dans le Royaume.
Une année de plus sans que le secteur immobilier ne décolle. La situation devient insoutenable pour les opérateurs. "C'est la 4è année successive de marasme que connaît le marché immobilier au Maroc, que ce soit sur le segment du neuf ou de la seconde main", déplore un (...)

- Economie / Immobilier, Casablanca

Maroc/Immobilier : déjà quatre ans de crise
 
Il y a toujours de bonnes affaires à faire... la misère des uns fait le bonheur des autres... Maintenant que cherches tu? un placement avec un certain rendement, un lieu pour habiter, ou un coup de fusil?
J'ai l'impression que c'est du vent. Il n'y a aucune crise. Ils cherchent juste des pigeons pour acheter à prix d'or. Je cherche une résidence secondaire mais j'attendrai encore.
 
J'ai l'impression que c'est du vent. Il n'y a aucune crise. Ils cherchent juste des pigeons pour acheter à prix d'or. Je cherche une résidence secondaire mais j'attendrai encore.
Tu cherches où? Les prix varient tellement de régions en régions... ta question est compliquée...
Bord de mer? montagnes? Marrakech, Fes, Oujda?

En parlant de crises, je dirais que non il n'y a pas de crise. Le problème c que l'offre ne coïncide pas vraiment avec le besoin des gens.
 
Franchement si on n'habite pas le pays mieux vaut louer.

C'est beaucoup de travail d'avoir un bien à l'année que l'on n'occupe pas. Des frais, des charges, des impots, des réparations, le gaz l'électricité l'eau, les dégats des eaux et autres infiltrations... En bord de mer toutes les huisseries s'abiment...

je ne parle même pas des pb de cadastres, notaires, agents immobiliers, arnaques diverses etc spécifiques au maroc... :(

je préfère avoir la liberté de voyager et de choisir les destinations à chaque fois appropriées...
 
Tu cherches où? Les prix varient tellement de régions en régions... ta question est compliquée...
Bord de mer? montagnes? Marrakech, Fes, Oujda?

En parlant de crises, je dirais que non il n'y a pas de crise. Le problème c que l'offre ne coïncide pas vraiment avec le besoin des gens.

C'est discutable à l'échelle micro-économique, tu pourrais avoir raison, cependant à l'échelle macro-économique la crise est bien là, en terme de perte d'emplois du secteur, d'évolution de la courbe de production des matériaux : briques, agglos, ciment, etc ...
Cette crise est essentiellement d'origine financière : faiblesse des crédits accordés au secteur : financement des lotissements quasi nul, crédits pour l'acquisition des terrains faible, pour la construction acceptable (garantie hypothécaire sur le terrain) etc, .
Une crise renforcée par les us traditionnels et religieux conséquents à l'appréhension des concepts d'intérêts, d'usure ou "erriba". L'autofinancement alors réduit et ralenti la circulation des capitaux comme des matériaux : on construit le rez-de-chaussé pour se loger, même à l'état de gros œuvre, en attendant de reprendre du souffle avant d'entamer la finition et clôturer l'opération en poursuivant la construction des étages supérieurs. D'un autre côté avec les référentiels de prix, une gestion en flux tendu est quasiment irréalisable du fait de la vitesse d'écoulement des stocks, les promoteurs se refusant de casser les prix et encaisser des pertes. Seuls ceux qui sont lourdement endettés sont réduits à lâcher du lest.
 
C'est discutable à l'échelle micro-économique, tu pourrais avoir raison, cependant à l'échelle macro-économique la crise est bien là, en terme de perte d'emplois du secteur, d'évolution de la courbe de production des matériaux : briques, agglos, ciment, etc ...
Cette crise est essentiellement d'origine financière : faiblesse des crédits accordés au secteur : financement des lotissements quasi nul, crédits pour l'acquisition des terrains faible, pour la construction acceptable (garantie hypothécaire sur le terrain) etc, .
Une crise renforcée par les us traditionnels et religieux conséquents à l'appréhension des concepts d'intérêts, d'usure ou "erriba". L'autofinancement alors réduit et ralenti la circulation des capitaux comme des matériaux : on construit le rez-de-chaussé pour se loger, même à l'état de gros œuvre, en attendant de reprendre du souffle avant d'entamer la finition et clôturer l'opération en poursuivant la construction des étages supérieurs. D'un autre côté avec les référentiels de prix, une gestion en flux tendu est quasiment irréalisable du fait de la vitesse d'écoulement des stocks, les promoteurs se refusant de casser les prix et encaisser des pertes. Seuls ceux qui sont lourdement endettés sont réduits à lâcher du lest.
Ouhlala
Dans l'absolue d'une manière empirique tu as raison mais dans la réalité c pas ça. La je passe a table mais je te répondrais plus tard en detail
 
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