Le maroc perdrait 19 000 emplois à temps plein à cause du stress thermique en 2030 ..

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Une augmentation du stress thermique au travail liée au changement climatique devrait avoir un impact considérable sur la productivité mondiale et les pertes économiques, notamment dans l’agriculture et la construction. C’est ce qu’ont déclaré lundi des experts du travail des Nations unies, dans un nouveau rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT).

Intitulé «Travailler sur une planète plus chaude» et basé sur une hausse de la température mondiale de seulement 1,5 degré Celsius d’ici la fin du siècle, le document indique que les pays les plus pauvres du monde seront les plus touchés, en particulier en Afrique de l’Ouest et en Asie du Sud-Est.

L’OIT y avertit sur une perte de production qui équivaudrait à 80 millions d’emplois à temps plein - ou 2,2% du total des heures de travail dans le monde entier - en 2030 et prévoit des pertes totales atteingnant les 2 400 milliards de dollars par an.

Pour le cas du Maroc, l’OIT dit s’attendre à un pourcentage d’heures de travail perdues en raison d’un stress thermique de 0,39% dans l’agriculture, de 0,14% dans l’industrie, de 0,39% dans la construction et de 0,02% pour le secteur des services. En gros, le rapport estime à 0,16% le pourcentage d’heures de travail perdues en raison d’un stress thermique dans l’économie marocaine à l’horizon de 2030. Une perte qui équivaut à 19 000 emplois à temps plein pour l’ensemble de l’économie marocaine.

En Afrique du Nord, le Maroc reste moins impacté que la Soudan (5,91% d’heures de travail perdues et 852 000 emplois perdus), l’Egypte (0,42% et 134 000 emplois perdus) ainsi que l’Algérie (0,19% et 24 000 emplois perdus).

«L’impact du stress thermique sur la productivité du travail est une conséquence grave du changement climatique», a déclaré Catherine Saget, cheffe du département de la recherche à l’OIT. «Nous pouvons nous attendre à voir plus d’inégalités entre les pays à revenu faible et élevé, en plus d’une détérioration des conditions de travail des plus vulnérables», prévient le rapport.

yabi
 
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