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Maroc - La drogue aux portes des écoles
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[QUOTE="petitbijou, post: 5023479, member: 67618"] Comment la drogue circule dans nos écoles La circulation parmi les élèves dune nouvelle drogue nommée «strawberry quick» remet sur le tapis la question de la propagation préoccupante des stupéfiants dans nos écoles. Enquête. Lalerte est levée. Une nouvelle drogue, connue sous le nom de «strawberry quick», circule rapidement et donc très dangereusement dans les cours décole. Méfiez-vous de tout ce qui brille. Le « bonbon», par qui le scandale arrive, «scintille», «grésille» et «sautille dans votre bouche». Cela sent la fraise et les malheureux élèves qui ont eu loccasion dy goûter ont du mal à résister. Ils ingèrent cette drogue en pensant que cest un bonbon et se précipitent rapidement vers lhôpital dans un piteux état. Les parents délèves ne savent plus à quel saint se vouer. Ils saffolent, sapitoient sur le sort de leur progéniture, et sinterrogent, la mort dans lâme, comment lécole, symbole de savoir et de lumières, puisse se transformer, en plate-forme de toutes sortes de trafic. Mohamed Qnouch, président de la Fédération des associations de parents et tuteurs délèves, tire la sonnette dalarme. «Lécole se situe au cur de la société et, par voie de conséquence, elle nest pas à labri des phénomènes qui traversent la société», a-t-il certes admis. Mais «la victime, ici, est une population très vulnérable sur le plan psychologique: les enfants et les jeunes en milieu scolaire», met-il en garde (voir lentretien ci-contre). Que faut-il, alors, faire pour mettre les élèves à labri de ce poison ? Contacté par ALM, un responsable régional du ministère de lEducation nationale, qui a souhaité ne pas être cité, annonce la préparation dune campagne de sensibilisation sur le danger. «Toute campagne de sensibilisation, si elle est menée à bien, elle ne peut être que bénéfique», acquiesce le président de la Fédération des associations des parents délèves. Une circulaire serait en voie de préparation pour alerter les parents délèves sur le danger. Parfait. Seulement voilà, «la sensibilisation nest pas suffisante», objecte Mohamed Qnouch. Une mobilisation tous azimuts simpose pour sauver les meubles (de nos écoles). Ou ce qui en reste. M. Qnouch insiste sur limplication de toutes les parties concernées par laffaire : familles, élèves eux-mêmes, acteurs pédagogiques et administratifs, élus et autorités publiques. A noter, en passant, quune enquête policière est menée actuellement pour déterminer les auteurs, le mobile et les circonstances de circulation du «bonbon» incriminé. Au-delà du «bonbon» au goût de fraise, et des résultats auxquels peut donner lieu lenquête en cours, il y a cet attrait fatal que continue dexercer la drogue généralement sur nos élèves. Le mal ne disparaîtra, donc, pas avec la disparition du «bonbon» suspect, ni avec la traduction de ses confectionneurs, ou plus encore ses trafiquants, devant la justice. «Il faut traiter le mal à la racine», estime un psychiatre. Et ce traitement tant souhaité passe, nécessairement, par trouver des réponses à un «festival» de questions lancinantes: pourquoi de plus en plus délèves sadonnent, aujourdhui, à la drogue? Le recours à la drogue est-il lié au désespoir que suscite la faillite du système éducatif lui-même ? Linquiétude quant à lefficacité déficiente de ce système et ses retombées négatives sur la possibilité demploi y sont-elles pour quelque chose ? Le contenu pédagogique dispensé actuellement contribue-t-il, réellement, à forger un esprit sauf et autrement vacciné contre la délinquance qui guette nos écoles? La détérioration des conditions sociales, en général, na-t-elle pas une part de responsabilité dans le dérapage ambiant ? Beaucoup de questions qui se bousculent dans la tête restent en suspens. Une chose, cela étant, est sûre et certaine : la propagation galopante de la drogue dans nos écoles est à interpréter à la lumière de la faillite du système éducatif national en entier. Car, au-delà de la drogue, dautres fléaux viennent assombrir davantage le tableau. Le fléau de la prostitution qui prospère à la porte de nos écoles vient en rajouter à la crise des valeurs que connaît notre école. Le 14-11-2008 Par : MHamed Hamrouch [/QUOTE]
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