Maroc/onu : nouveau revers de ban ki-moon au conseil de sécurité

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Le secrétaire général des Nations Unies a subi, hier, un nouveau revers. Le Conseil de sécurité n’a pas condamné les expulsions de plusieurs agents de la Minurso, décidées par le Maroc. Les Quinze parient sur une solution politique négociée avec le royaume en vue de mettre un terme à la crise.

Ban Ki-moon n’a pu, pour la deuxième fois, arracher le soutien franc qu’il espérait du Conseil de sécurité dans son bras de fer avec le Maroc. La réunion tenue hier soir à New York, s’est conclue sur un échec pour le secrétaire général des Nations Unies.

Au grand dam du Sud-coréen, les Quinze continuent de privilégier la voie diplomatique. Des membres de l’instance internationale sont par ailleurs en contact permanent avec la partie marocaine afin de parvenir à « une solution mutuellement acceptée », indiquait hier soir l’un des porte-parole du secrétariat général de l'ONU. Cette médiation est également menée par de hauts fonctionnaires des Nations Unies, notamment ceux qui jouissent encore de la confiance des autorités marocaines.

Pas de condamnation des expulsions de membres de la Minurso

Force est de constater que le Conseil de sécurité souhaite éviter toute escalade avec le Maroc. Et pourtant, quelques heures avant le début de la réunion à New York, Rabat avait demandé à l’ONU de fermer son bureau militaire de liaison à Dakhla, constituant ainsi une nouvelle sanction contre la Minurso. Elle s’ajoute en effet à l’expulsion de 83 fonctionnaires de la composante politique de la mission onusienne.

C’est dire que les amis du royaume au Conseil de sécurité ont réussi à imposer leur position modérée face aux voix des partisans du Polisario qui plaidaient pour un appui ferme à Ban Ki-moon et une condamnation du Maroc. C’est ce que réclamait également le secrétaire général. Jeudi soir, un de ses porte-paroles précisait qu’« il est important que le Conseil de sécurité prenne également ses responsabilités ».

Hier après-midi avant le début de la réunion des Quinze, un fonctionnaire de l’ONU mettait en garde contre les conséquences des expulsions d’agents de la Minurso. « Sans une force de maintien de la paix efficace, il y a un risque de retour à des tensions accrues et même des conflits »
.
Une lecture que partage le représentant du Polisario à l’ONU. Dans des délcarations à la presse, Ahmed Boukhari a accusé la France et l’Arabie Saoudite de vouloir déclencher une guerre dans la région, similaire à celles en Syrie ou au Yémen.


http://www.yabiladi.com/articles/details/43333/maroc-nouveau-revers-ki-moon-conseil.html
 

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Sahara: Madrid propose sa médiation, Rabat demande à la Minurso de quitter Dakhla

Le Conseil de sécurité observe la fronde du Maroc contre les propos de Ban Ki-moon et sa visite dans le no man’s land de Bir Lahlou. Madrid propose sa médiation entre Rabat et le secrétaire général.
Après les propos de Ban Ki-moon sur “l’occupation“ par le Maroc de ses provinces du sud, la visite à Bir Lahlou et le salut au drapeau du Polisario, le Maroc avait réagi en limitant ses relations avec les Nations-Unies. Lundi 21 mars, Rabat a demandé la fermeture par la Minurso de son bureau de liaison militaire situé à Dakhla.

http://www.medias24.com/NATION/1626...t-demande-a-la-Minurso-de-quitter-Dakhla.html
 
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