Maroc: le "président" de melilia rejette les comparaisons avec gibraltar

sevet

VIB
" Le président de la ville sous autorité espagnole n’a pas fait dans langue de bois sur Facebook. Il a asséné des réponses sèches à ses détracteurs, arguant que les deux villes « n'ont rien à voir avec la colonie britannique ».
Imbroda a indiqué que l’île britannique est toujours une « colonie » au contraire de Ceuta et Melilia. Et son argumentation est des plus comique. « Ceux qui naissent dans le Rocher n'ont jamais eu la condition de britannique parce qu'ils ne naissaient pas dans une terre anglaise, les Melilliens oui, parce que nous naissions dans un territoire espagnol », a-t-il précisé.

Miguel Marin, le vice-président de la ville a, quant à lui, souligné les différences entre Ceuta et Melilia et Gibraltar sur les plans historique, politique et même juridique. Pour preuve, l’Espagne « applique la même législation à Ceuta et Melilia que dans le reste de son territoire ». Alors que le Royaume-Uni…

Une déclaration qui devrait faire mouche quand l’on sait les revendications récurrentes par le Maroc des villes sous autorités espagnoles. Selon Imbroda, la ville de Melilia est devenue espagnole dès 1497, bien avant que le Maroc ne devienne une nation. « Le Maroc n’avait rien fait pour inclure Ceuta et Melilia lors de la création du Comité de décolonisation par les Nations Unies », argumente-t-il.

La publication du président de la ville de Melilia sur son profil Facebook sonne comme une réponse au débat né sur les réseaux sociaux concernant la possibilité de céder Ceuta et Melilla au Maroc, précisément après le conflit hispano-britannique sur la situation de Gibraltar.

« La géographie n'est pas ce qui marque exclusivement les frontières, l'histoire oui. Il y a beaucoup de cas de discontinuité géographique dans le monde, mais les territoires sont devenus des unités politiques », a expliqué Imbroda en réponse à certains commentaires nés de sa publication.

L’imbroglio hispano-britannique est survenu à la suite d’un conflit ayant rapport avec les intérêts des pêcheurs espagnols sur les côtes de Gibraltar. L’Espagne revendique au Royaume-Uni ce territoire de 30.000 habitants, objet d'un conflit qui date de plus de trois siècles "

Source: Yabiladi 08/08/2013
 
Dernière modification par un modérateur:
" Le président de la ville sous autorité espagnole n’a pas fait dans langue de bois sur Facebook. Il a asséné des réponses sèches à ses détracteurs, arguant que les deux villes « n'ont rien à voir avec la colonie britannique ».
Imbroda a indiqué que l’île britannique est toujours une « colonie » au contraire de Ceuta et Melilia. Et son argumentation est des plus comique. « Ceux qui naissent dans le Rocher n'ont jamais eu la condition de britannique parce qu'ils ne naissaient pas dans une terre anglaise, les Melilliens oui, parce que nous naissions dans un territoire espagnol », a-t-il précisé.

Miguel Marin, le vice-président de la ville a, quant à lui, souligné les différences entre Ceuta et Melilia et Gibraltar sur les plans historique, politique et même juridique. Pour preuve, l’Espagne « applique la même législation à Ceuta et Melilia que dans le reste de son territoire ». Alors que le Royaume-Uni…

Une déclaration qui devrait faire mouche quand l’on sait les revendications récurrentes par le Maroc des villes sous autorités espagnoles. Selon Imbroda, la ville de Melilia est devenue espagnole dès 1497, bien avant que le Maroc ne devienne une nation. « Le Maroc n’avait rien fait pour inclure Ceuta et Melilia lors de la création du Comité de décolonisation par les Nations Unies », argumente-t-il.

La publication du président de la ville de Melilia sur son profil Facebook sonne comme une réponse au débat né sur les réseaux sociaux concernant la possibilité de céder Ceuta et Melilla au Maroc, précisément après le conflit hispano-britannique sur la situation de Gibraltar.

« La géographie n'est pas ce qui marque exclusivement les frontières, l'histoire oui. Il y a beaucoup de cas de discontinuité géographique dans le monde, mais les territoires sont devenus des unités politiques », a expliqué Imbroda en réponse à certains commentaires nés de sa publication.

L’imbroglio hispano-britannique est survenu à la suite d’un conflit ayant rapport avec les intérêts des pêcheurs espagnols sur les côtes de Gibraltar. L’Espagne revendique au Royaume-Uni ce territoire de 30.000 habitants, objet d'un conflit qui date de plus de trois siècles "

Source: Yabiladi 08/08/2013

Le weld bourro93a pense que le Maroc n'existe que depuis 1956 ou quoi ?
 

sevet

VIB
Qui est ce qui s’amuse à éditer tout mes sujets pour retirer les passages en gras ? :prudent:
C'est stupide, tout le monde n'a pas le temps de lire l'article en entier.
 

sevet

VIB
La présence d'un navire océanographique espagnol au large de Gibraltar a provoqué aujourd'hui de nouvelles tensions entre l'Espagne et le Royaume-Uni, qui ont convoqué leurs ambassadeurs respectifs. L'ambassadeur d'Espagne à Londres, Federico Trillo, a été sommé de s'expliquer au Foreign Office, à propos d'une "incursion provocatrice dans les eaux territoriales britanniques de Gibraltar".

"Je demande expressément au gouvernement espagnol de faire en sorte que cela ne se reproduise pas", a déclaré le secrétaire d'Etat chargé de l'Europe, David Lidington. "Non seulement la présence de ce navire était illégale mais il était escorté par un patrouilleur de la garde civile dont les manoeuvres représentaient un danger", a-t-il dénoncé.

C'est la quatrième fois que le Royaume-Uni convoque l'ambassadeur d'Espagne depuis la nomination du Premier ministre Mariano Rajoy en décembre 2011. Madrid a réagi en convoquant l'ambassadeur britannique, Simon Manley. "Notre ambassadeur a dit (au Foreign Office) que ce qu'ils décrivent comme des incursions de bateaux espagnols dans leurs eaux étaient en fait des activités de routine menées par nos bateaux dans des eaux espagnoles", a indiqué une source diplomatique espagnole. "Nous démentons que ces eaux soient britanniques".

L'Espagne, qui a cédé le petit territoire de Gibraltar à l'Angleterre à l'issue d'un conflit militaire en 1713, en revendique la souveraineté depuis des dizaines d'années. Les relations entre l'Espagne et le Royaume-Uni se sont particulièrement dégradées l'été dernier lorsque Gibraltar a installé 70 blocs de béton empêchant l'accès des pêcheurs espagnols à une zone riche en crustacés.


Source : Le figaro 02/04
 
clairement Sebta et Mellila sont des terres avec une ADN ... africaine et et marocaine !
L'Espagne et l'Europe qui la soutient sont dans le délire, ce sont les mêmes qui accuseront ici ou là d'autres pays de visées expansionnistes (Russie, Chine,...). Aucune cohérence.
 

thitrite

Contributeur
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les iles Canaries aussi, dire qu'on a des iles à couper le souffle et que c'est l’Espagne qui se les accapare alors qu'elles sont à nous, ça me rend fou.
non , pas les iles canaries , les iles jaafariennes qui sont eparpollées dans la Mideterannée.
l'europe ne lui reconnait aucune souveraineté sur ces presides , mêmeen parlant dans leur presse audiovisuelle et ecrites , ils disent :les presides espagnoles sur les terres marocaines .
un bon article à propos sur http://www.panorapost.com/sebta-cette-grande-perturbee-par-abdallah-damoune/

Sebta, cette grande « perturbée », par Abdallah Damoune

Un jour, je m’entretenais avec une cinéaste espagnole et l’informais que j’achevais à peine la rédaction du scénario d’un film documentaire sur Sebta ; mon interlocutrice avait éclaté de rire, puis m’avait répondu dans un arabe laborieux : « ah, Sebta moukhtalla » (perturbée) au lieu de « mouhtalla« , occupée…


Je lui précisai alors que sur toute la durée du film, soit 55 minutes, je n’avais pas une seule fois employé l’expression « Sebta mouhtalla », car je ne crois pas vraiment que cette ville soit réellement occupée, en raison du fait que ce sont nous, les Marocains, qui tenons à lui préserver ce statut qui nous arrange, des hommes politiques les plus puissants, jusqu’au dernier marchand de fripes.


Aujourd’hui, et chaque jour que Dieu fait, vous allez à la frontière avec Sebta et vous y avisez les longues files d’attente de voitures, côté marocain, qui attendent d’entrer dans le préside espagnol. Tous ces gens souhaitent aller à Sebta pour s’y balader, y faire des achats, ou se rendre en Europe en embarquant dans une des navettes qui relient la cité à l’Europe. Sebta, tout le monde en dit qu’elle est occupée, mais tout le monde profite, d’une manière ou d’une autre, de cette occupation.

Les petits contrebandiers entrent dans la ville, chaque jour, par dizaines de milliers, puis repassent, les épaules chargées de produits divers, devant les policiers et douaniers marocains, le plus tranquillement du monde. Mais qui sont en réalité les vrais contrebandiers ? Ceux qui transitent, lourdement chargés, chaque matin et chaque soir, pour une miche de pain, ou ceux qui les voient s’affairer et qui détournent les yeux pour de grosses poignées de dirhams ?

Sebta est effectivement occupée, mais cela n’empêche pas les Marocains d’y entrer et d’aller y faire la queue devant les pharmacies, car les médicaments, dans cette cité sont de 60 à 70% moins chers qu’au Maroc. Les choses en sont à ce point qu’elles sont très nombreuses, les officines de Sebta qui ne vivent que par leur clientèle marocaine. Question : qu’est-il préférable, laisser Sebta occupée, ou tout faire pour la récupérer afin qu’elle redevienne occupée, mais par des pharmaciens voraces ?

A Sebta, les automobilistes marocains vont par milliers ; ils s’y promènent et y circulent, dans le strict respect du code de la route, comme s’ils étaient effectivement civilisés. Mais, au moment même où ils quittent cette ville, les mêmes conducteurs sont atteints de daltonisme aigu et deviennent ces gamins qui se permettent tout, du moins tant qu’ils n’ont pas vu l’ombre d’un policier.

Posez-vous en compagnie d’un historien ou d’un analyste politique, il vous sortira toutes les preuves possibles et imaginables sur le fait que Sebta est bien marocaine, mais tout de suite après, il s’excusera et écourtera l’entretien au motif que ses femme et enfants l’attendent pour une escapade marchande à Sebta. Il vous dira cependant, avant de prendre congé, que c’est quand même une chance de pouvoir disposer, à portée de roues, d’une ville propre dans laquelle on peut aller respirer mieux et se divertir en humant un air européen. Et ainsi donc, Sebta semble occupée, mais cela n’empêche pas les Marocains de déserter pour un temps leurs villes indépendantes pour aller prendre l’air dans une cité occupée.

Au Maroc, quand des responsables, des observateurs avisés et leurs loyaux affidés parlent de Sebta, ils y ajoutent systématiquement et immanquablement l’adjectif »occupée », alors que, en réalité, cette ville aurait pu être très aisément libérée si les dirigeants du pays en avaient eu la sérieuse intention et s’ils avaient été réellement sincères. En effet, du temps de Moulay Ismail, la ville avait été encerclée durant 30 ans et des sommes colossales avaient été englouties pour étouffer une ville de 18 kilomètres carrés à peine. Mais, en définitive, le blocus avait échoué après qu’il se fut transformé en moyen de subsistance pour les uns et d’enrichissement pour les autres.


Les Marocains disent et redisent que leur pays est indépendant, et ils fêtent chaque année l’indépendance du Maroc, alors qu’en vrai, ils savent bien qu’ils se mentent à eux-mêmes car nous ne sommes pas du tout indépendants, et que nous avons encore des parties de notre territoire sous occupation étrangère… Plus étrange encore est le cas de cet ilot appelé Laila, sous administration espagnole mais en permanence occupé par des bergers marocains qui vont y faire paître leurs chèvres.


Sebta est une ville peuplée et habitée par des gens dont la moitié est d’origine marocaine, cette même moitié étant discriminée dans l’affectation des postes de responsabilité. La preuve ? Sur 2.000 enseignants dans la ville, à peine 20 sont marocains. De plus, la drogue fait des ravages dans les quartiers où résident les musulmans, au point qu’une chaîne de télévision a produit un film pour traiter du cas de ces quartiers et montrer la vision qu’en ont les Espagnols. Nous, quant à nous, nous avons renoncé à nous intéresser à Sebta, cinématographiquement parlant, et nous avons préféré aller à Chefchaouen y produire une série médiocre de gens médiocres qui parlent de chose encore plus médiocres.


En conclusion, revenons à cette anecdote qui date du temps d’Hassan II, et qui résume tout. Un jour, un ami marocain s’entretenait avec Jordi Pujol, un homme politique catalan connu dans son pays et dans le monde entier. Pujol avait dit à son ami que Sebta et Melilla étaient des villes espagnoles, mais pour une seule et unique raison qui est qu’Hassan II voulait avoir l’Europe le plus près de lui possible.
Méditons donc sur tout cela et reprenons cette pensée du début : Sebta Moukhtalla, perturbée… oui, elle l’est.
 

sevet

VIB
il se passerait quoi si 500 000 Marocains envahissaient Sebta pacifiquement avec des banderoles et drapeaux blancs ?
La marche verte a fonctionné car l'Espagne envisageait de partir (cette marche a accéléré les choses, je sais, mais le départ de l'Espagne était prévisible) ce qui n'est pas le cas de Sebta et Melilla...
 
La marche verte a fonctionné car l'Espagne envisageait de partir (cette marche a accéléré les choses, je sais, mais le départ de l'Espagne était prévisible) ce qui n'est pas le cas de Sebta et Melilla...
A lors là c est semblable à SIDI IFNI ,on doit faire comme AIT BAAMRANE ,encercler la ville ,et faire la guerre aux espagnoles jusqu à ce qu ils quittent la ville...
 

sevet

VIB
A lors là c est semblable à SIDI IFNI ,on doit faire comme AIT BAAMRANE ,encercler la ville ,et faire la guerre aux espagnoles jusqu à ce qu ils quittent la ville...
C'est la seule solution, car ils ne partiront pas. Et un referendum serait perdu (d'avance) .
Mais bon une guerre contre l'Espagne n'est pas envisageable alors oublions :D

Le Maroc a deja de mal a en finir avec quelques bergers au Sahara et toi tu parle de la libération de Ceuta et Mellila
Ne compare pas l'incomparable s'il te plait...
 
Dernière édition:
A

AncienMembre

Non connecté
A lors là c est semblable à SIDI IFNI ,on doit faire comme AIT BAAMRANE ,encercler la ville ,et faire la guerre aux espagnoles jusqu à ce qu ils quittent la ville...

Oui, très bien, c'est sans doute la meilleure solution pour tout le monde que le Maroc fasse la guerre à l'Espagne (et donc à toute l'Union européenne) ! :rolleyes:

Remarquez, c'est l'Algérie qui serait contente...
 
non , pas les iles canaries , les iles jaafariennes qui sont eparpollées dans la Mideterannée.
l'europe ne lui reconnait aucune souveraineté sur ces presides , mêmeen parlant dans leur presse audiovisuelle et ecrites , ils disent :les presides espagnoles sur les terres marocaines .
un bon article à propos sur http://www.panorapost.com/sebta-cette-grande-perturbee-par-abdallah-damoune/

Merci pour l'article, il ya des choses interessantes mais ce que l'auteur peut être arrogant......c'est juste horrible
 
le Maroc aurai pue declaré son hostilité a l'espagne mais elle contrairement a nous elle a le soutien de ces freres européen qu'en est t-il de nous ? l'algerie n'attend que sa pour soutenir l'espagne comme elle la fait pour l'ile leila
 

sevet

VIB
Selon la presse espagnole, le gouvernement espagnol est déjà en état d’alerte. Et pour cause, le Maroc préparerait une offensive à l'ONU pour réclamer Ceuta et Melilla en 2015. Si cela se confirme, ce serait la première tentative depuis 40 ans

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Source : Yabiladi 11/04
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Cela ne va rien changer, mais on soutiendra cette démarche (démarche de portée symbolique :desole: ) .
 
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