insatis
insatise
Par Gérard Carreyrou
A propos de l'auteur
Maroc : Lhonneur dun roi
Les élections qui vont se tenir demain au Maroc ont une importance majeure non seulement pour ce pays mais pour lensemble du monde arabo-musulman, qui se cherche dans les soubresauts du printemps arabe. Au milieu des révolutions tunisienne et égyptienne, qui sont loin dêtre stabilisées, de la glaciation algérienne, de lincertitude libyenne après Kadhafi et de la répression sanglante de Bachar al-Assad en Syrie, le Maroc apparaît comme le pivot dun axe démocratique en constante progression.
Cest lhonneur dun roi, en loccurrence Mohammed VI, que davoir, sans attendre les événements récents, impulsé une grande politique de réformes démocratiques. Son prédécesseur, le roi Hassan II, monarque autoritaire, éclairé mais implacable, avait su protéger son pays des troubles et des extrémistes, engager la modernité et maintenir des liens étroits avec la France, mais il navait pu résoudre les grandes faiblesses du Maroc, faire fonctionner une démocratie réelle et vivante, vaincre la pauvreté et donner un avenir à la jeunesse. 
Le roi actuel a su attaquer de front tous ces problèmes : la nouvelle Constitution adoptée par référendum le 1er juillet a renforcé les libertés individuelles et redessiné léquilibre des pouvoirs au sein de cette monarchie constitutionnelle tout en conservant son identité et le prestige du souverain.
Les élections législatives sont la deuxième étape doù doit surgir un Premier ministre issu du parti majoritaire. Ce parti peut-être le Parti de la justice et du développement (PJD), qui part favori, mais cette formation islamiste nest pas identique au parti Ennahda tunisien. Comme lexplique un politologue de luniversité de Casablanca, « ils sont conservateurs, mais ne sont obsédés ni par la charia, ni par le port du voile, et ils sont globalement royalistes ». Avec ce parti et les autres, le Maroc doit achever son évolution démocratique et se poser aussi en exemple positif pour lensemble de lAfrique du Nord, et bien au-delà.
A propos de l'auteur
Maroc : Lhonneur dun roi
Les élections qui vont se tenir demain au Maroc ont une importance majeure non seulement pour ce pays mais pour lensemble du monde arabo-musulman, qui se cherche dans les soubresauts du printemps arabe. Au milieu des révolutions tunisienne et égyptienne, qui sont loin dêtre stabilisées, de la glaciation algérienne, de lincertitude libyenne après Kadhafi et de la répression sanglante de Bachar al-Assad en Syrie, le Maroc apparaît comme le pivot dun axe démocratique en constante progression.
Cest lhonneur dun roi, en loccurrence Mohammed VI, que davoir, sans attendre les événements récents, impulsé une grande politique de réformes démocratiques. Son prédécesseur, le roi Hassan II, monarque autoritaire, éclairé mais implacable, avait su protéger son pays des troubles et des extrémistes, engager la modernité et maintenir des liens étroits avec la France, mais il navait pu résoudre les grandes faiblesses du Maroc, faire fonctionner une démocratie réelle et vivante, vaincre la pauvreté et donner un avenir à la jeunesse. 
Le roi actuel a su attaquer de front tous ces problèmes : la nouvelle Constitution adoptée par référendum le 1er juillet a renforcé les libertés individuelles et redessiné léquilibre des pouvoirs au sein de cette monarchie constitutionnelle tout en conservant son identité et le prestige du souverain.
Les élections législatives sont la deuxième étape doù doit surgir un Premier ministre issu du parti majoritaire. Ce parti peut-être le Parti de la justice et du développement (PJD), qui part favori, mais cette formation islamiste nest pas identique au parti Ennahda tunisien. Comme lexplique un politologue de luniversité de Casablanca, « ils sont conservateurs, mais ne sont obsédés ni par la charia, ni par le port du voile, et ils sont globalement royalistes ». Avec ce parti et les autres, le Maroc doit achever son évolution démocratique et se poser aussi en exemple positif pour lensemble de lAfrique du Nord, et bien au-delà.