FPP75
VIB
Bien sûr ceci nest pas vrai seulement chez nous, mais cest particulièrement vrai chez nous ! On ne peut plus faire de la politique dans le Maroc daujourdhui comme on la pratiquait il y a cinquante ans. Tout a changé : les mentalités, les besoins, les attentes, les demandes, les espoirs, mais aussi mais surtout- linextinguible soif de respect, de dignité, de cohérence ; les jeunes et moins jeunes- Marocain(e)s souhaitent que lon parle à leur intelligence, quon leur dise ce que lon fera et que lon fasse ce que lon dit ! Ils nont pas besoin de promesses mensongères, ni quon leur dise que demain «on rasera gratis», ils veulent un langage de vérité, quon leur propose un programme ambitieux mais crédible, quon leur trace des perspectives. Lune des dispositions de la nouvelle Constitution va grandement contribuer à assainir les pratiques politiques : la fin de la transhumance, mais ce nest faire injure à personne, ni enlever un quelconque mérite à qui que ce soit que de dire quune génération doit «passer la main». Une génération dâge certes mais surtout une «génération de murs politiques». Y a-t-il alors risque de «vacance», de pénurie de «personnel politique» ? Trop facile et fallacieux cet argument, car la relève existe bel et bien dans notre pays ! En phase avec la société, compétents, intègres, intelligents, visionnaires, ils existent au sein même des partis, ils existent en dehors
En interne, des quinquas, des quadras uvrent déjà, que ce soit aux responsabilités tels Aziz Akhannouch, Karim Ghellab, Taoufik Héjira, Ahmed Chami
ou en «militantisme» tels Mohamed El Gahs, Omar Balafrej, Ali Bouabid, Youssef Chehbi
car rien ne serait pire que de déclarer toute la classe politique obsolète ou corrompue ; ce serait dune part injuste et de lautre dangereux : la démocratie a besoin de partis politiques et ensuite on voit bien à qui profiterait le «discrédit» général, cest-à-dire à ceux qui jouent sur le «tous pourris» pour se présenter comme ceux qui, eux, «lavent plus blanc» !
Mais la relève existe aussi ailleurs, elle émerge du tissu associatif où des trentenaires, forts dune expérience militante « de terrain », sont en situation de devenir militants, cadres, leaders politiques ! Certes ils hésitent, ils craignent de perdre leur «légitimité», de perdre la confiance quils ont acquis de la part des jeunes, et surtout ne se sentent guère attirés par loffre partisane actuelle pourtant pour ceux dentre eux qui ont «la flamme» il leur faudra vaincre toutes ces réticences, il leur faudra «sencarter» sous peine de senfermer dans un cercle vicieux : «la classe politique actuelle ne nous convient pas, mais nous ne voulons pas nous engager» qui ne mène à rien, sinon au risque de voir toute une jeunesse se détourner durablement de la politique, du vote et donc contribuer au statu quo.
Osez ! Osons !
Mais la relève existe aussi ailleurs, elle émerge du tissu associatif où des trentenaires, forts dune expérience militante « de terrain », sont en situation de devenir militants, cadres, leaders politiques ! Certes ils hésitent, ils craignent de perdre leur «légitimité», de perdre la confiance quils ont acquis de la part des jeunes, et surtout ne se sentent guère attirés par loffre partisane actuelle pourtant pour ceux dentre eux qui ont «la flamme» il leur faudra vaincre toutes ces réticences, il leur faudra «sencarter» sous peine de senfermer dans un cercle vicieux : «la classe politique actuelle ne nous convient pas, mais nous ne voulons pas nous engager» qui ne mène à rien, sinon au risque de voir toute une jeunesse se détourner durablement de la politique, du vote et donc contribuer au statu quo.
Osez ! Osons !