A couteaux tirés avec les autorités marocaines sur la question de la reconnaissance juridique des associations de migrants depuis le lancement de la nouvelle politique migratoire en janvier 2014, quelques acteurs associatifs viennent d’obtenir un récépissé définitif d’exercice sur le territoire marocain. Selon les termes de quelques leaders de ces associations ce document leur permettra de « mieux œuvrer et participer à l’intégration des migrants au sein de la société marocaine »
Le « CMSM, le CCSM, APIMA [associations basées à Rabat], le FASED [Casablanca], une autre association à Tanger et une autre association à Laayoune », voici la liste non exhaustive des associations de migrants reconnues la semaine dernière par le Royaume du Maroc, selon Franck Iyanga. Le secrétaire général de l’organisation démocratique du travail section immigrée, précise que tout ceci a été fait « dans le cadre de la nouvelle politique du Maroc et la stratégie nationale d’immigration et d’asile mise en place par le gouvernement ».
Cette reconnaissance qui arrive au bout de longs mois de combat entre les associations de migrants et les autorités administratives a été saluée par l’ensemble des leaders associatifs. Selon toujours les propos du secrétaire général de l’organisation démocratique du travail, qui est aussi membre influent de APIMA, « cette reconnaissance est une avancée significative du processus en cours et va permettre à ces associations de mieux œuvrer et participer à l’intégration des migrants au sein de la société marocaine par la réalisation de certains projets en faveur de ces migrants ».
Même son de cloche au sein du collectif des communautés subsahariennes au Maroc (CCSM) où le secrétaire général, Nlend Fils Vermont, affirme que le récépissé définitif qu’ils viennent d’obtenir leur «facilitera le travail sur le terrain, [leur permettra] de monter les projets en faveur des migrants et mieux les orienter ».
Mais l’enthousiasme affiché par les acteurs associatifs n’est pas parvenu à contaminer l’ensemble des migrants. Interrogé par l’équipe d’Afrique Progrès Magazine, un ressortissant camerounais vivant à Rabat et membre lui aussi d’une association de migrants, déclare pour sa part que « les financements ne vont pas tarder à faire éclater ces associations ». Simple propos d’un observateur mal averti ? L’avenir ne tardera pas à révéler les motifs de cette lutte que le Royaume chérifien vient de donner suite.
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http://www.afriqueprogres.com/index...ssent-finalement-les-associations-de-migrants
ps : c'est "Afrique Progrès Magazine" rien à voir avec l'agence de presse française .
Le « CMSM, le CCSM, APIMA [associations basées à Rabat], le FASED [Casablanca], une autre association à Tanger et une autre association à Laayoune », voici la liste non exhaustive des associations de migrants reconnues la semaine dernière par le Royaume du Maroc, selon Franck Iyanga. Le secrétaire général de l’organisation démocratique du travail section immigrée, précise que tout ceci a été fait « dans le cadre de la nouvelle politique du Maroc et la stratégie nationale d’immigration et d’asile mise en place par le gouvernement ».
Cette reconnaissance qui arrive au bout de longs mois de combat entre les associations de migrants et les autorités administratives a été saluée par l’ensemble des leaders associatifs. Selon toujours les propos du secrétaire général de l’organisation démocratique du travail, qui est aussi membre influent de APIMA, « cette reconnaissance est une avancée significative du processus en cours et va permettre à ces associations de mieux œuvrer et participer à l’intégration des migrants au sein de la société marocaine par la réalisation de certains projets en faveur de ces migrants ».
Même son de cloche au sein du collectif des communautés subsahariennes au Maroc (CCSM) où le secrétaire général, Nlend Fils Vermont, affirme que le récépissé définitif qu’ils viennent d’obtenir leur «facilitera le travail sur le terrain, [leur permettra] de monter les projets en faveur des migrants et mieux les orienter ».
Mais l’enthousiasme affiché par les acteurs associatifs n’est pas parvenu à contaminer l’ensemble des migrants. Interrogé par l’équipe d’Afrique Progrès Magazine, un ressortissant camerounais vivant à Rabat et membre lui aussi d’une association de migrants, déclare pour sa part que « les financements ne vont pas tarder à faire éclater ces associations ». Simple propos d’un observateur mal averti ? L’avenir ne tardera pas à révéler les motifs de cette lutte que le Royaume chérifien vient de donner suite.
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http://www.afriqueprogres.com/index...ssent-finalement-les-associations-de-migrants
ps : c'est "Afrique Progrès Magazine" rien à voir avec l'agence de presse française .